Chapitre 9

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Je guettais avec anxiété l'entrée de l'université. Je marchais prudemment, chaque crie, chaque rire était source de sursaut.

Il fallait que je me cache quelque part, le temps qu'Harven s'installe en cours. Je pourrais à ce moment-là me faufiler.

Mais à l'université il y avait peu d'endroit réellement peu fréquenté. Tous les couloirs étaient fréquentés.

Je marche toujours sur mes gardes, mais je cherche définitivement une cachette où je pourrais me planquer.

Je pénètre dans une partie d'un des couloirs de l'université où il n'y a pas de lumière. Je suppose que c'est parfait.

Dans le noir, on pouvais confondre tout. Et surtout ne reconnaître personne.

J'entends des pas. Je me cache derrière un mur. Les semelles de cette personne frottent le sol et couine légèrement.

Je sens encore sa présence même s'il ne bouge pas. Attend-t-il quelqu'un ?

Es-ce que c'était un lieu où des amoureux venaient pour fricoter?

Je regarde mon téléphone, je vois les minutes défiler. Mais qu'est-ce que cette personne était venue faire ici ? Il n'y a absolument rien ici.

Je décide de sortir ma tête pour essayer d'apercevoir cette personne.

La lumière projette ses halos du dos de cette personne, elle l'entourait. Je pouvais voir sa grande taille. Mais malheureusement pas son visage qui était lui plongé dans l'obscurité.

Je souffle peut-être même un peu trop bruyamment. J'entends des pas se rapprocher de moi. Puis un torse dur touche mon épaule.

— C'était donc là où tu te cachais.

Je reconnais immédiatement cette voix, cette insolence, son arrogance, son ton de supériorité qu'il avait mis quand il avait prononcé cette phrase qu'il arborait maintenant qu'il m'avait trouvé.

Je veux le dépasser pour m'en aller mais il se met sur mon chemin.

— Pousse toi, j'ai pas le temps. Je dois aller en cours.

Il rit.

— Tu penses que je vais te laisser partir alors que tu es là devant moi. Tu me demandes de laisser cette opportunité si réjouissante. Il n'y a personne, tout le monde s'apprête à rentrer en cours. Il ne vont certainement pas nous chercher. Tu es piégé, tu es sous mon emprise.

J'essaie de le repousser mais il attrape mes bras, pour les plaquer sur le mur. Il m'embrasse le cou. Je tremble.

— Arrête mais qu'est-ce que tu fais ? On est à l'université je ne veux pas prendre le risque qu-

— Il y aura personne qui verra ce qu'on fait tous les deux, ou pour nous interrompre.

Il pose ses lèvres sur les miennes, il relâche mes mains.

— Si tu veux partir pour rejoindre ton cours…

Harven déboucle sa ceinture et prend ma main pour la poser sur son entrejambe enflée.

— Tu dois faire quelque chose pour moi.

— Tu peux rêver espèce de connard.

— Alors tu serais en retard ou peut-être même absente. Ce sera la première fois que la fille bizarre sera absente.

Non, il n'est pas sérieux ?

— J'ai aucun problème à attendre ma pipe à 1000 balles. Tu penses que j'ai payé trop cher ?

Petite PoupéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant