Chapitre 43

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— Quoi ? Mais de quoi tu parles ? Non-

— Alors soit de mon côté…soit de notre côté.

— Je suis de ton côté mais je le comprends aussi…

— Arrête de le comprendre, d'avoir de la culpabilité pour lui. Tu es ma petite amie.

— Même si je suis ta petite amie, je ne peux pas être empathique envers lui ?

— OUI parce que c'est ton EX.

On ne dit plus rien pendant quelques secondes.

— D'accord OK il y a pas de soucis, j'arrête…je ne vais plus être compréhensive concernant le comportement de Brandon.

Il sourit. Il sait qu'il a gagné.

— Je vais-

—  Te réinstaller ici ?

Je soupire.

— Il n'a jamais été question de ça.

— Je ne vais pas te laisser seul.

— T'es pas sérieux là ?

— Si très. Reprends tes affaires et revient à la maison.

— Harven….je ne comprends pas pourquoi tu veux à tout prix que j'emménage ici.

— Parce que je l'ai décidé.

— On peut très bien se voir sans forcément…qu'on-

— Il y a un problème avec ça ?

— Non pas vraiment.

— Bah alors…allons chercher tes affaires.

— Tu ne penses pas qu'en vu du pari qu'on a fait dans la voiture….ça risque d'être assez dur… pour toi…non.

Il passe sa main sur ma nuque.

— Pas du tout, je peux très bien me concentrer si tu es là. Je peux réviser, et même m'abstenir d'avoir des envies de te faire l'amour brutalement.

Je tremble.

— Je pense que c'est toi Grace qui risque d'avoir du mal à ne pas me supplier de…

— Pas du tout, dis-je en enlevant sa main de ma nuque.

— Bien voyons, nous allons voir ça.

Nous sommes donc allés chez moi, j'ai pris mes affaires, et dès qu'on est revenu, Harven à commencé à étudier.

Son air sérieux, ses sourcils froncé le rends mignon et terriblement sexy.

Je ne pouvais pas croire qu'il allait arrêter du jour au lendemain nos activités au lit pour ses études.

Non. Non. Non

De plus, Harven et moi nous nous battions pour la première place….alors le perturbé un peu…ne serait un mal pour un bien…

Je souris.

Hum…

Je le fixe, il lève les yeux, nos regards se rencontrent….

— Qu'est-ce qui y a ? Tu as déjà envie ?

— Quoi ? non pas du tout.

En réalité j'avais terriblement envie qu'il me prennent sans ménagement.

Il s'adosse au canapé, se mord la lèvre et me regarde de haut en bas.

— Je sais que t'en a envie.

— Mais qu'est-ce que c'est que ces conneries que tu me sort ?

— Tu as juste à me dire tes envies…et dire que j'ai gagné.

Petite PoupéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant