C'était bien Henry que j'avais retrouvé un vendredi soir dans un bar proche de chez lui. Je ne le trouvais plus aussi ennuyeux que les dernières fois qu'on s'était vu peut-être c'était à cause des verres que je m'étais enfilé.
Ma tête tournait, mais mon esprit était quand même clair même s'il était trouble.
Je vois Harven à la place de Henry.Je souris.
Le bar ferme, nous montons tous les deux dans un taxi.
— Ramène-moi chez toi dis-je en chuchotant à Henry.
Le taxi ne met que 5 minutes pour nous déposer devant le portail de la villa d'Henry.
Il m'offre la porte.
La porte du salon est grande ouverte. En plus de la lumière qui est allumée.
Je vois Harven sur le canapé, nous regardant.
Son père me tire par le bras pour aller rejoindre son fils au salon.
Je vois la mâchoire de Harven se serrer.
Je m'assois je suis trop fatiguée de cette soirée, Henry un peu éméché, reste debout face à son fils.
— Je sais que Grace a peu près ton âge. Mais j'apprécie vraiment sa compagnie. Je ne veux pas te cacher ma relation avec elle, comme si j'étais un adolescent qui faisait une bourde.
— Alors elle va devenir ma belle-mère ?
— Oui dit-il en étant confiant.
Harven rit mais je vois son poings se former.
Je suis à moitié-satisfaite, je m'attendais à une réaction plus virulente de la part de Harven, cela m'a déçu.— Bah Papa, je ne peux pas aller contre tes désirs. Si vous êtes ensemble, je ne peux m'y interposer. Je ne veux que ton bonheur.
Il applaudit.
Je grince des dents mais je fais semblant d'être aussi heureuse que Henry.
— Bon, je reviens je dois aller me vider dans les toilettes, ses verres d'alcool font pisser, c'est pas possible.
Je fais tout pour ne pas afficher mon dégoût face aux paroles d'Henry.
Il tangue puis pars du salon.
Harven se lève et ferme la porte.
Reste quelques secondes face à celle-ci.
Il inspire. Je vois ses épaules monter et descendre.Ses mains tremblent de colère.
J'attrape un oreiller ayant peur de la réaction de Harven.Quand il se retourne, il affiche un grand sourire. Il s'assoit à côté de moi, et pose ses mains sur les miennes.
— Tu es contente ? Ça t'a bien amusé ? Tu peux partir maintenant. Je dirais à mon père que tu avais quelque chose à faire. Tiens, dit-il en sortant quelques billets de sa poche, prends un taxi et rentre chez toi.
Je repousse sa main. Il fronce ses sourcils.
— J'ai bien envie de dormir ici.
Il souffle.
— Grace. Ne…reste pas là. Je ne pourrais pas supporter de…te voir entrer dans la chambre de mon père. Prends cet argent et pars, dit-il en fourrant ses billets dans ma paume.
— Je peux comprendre que tu es perturbé par cette situation, comme moi je l'ai été quand tu faisais barrage aux rencontres que je faisais. Mais il faut que tu t'y fasse, si je ne peux pas rencontrer d'autres hommes, je fréquenterai ton père.
Il me regarde intensément et m'embrasse.
Je tombe en arrière.Il passe une des mains sur mes cuisses, il me mord l'oreille. Je gémis.
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Petite Poupée
RomanceJe suis une petite poupée. Une petite poupée pour les hommes beaucoup plus âgés que moi. Je suis une étudiante en dernière année, ayant des difficultés financières. Alors fréquentés des hommes mariés ou en couple ne me dérangent pas si j'ai mon chèq...