Chapitre 29

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Warning: On respire

Musique d'Aylee et Knight : Feel it de Michelle Morrone

Knight et Aylee

I'm gonna feel it
Feel it so strong
This is making me alive
You don't even have to say goodbye
I'm gonna feel it
Feel it so strong
This is making me alive
We don't even have to say goodbye

Je vais le ressentir
Le sentir si vivement
Il me rend vivant
On n'a même pas besoin de se dire adieu
Je vais le ressentir
Le sentir si vivement
Il cherche à me rendre vivant
On n'a même pas besoin de se dire adieu


Knight

Ce moment d'émotion et de nostalgie qui vient de se passer avec Aylee m'a juste surpris et maintenant je peine à redescendre, mon fredonnement est plus fort que prévu, et alors qu'elle est parti répondre à son portable, je me mets littéralement à chanter à voix basse la musique d'Hippie Sabotage qui tourne en rond dans mon salon.

Aylee m'a fait part de ses doutes, et honnêtement je ne sais pas quoi en penser. Je suis resté moi-même pendant cet entretien et je n'ai pas montré que j'étais affecté au plus profond de moi par ses paroles. Jamais je ne me permettrai de faire du mal physiquement à Aylee, je ne souhaite pas l'humilier ni contrôler sa vie, je veux juste posé des règles fixes entre nous qui sont marqué en noir et blanc sur la feuille et signé par elle, afin que tout comme moi elle est une part de responsabilité.

Je suis tenté de fumé pour calmer mes nerfs et mes réflexions qui s'amusent à tirailler mon corps mais je ne fais rien. Aylee est déjà bien trop nerveuse et grâce à mon fredonnement elle sait que je le suis aussi, ce qui n'aide pas. Je dois donc montrer que mon état de nervosité est plus que normal et qu'il n'y aucune raison de s'inquiéter, je dois rester calme, à l'écoute, tout en restant intransigeant sur l'essentiel. Mais merde, c'est la première fois que négocier un contrat est si stressant pour moi.

Avec Lael j'étais aussi froid que le métal et dur comme de l'acier, cependant je l'ai laissé parler et posé ses termes que j'ai acceptés volontiers. Nous sortions un soir par mois, et c'est elle qui choisissait. Entre cinéma, bowling, escape game, et simple balade, j'ai permis à Lael d'en savoir plus sur moi, sur ce que je fais, ce que j'aime. J'ai essayé de m'ouvrir et de lui montrer qu'elle n'était pas que ma soumise mais aussi une personne en qui je pouvais avoir confiance et une sorte de confidente.

Mais j'ai rapidement remarqué que notre relation ne marcherait pas. Dès le début Lael n'a pas voulu supprimer la clause qui permet au dominant d'être avec n'importe qu'elle femme même si il avait sa soumise. Elle disait qu'elle comprenait que des fois « elle ne soit pas suffisante ». Elle n'avait donc rien comprit de moi, et cela m'irritait au plus haut point.

Si je l'avais choisi elle c'est parce que j'estimais qu'elle me serait suffisante, je n'avais pas besoin et jusqu'à maintenant d'avoir des partenaires en dehors d'elle. Mais Lael a fait la sourde oreille, elle s'offrait sans se respecter me permettant d'avoir des libertés avec elle qui moi-même me gênait. Avec le temps, je l'ai vu s'effacer complètement, elle perdait de son vraie caractère pour jouer la soumise parfaite ayant sans doute peur que je parte à cause de son comportement.

Mais elle avait tout faux.

Ce que j'ai aimé quand j'ai découvert Lael c'est qu'elle avait la capacité de me sortir de ma carapace, elle m'intriguait et me « forçait » à découvrir le monde même si je me le refusais. Elle était passionné de tout, et aimait sortir, comme resté chez elle, elle rayonnait partout où elle allait, et elle éblouissait la personne que j'étais.

The Thousand and One Roses: The Pink RoseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant