Quand les Dieux rencontrent les fées (Tome 2)

Chapitre 48

Une femme d'une quarantaine d'années entra dans le salon où se trouvait Sting. Il se leva et détailla la femme en face de lui. Elle était la personne la plus hautaine qu'il n'ait jamais rencontrée, rien qu'à son odeur, il le savait. Elle le regarda de haut et avait un sourire au coin. Le soldat la présenta : Catherine Viliou.

- Catherine : je vous en prie, appelez moi Catherine. Je dois dire que vous êtes bien plus mignon que l'autre, et bien plus jeune. Si vous n'étiez pas maître de Sabertooth, vous serez à coup sûr un de mes esclaves, les plus privilégiez bien entendu.

Ils s'asseyent l'un en face de l'autre.

- Catherine : un peu de thé ?

- Sting : ça ira merci.

- Catherine : apportez-nous du thé !

Elle s'en fichait de son avis, la discussion risque d'être compliquée, surtout avec les avances pas du tout subtiles qu'elle lui faisait. Il s'éclaircit la gorge.

- Sting : vous me voyez flatté, mais madame

- Catherine (le coupe) : Catherine ! Tu peux m'appeler Catherine, ou d'autres surnoms tout aussi croustillant si tu préfères.

- Sting (pense) : heureusement que les autres ne sont pas là, ils se moqueraient de moi jusqu'à la fin de ma vie.

- Catherine : le thé !! C'est pour quand ?! Ils sont vraiment lents, c'est insupportable n'est ce pas ?

- Sting : oui, bien sûr

- Catherine : cela se voit que vous êtes un homme compréhensif. Je l'ai su dès que je vous ai vu. Mon mari, lui, se moque bien de mes envies.

- Sting : je suis sûr qu'il vous aime.

- Catherine : oh non et peu m'importe, je ne le porte guère dans mon cœur non plus ! Heureusement que les esclaves sont là pour nous satisfaire n'est ce pas ? Certains ont leur préféré, d'autres nons. Mon mari, pour en revenir à lui, aime bien la petite mage que j'ai ramené il y a de cela quelques semaines. Ah la fouge de la jeunesse... nous avons ça en commun.

- Sting : la mage ?

- Catherine : oui celle aux cheveux verts là ! Je ne sais pas son nom, mais bon peu importe, je suis très contente de mon achat ! Elle a un pouvoir en rapport avec les souvenirs et grâce à elle, je peux me remémorer ma jeunesse passée. Et en plus de cela, comme je vous l'ai dit, mon mari l'aime beaucoup. C'est vrai qu'elle est mignonne. Quand j'y pense, grâce à elle mon mari passe plus de temps dans sa couche que dans mon lit ! Je devrais la remercier pour ça tiens. Garçon !

Le soldat qui avait escorté Sting arriva.

- Catherine : donnez les restes de ce midi à la petite mage.

- Soldat : la petite mage ?

- Catherine : mais oui celle aux cheveux verts !

- Sting : Valia

- Catherine : quoi ?

Sting serra tellement les poings que ses ongles transpercèrent ses paumes. Catherine et le soldat le dévisagèrent. Il respira fortement, essayant de se calmer. Comment... comment des gens comme eux peuvent exister ?! Comment peut-on traiter des personnes de la sorte ?! Valia ne mérite pas ça, personne ne le mérite. Quand il l'a vu, jamais il n'aurait pensé que... les marques sur son cou refirent surface dans l'esprit du blond.

- Catherine : vous avez dit quelque chose ?

- Sting : elle s'appelle Valia !

- Valia : oui ?