Chapitre 18

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Ema


4h du matin. J'eu énormément de mal à me réveiller mais bon, quand il faut y aller il faut y aller.

Heureusement, j'avais préparé toute mes affaires la veille. Je me dépêche de m'habiller, rien de mieux qu'un sweat et un jogging pour tenir le voyage et j'avais prévu de me changer à l'arrivée si je n'étais pas trop épuisée.

Une fois prête, je descends manger un morceau, valise en main, avant de rejoindre mon père dans la voiture pour qu'il m'emmène au lycée, le point de rendez-vous. Je mets ma valise dans le coffre avant de me glisser sur le siège passager. J'étais tellement fatiguée que je n'eu pas la force d'engager la conversation.

Une fois arrivé devant le lycée, mon père m'aide à sortir ma valise du coffre avant de me dire au revoir avec un bisou sur le front comme lui seul le fait.

— Ema nous t'attendions.

Ma prof principale. Je compris donc que j'étais la dernière. Je leur laisse ma valise avant de monter dans le bus. Presque 10h de trajet en bus ! L'enfer !

J'allais me diriger vers Ayden lorsque je remarquais que toutes places étaient prises sauf une, à côté de Kyle. Je lança un regard noir à mon meilleur ami qui me répondit d'un haussement d'épaule et d'un sourire plus que satisfait.

Je me dirigeais donc vers la seule place disponible.

— Salut.

— Ema tu vas bien ?

— Super.

Evidemment que c'était ironique. J'allais passer les plus longues heures de route de ma vie à côté de lui. Je sors mon portable afin d'envoyer un message à mon imbécile de meilleur ami.

EMA : T'es un homme mort.

AYDEN : Moi aussi je t'aime Ema. C'est gentil de dire que je suis un homme par contre.

EMA : Imbécile !

AYDEN : Remercie moi au moins.

EMA : Je croyais que tu tenais à ta vie ? Ce serait complètement débile de mourir aussi bêtement.

AYDEN : Oui je tiens à ma vie. Donc à toi. Ma vie c'est toi.

EMA : Je n'arrive pas à savoir si je trouve ça mignon ou complètement nul.

AYDEN : C'est mignon je trouve. Plus sérieusement Ema, c'est pour toi que je l'ai fait. Je pense qu'il serait temps pour vous de vous parler. C'est un mec bien.

EMA : Tu te répètes. Fait gaffe tu pourrais mourir dès que nous sortirons de ce bus.

AYDEN : Ça reste à vérifier. Non sérieux réfléchi à ce que je t'ai dit.

EMA : Abrutit.

AYDEN : Je prend ça pour un oui.

Je ne réponds pas et éteint mon téléphone tout en laissant ma musique activer. Cet idiot réussit quand même à me faire sourir. J'allais l'étrangler, je le savais.

J'étais très fatiguée. Tellement que je m'endormis au bout de cinq minutes. Et comme j'étais côté ranger, c'est sur son épaule que je pose ma tête. Et puis merde hein, après tout c'est pas moi qui veut mettre de la distance. En plus, ça n'avait pas l'air de le déranger plus que ça. Et étrangement, je me sentais en sécurité.

— Ema. Ema !

Je sentais une main secouer mon épaule. J'ouvris les yeux pour découvrir Ayden à côté de moi dans l'allée.

RetrouvailleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant