Chapitre 53

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18 décembre 2022,Kylian Mbappé

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18 décembre 2022,
Kylian Mbappé.

Un joueur argentin s'élance pour tirer son penalty, je prie pour que ce dernier le rate mais pour mon plus grand malheur, il le met ce qui signifie que nous avons officialisé perdu.

Je ne réalise pas encore tout de suite, mais en voyant les joueurs argentins courire dans tout les sens sur le terrain et leurs supporters hurler de joies, l'information monte rapidement à mon cerveau et je finis par m'effondrer par terre.

Un énorme sentiment de tristesse m'envahît, je ne veux pas réalisé que c'est terminé, surtout après l'immense parcours que nous avons fait, c'est dur.

Je me sens vide, je ne saurais l'expliquer mais je pense que chaque français qui était devant le match doit ressentir exactement la même chose que moi.

J'ai l'impression d'avoir échoué, j'aurais pû et aurais dû beaucoup mieux faire pour que la coupe reste à la maison avec nous pendant quatre nouvelles années.

Et le fait d'entendre les argentins heureux me rend encore plus mal que je ne le suis déjà.

Je sens une main se poser sur mon épaule mais je ne bouge pas pour autant bien trop anéanti.

... : Ça va aller mon pote, je reconnais la voix d'Antoine.

Antoine : Viens là, il m'aide à me relever et me prends dans ses bras afin de me réconforter.

Ça me touche malgré tout car il doit être aussi triste que moi dans le fond.

Antoine : On peut être fier de nous, nous avons tout donné sur le terrain, me dit-il, on a juste pas eu de chance, il tente de sourire mais n'y arrive pas.

Il continue de me réconforter mais ça ne marche pas, j'entends ce qu'il me dit mais dans le fond, je ne l'écoute pas vraiment, ça rentre et ressort aussi vite.

Voyant que ça ne fonctionne pas, il me reprend dans ses bras avant d'aller je ne sais où, et pour être tout à fait honnête je m'en moque un peu.

Je me laisse à nouveau tomber sur le sol, le regard complètement vide, pendant quelques minutes j'oublie totalement l'endroit où je me trouve, je suis perdu dans mes pensées et elles ne sont vraiment pas très joyeuses.

Moi : Putain, on était si proche du but, dis-je tout bas les larmes aux yeux.

J'aurais temps aimer rendre fier tout les français et encore plus ma famille, Zoélya et par dessus tout mon fils, pouvoir lui dire à mon retour que son papa est une nouvelle fois champion du monde, mais rien de tout ça n'arrivera car nous avons perdus.

Imprévu - Kylian MbappéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant