Chapitre 49

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J'essaye de mettre à l'aise Grace mais c'est dur. Bordel de dur. Elle est assise dans le canapé éloigné de moi. Elle regarde la télé. Bien sûr, je suis soucieux. Je check vite fait mon téléphone. << La dernière fois, j'ai pas eu le courage de tout balancer et je regrette. Vraiment. Tu m'as menacé. J’ai du tenir ma langue pendant tout le reste de l’année scolaire mais maintenant, nous sommes plus à l’école. Les choses ont changé. Tout ce que tu fais. Tout. Je ferais en sorte que rien n’aboutisse. Je détruirai tout sur mon passage.>>

Hum…j’ai une idée de qui ça pourrait être. Jenna. Oui…je l’ai menacé, verbalement et physiquement. Elle commençait à foutre la merde. Elle avait eu vent de comment Grace payait ses études. C’est fou comme les femmes peuvent faire des enquêtes sur leur rival. Elle voulait tout balancer mais j’ai réglé son compte. Je lui ai dit que si elle remenaçait Grace. Sa vie à l'université allait être foutue. Et elle a pleuré comme une victime. C'était elle les lettres de menace. Et là elle revient. Putain mais qu'est-ce qu'elle veut bordel ?

Je m’en occuperai plus tard. Pour l'instant je suis avec Grace, ma Grace a moi.

— Grace de quoi as-tu peur ?

— Rien.

— Menteuse. Pourquoi ne te rapproche-tu pas ?

— Parce que je n'en ai pas envie.

— Arrête ne me mets pas en colère…

— S'il te plaît Harven. Ne gâche pas tout.

— Quoi ? Je vais rien gâché du tout. Votre relation n'en ai pas une. C'est une farce.

— Je me sens en sécurité avec lui. Harven. En sécurité. Tu es trop imprévisible, impulsif. Comprends moi… On a changé toi et moi. Tu le sais. Ça ne peut pas marcher. Tu le sais.

— Non je t'interdis de dire ça.

— C'est pourtant la vérité, dit-elle en se levant.

— Je t'interdis de partir, dis-je les sanglot dans la gorge.

— Laisse tomber, Harven.

— Je ferais tout. Tout pour te récupérer.

— Passe à autre chose.

— Je peux pas. Sans toi, j'ai l'impression d'être mort de l'intérieur.

Grace me regarde dans les yeux, ses yeux s'humidifie.

— Tu as oublié tout nos bons moments ? Tout ce qu'on a fait ensemble… Le couple qu'on était.

— Harven…

Je me lève pour poser mes mains sur ses épaules.

— Regarde-moi dans les yeux et dis moi que ça te manque pas…

Grace ne dit rien…puis explose en sanglots. Je la prends dans mes bras.

— Non recule. Ne me touche pas.

— Grace. 

Elle se lève brusquement.

— Grace, il faut que je te dises quelque chose.

— Quoi ?

— Tu te souviens a l'université tu recevait des menace.

— Oui…. C'était qui ? Me dis pas que c'est mon fiancé.

— Non j'aurais bien voulu mais non. C'était Jenna et j'ai réglé son compte avant qu’elle ne raconte tout au lycée…

— Quoi ? Comment ça se fait que tu n’ai rien dit ?

— Parce que je voulais pas te faire paniquer pour rien.

— Tu aurais du me le dire…

— D’accord. Mais la, elle semble vouloir se venger.

— C’est quoi ce délire, se venger de quoi ?

— Elle… Elle veut tout raconter… à ton fiancé, je pense…

— Quoi ? Non. Hors de question. Où elle est actuellement.

— Je pense que pour le mieux ça serait que tu… te refugie…

— Non. Je ne vais pas me cacher. Ni même changer mes habitudes pour une connasse pareille.

— Alors raconte tout à ton fiancé.

— Tu es fou ? Non. Pas question. Es-ce que je peux voir Jenna.

— Je pense pas que c’est une bonne idée. Je vais régler ça.

— Non surtout pas. Laisse moi le faire. C’est ma vie. Je vais régler…

— Non. Je vais le régler.

— Reste en dehors de ça…. S'il te plaît.

— Elle ne t'a pas contacté alors… je pense qu'elle veut m'atteindre a travers toi. Reste tranquille je vais m'en charger.

Grace soupire lourdement et dit :

— Faisons le ensemble.

Je souris bizarrement.

— Ah quoi tu penses ?

— Rien. Rien. Non…hors de question. Je le ferai seul. 

— Harven, je peux rentrer maintenant. Je peux retourner chez moi.

Je m'avance vers elle.

— Tu ne rentrera pas chez toi, Grace.

Elle fronce les sourcils.

— T'es vraiment bizarre… Harven. J'y vais, on n'a plus rien a ce dire, dit-elle en se tournant.

J'ouvre un tiroir ou se trouve une seringue délicieusement préparer. Quand Garce, s’approche de la porte pour tourner la poignet. Je la pique et elle s'évanouit dans mes bras.

Petite PoupéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant