Chapitre 3

11 4 0
                                    

Ema


Je me réveille à l'hôpital, j'ignore depuis combien de temps je suis là mais ce qu'il y a de rassurant c'est que je ne vois pas Tom aux alentours. Je ne sais pas ce qu'il lui est arrivé d'ailleurs. Tout ce que je me souviens c'est d'avoir tourné le volant vers moi pour faire dériver la voiture et échapper à ce qui m'attendais avec lui et ensuite c'est le trou noir. Je ne me souviens de rien a part d'avoir vaguement entendu les sirènes de l'ambulance.

Je suppose que je me suis rendormi car cette fois-là je me réveille en trouvant mon petit frère et mes parents à mon chevet. Ruby était là elle aussi, elle était là depuis le début. Évidemment j'ai dû répondre à de nombreuses questions notamment celle de mes parents ainsi que des policiers. Je leur ai évidemment tout raconté sur ce qui s'était passé et pourquoi j'avais fait ça.

Etrangement, les policiers se sont montrés plutôt compréhensifs, comme s'il n'était pas à côté de quelqu'un qui avait été à deux doigts d'ôter deux vies en même temps.

Evidemment ils ont répondu que c'était vraiment très dangereux et irresponsable de ma part d'avoir agi comme ça et que j'avais eu de la chance de m'en sortir indemne et que mon geste n'excusait pas entierement ce qui m'a poussé à le faire parce que j'aurais pu me tuer ainsi que Tom.

Je comprenais ce qu'ils disaient mais je ne sais pas s'ils ont vraiment compris ce qui m'attendait avec lui, ce pourquoi j'ai créé cet accident.

Une fois l'interrogatoire terminé, ils me laissent dans ma chambre afin que je puisse me reposer.

Quelques heures plus tard, lorsque l'on m'apporta mon repas du soir, oui la journée est passée vite j'ai dormis la plupart du temps, je reçois un appel Face time d'Ayden auquel je réponds évidemment.

— Salut Ema comment tu vas ?

— Coucou ça peut aller et toi ?

— Ça va mieux maintenant que je peux te voir. Au faite je suis désolé de pas être venu te voir à l'hôpital j'ai eu un empêchement mais c'est pour ça que je t'appelle pour me faire pardonner.

— Ah donc tu m'appelle juste pour te faire pardonner même pas parce que je te manque ? lui répondis-je pour le taquiner.

— Mais non Ema tu le sais très bien.

— Non je ne sais pas quoi ?

— Oh Ema fait pas semblant de ne pas comprendre.

Il marque une pause avant de reprendre.

— Tu sais très bien ce que je veux dire.

— Tu veux pas le dire, d'accord je te pardonne pas alors.

Sur ce je raccroche juste histoire de l'embêter un peu.

J'attendis cinq secondes juste pour voir s'il allait me rappeler, ce qu'il a fait évidemment.

— Bon d'accord je l'avoue tu me manque et t'es la meilleure de mes amies, voilà t'es contente ?

— Ouhou !!!! C'était dur à avouer, pas vrai ? lui dis-je en rigolant.

— Bon tu me pardonne du coup ?

— Non

— Oh...

— Je rigole bien sûr que je te pardonne t'es mon meilleur ami je peux pas t'en vouloir idiot !!

Sur ce, on éclate de rire. Ayden est comme ma famille, il sent quand ça ne va pas sans que je dise quoi que ce soit. Moi amoureuse de mon meilleur ami ? Pfff vous rêvez. C'est Tom que j'aime, bien malgré moi d'ailleurs. Bref avec Ayden on continue de parler pendant plusieurs heures et je fini par lui dire bonne nuit et raccrocher parce que je suis fatigué, oui même si j'ai dormis presque toute la journée...

En cette matinée de Janvier a trois mois pile de mon anniversaire, je suis toujours à l'hôpital à subir des radio parce que même si je n'ai rien, ils veulent s'en assurer. On m'a dit que je pourrais sortir d'ici quelques jours.

En attendant je continue de recevoir les visites de ma famille, de mes amis, même d'Ayden qui c'est décider à venir me voir. Actuellement les seule nouvelles que j'ai de Tom c'est quand je le voit passer devant la porte de ma chambre accompagné d'une infirmière pour aller faire des radios ou je ne sais quoi, j'en ai donc conclu qu'il n'a rien de cassé lui aussi parce qu'il marche normalement de ce que j'ai vu. Bien sûr quand il me voit il ne peut pas s'empêcher de me lancer des regards mauvais évidemment.

Pendant mon séjour à l'hôpital j'ai l'impression que les journées sont toutes les mêmes à répétition.

Arrive la fin de ces journées à l'hôpital, j'attend mes parents qu'ils viennent me chercher sur le parking. Une fois de retour à la maison, Ruby me saute au cou et je manque de tomber en arrière mais heureusement pour moi je heurte le canapé et tombe dessus.

— Ema on aimerait parler avec toi, me disent mes parents en s'installant dans le canapé.

Comme j'allais monter dans ma chambre, je me retourne et m'installe dans le fauteuil face à eux.

— Quoi qu'est-ce qui ce passe ?

— Ecoute on comprends les raisons qui t'ont poussé à faire ça parce que tu ne savais pas ce qui t'attend là-bas et tu as eu peur. Mais tu aurais pu ne pas t'en sortir et nous on en savait rien. Alors j'aimerais que tu nous parles quand ça ne va pas avant de faire des choses comme ça même si là tu n'as pas eu tellement de choix...

Mon père termine de parler et il a les larmes aux yeux, tout comme ma mère. Je sais que je leur ai fait peur mais j'ai agi sans vraiment penser aux conséquences.

— Oui je sais et je vous parlerais mais là j'étais tombé sur lui par hasard et j'ai eu peur et...

Voyant que les larmes me montaient aux yeux, maman s'approcha de moi et me serra dans ses bras.

— On ne t'inquiète pas.

Papa se joignit à nous et on ne fit qu'un câlin tous les trois.

— Eh je suis l'exclu de la famille ou quoi. C'est mon petit frère, Gabriel, qui venait d'entrer dans la pièce Ruby sur les talons.

— Mais nan allez viens là, lui dis-je en éclatant de rire.

Il ne se fit pas prier, il posa Sky sur le sol et se joignit à nous, bientôt suivit par notre cher ami à quatre pattes qui ne voulait pas être exclu visiblement. On éclate tous de rire lorsqu'on la voit s'incruster au cœur de notre petit groupe.

Le lendemain je retourne en cours normalement et tout se passe bien, je retourne quand même faire des radios à l'hôpital toutes les deux semaines pour voir si tout va toujours bien. Cependant un jour avant d'aller en cour, j'ai un mauvais pressentiment...

Je vais quand même en cours normalement, la matinée passe j'avais eu des contrôles surprise presque toute la matinée. Le déjeuner passe, il devait y avoir mon dessert préféré et bien évidemment il n'y en avait plus. Certes, je terminais à 15h mais j'avais quand même eu des contrôles toute l'après-midi. Je pensais que c'était dû à mon mauvais pressentiment de ce matin mais ce n'était rien à côté de ce que j'allais apprendre lorsque j'arriverais chez moi.

RetrouvailleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant