Chapitre 38

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Brandon se relève et fonce sur Harven, il retrouve par terre, au-dessus de Harven, Brandon lui lance plusieurs coups de poings.

Harven, esquisse plusieurs coups mais sa lèvre est fendue par un des coups de Brandon.

— ARRÊTEZ.

Je leur crie d'arrêter mais il continue de se battre.

— Brandon s'il te plaît arrête.

— Je devrais arrêter avec tout ce qu'il m'a fait en plus de vouloir voler ma petite amie dit-il en continuant.

Je ne savais pas si j'étais plus inquiète pour Harven ou pour Brandon. Mais je voulais que ça s'arrête.

Harven le retourne et l'assaille de coups.

— ARRÊTEZ-VOUS.

Harven attrape le cou de Brandon avec ses deux mains.

— J'essaie de reprendre ta petite amie ? GRACE A TOUJOURS ÉTÉ À MOI, dit-il en serrant son cou.

— Harven arrête, dis-je en posant ma main sur son épaule. S'il te plaît arrête, c'est terminé.

Il baisse la tête, retire ses mains du cou de Brandon.

Brandon reprend son souffle.

— Putain dit Brandon.

— Allons s'y dit-je à Brandon en l'aidant à se relever.

Harven de dos, serre ses deux poings.

Brandon s'appuie sur moi pour marcher.

Quand nous sommes dans sa voiture, Brandon me dit.

— Putain mais Harven c'est un taré total. J'ai cru qu'il allait vraiment me tuer.

Je ne dis rien.

— Je suis content que tu n'ai rien, me dit-il.

— Je pourrais pas autant en dire pour toi.

— Ouais, je dois sûrement avoir des bleus un peu partout sur le corps.

Rentrée chez moi, je n'étais en aucun cas, sereine. Harven avait une telle colère en lui, parce que pour une fois, je ne suivais pas ce qu'il me disait de faire.

Je ne crois pas un seul mot qu'il m'ait sorti, ça doit sûrement être un caprice d'un enfant pourri gâté qui n'obtient pas ce qu'il désire. Mais ce désir aussitôt satisfait il me jettera j'en suis sûr.
Il croit m'aimer mais ce n'est pas le cas.

C'est juste la résistance à ces avances qui l'attire.

Je regarde mon frigo, il est presque vide.

Je ressors pour aller faire les courses.
Pendant que je cherche des pâtes dans un rayon , je crois reconnaître le gars qui m'avait donné son numéro mais que je n'avais pas pu joindre, parce que le numéro n'était plus attribué.

Je le regarde, il a une attelle au bras.
Quand nos regards se croisent, il pose immédiatement son panier dans le rayon et cours.

Je le poursuis.

Il sort du magasin et cours tout en regardant si je le suit encore.

Il rentre dans une rue sans issue.

Il se retourne.

— S'il te plaît, va t'en.

— Qu'est-ce qui s'est passé ?  Pourquoi ton bras-

— Ne me pose pas de questions, vas t'en. Je ne veux pas qu'il nous voit ensemble. Il pourrait se faire des idées dit-il à limite de pleurer.

— Qui il ?

Petite PoupéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant