Chapitre 9

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J'y crois pas, MDR!

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("petite note de l'auteur":  écoutez cette musique lorsque vous lisez :) :https://youtu.be/DtKXThAkQnk) 

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( Alphonse)

      - Tu parles ! je m'écrie devant la télé du bar, c'est sûr que c'est des effets spéciaux! Une blague, c'était le premier avril, y a quelques jours, mdr!

  - Tu penses?  me demande un vieux avec une bière à la main, pourtant j'en ai vu plein dans la capitale, gamin.

  - Pfft... je soufflle en tournant ma chaise vers lui, c'est juste des cosplayeurs qui ont organisés une convention pleine air et qui sont dans leur monde d'arriéré.

  - Eh, le gosse! Parle mieux des animés et des jeux vidéos! me crie un autre vieux, p'têt un trentenaire qui déprime parce que sa femme l'a quittée.

  - J'ai jamais insulté les animés, mon reuf, ni les jeux vidéos, j'ai juste dit que les cosplayeurs étaient arriérés, me regarde pas comme-ci j'ai fumé la reine d'Angleterre.

  Je paye le verre d'eau que j'ai pris et  dégage de ce bar de mabouls.

  Je marche  dans la rue à demi déserte, puis botte une canette, les mains dans les poches, la capuche sur la tête.

    - Un monde avec des persos d'animés, de jeux vidéos et de bouquins...Je savais que les journalistes étaient pas nets, mais à ce point! C'est sûr, maintenant qu'ils sont en contact avec des dealers!

  Je ricane dès que je prononce cette phrase.

  Je  pars alors dans une ruelle sombre fumer une clope tranquille. Je prends mon briquet fétiche, en mets une  entre mes lèvres et approche la flamme que j'ai réussis à faire.

  J'ai réussis à l'allumer, presque. Je penses que le briquet est quasi vide, punaise. Je vais devoir en acheter un autre, mais pas question de jeter ç'ui-là.

Je retire la cigarette de ma bouche pour souffler des tourbillons de fumée dans l'air.

   Qu'est-ce que ça fait du bien de fumer, à part au début, mais après ça va. Ça libère tellement, que c'en est...magique... Au moins, plus que ces prétendus persos de fictions qui sont apparus de ''nulle part'', mdr.

    Il faisait presque noir, seule la lumière du réverbère au bout de la ruelle me permet encore de voir un chat sale fouiller dans les poubelles avant de marcher vers moi.

  Dès qu'il s'approche trop près , je me mets à ricaner et met un coup de pied vers lui, ce qu'il le fait fuir en miaulant agressivement, qu'est-ce que ça fait pitié...

  Je sort doucement de la ruelle après quelques minutes, et marche la tête baissé dans la rue ou y avait encore quelques rares passants, p'têt des alcooliques, p'têt des SDF, p'têt des gens qui rentrent du travail ou tout simplement des insomniaques au chômage.

Moi, ma camionnette  blanche et mes deux acolytes :D (En Pause)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant