Petite Poupée

Chapitre 2

J'étais dans ce bar, le plaza, j'y allais plus ou moins souvent. Je ne voulais en aucun cas, qu'on me repère – comme une fille qui attrapait ses proies ici. – Non, merci. Je voulais être libre d'aller et venir, dans d'autres clubs et bars. Comme ça il y avait entre-temps de nouveaux clients qui s'ajoutaient à ma liste.

Je me mets à une table ronde pour 4, je m'assois sur un grand canapé rouge, je sirote une boisson, non alcoolisé. Oui je devais garder l'esprit clair.

Pendant que je sirotais mon cocktail non alcoolisé, je regardais autour de moi.

Des groupes d'hommes qui allaient et venaient dans le bar. Certains étaient entassés dans le fumoir du plaza, à boire et à fumer.

Le mixologue qui était face à moi derrière le meuble de bar en bois marronnasse où grouillaient femmes et hommes.

Je pouvais remarquer les femmes divorcées, voulant une seule nuit, d'un coup d'œil, généralement elle avait une jupe ou une robe qui ne manquait pas de montrer leur culotte…si elle en avait.

Des couples passaient devant moi, allant et venant des toilettes, pour faire, je ne sais quoi à l'intérieur.

Et bien sûr, des jeunes hommes à ma gauche, qui n'attendais qu'une chose avoir ne serait-ce une chance de repartir avec une femme cette nuit.

D'autres qui étais plus expérimenté, avait ce regard de braise, qui voulais dire :
Es-ce que tu veux baiser ? Moi oui.

Ha, je souris en buvant une gorgée de mon cocktail.

Puis un homme attira mon attention.
Seul, la tête baissée, il buvait.

C'était la première fois que je voyais un homme prendre un verre dans un bars pour  seulement boire de l'alcool.

Il y avait d'innombrables possibilités de boire :

Chez soi, chez des amis, ou venir avec des amis prendre un verre dans un bars. Mais lui il avait choisi de venir, ici, dans ce bar de jeunes au hormones excitée à chaque shoot.

Il tourne la tête et me regarde brusquement,  je suis tellement surprise et gênée qu'il m'ait remarqué le zieuter du regard, que mes paupières, s'ouvrent et se ferment comme si j'avais reçu des poussière dans l'œil.

Je lui souris et je reprends une gorgée de mon cocktail. La nuit allait être longue, peut-être qu'aujourd'hui je n'avais juste pas de chance, personne n'étais venue me parler.

Je commandais verre sur verre mais rien.

Quand je m'apprête à sortir, un homme alcoolisé vient me barrer la route :

— Hey, où vas-tu comme ça ? Qu'est-ce que tu es belle…tu voudrais pas venir avec moi.

— Non, dégage.

— Qu'est-ce que tu viens de dire sale garce ?

Il me prend le bras, et me serre le poignet.

Putain, non.

— Lâche-moi.

— Tu penses que tu vas t'en tirée comme ça hein ?

Il lève son bras pour me frapper mais l'homme qui m'avait surpris à le zieute tout à l'heure, s'est levé pour intervenir.

— Lâcher la.

— Petit vieux retourne dans ta maison de retraite. Je parle à la demoiselle, elle fait ça difficile mais je suis sûr que c'est une grosse cochonne.

Il lui donne un coup de poings, il lâche sa main de mon poignet, je respire de nouveau.

Tout le monde arrête de parler, seule la musique du bar se fait entendre.