Mon père :Lui, c'est Younès. Je t'ai vendu à lui. Ton devoir c'est juste de lui obéir. Remercie le, grâce à lui t'auras peut être quelque chose à faire de ta vie.
J'ai cru halluciné quand j'ai entendu ses paroles. Quel père pourrait faire ça? Me vendre ?
Moi :Quoi ?? C'est une blague la ? Tu vas pas vendre ta fille.
Mon père: Dépêche toi, va prendre tes affaires. Vous partez dans 10 min.
Moi : C'est hors de question. Ça va pas non ? Vendre ta propre fille pour une putain d'argent, Sale en plus de ça. T'as pas honte?!
Mon père s'est levé et m'a giflé tellement fort que ma tête a fait un looping que j'ai bien senti.
Mon père: Beleh foumouk (ferme ta geule). T'es pas ma famille et tu l'as jamais été. T'es qu'une kehba qui mérite même pas de vivre alors faut bien que tu me serves à quelque chose. Et reparle moi encore comme ça, tu vas aller rejoindre ta daronne.
J'ai entendu le rire de vache d'Ibtissem qui était debout, en train de me fixer.
Ça m'avait fait mal mais j'étais habituée.
J'avais pas le choix et je le savais très bien donc je me suis retournée et je suis allée dans la chambre où j'ai rangé mes affaires dans une petite valise.
J'ai même pas eu le temps de tout prendre, seulement le principal.
De toute façon, j'avais pas non plus une garde-robe de princesse.
Non, que le strict minimum que je me suis débrouillée d'acheter moi même en travaillant dans une boutique en plus des cours.
La boutique !! J'ai vite appelé une collègue pour lui annoncer ma démission et j'ai appelé la fac pour les prévenir d'une petite absence.
Moi qui croyais à ce moment là que ça serait juste une petite absence et que je reviendrais au bout d'un moment.
Je me trompais totalement mais ça je l'ai su que après.
J'ai vite glissé une vieille photo de ma mère et moi et j'ai fermé ma valise.
Mon père: Dépêche toi, sale conne que t'es. On a pas tout ton temps.
J'ai regardé une dernière fois ma petite chambre.
Celle où j'avais de bons souvenirs avec ma mère et de traumatisants avec celui qui me servait de père.
Et, je l'ai fermé, en fermant en quelque sorte le peu d'intimité qui allait me rester pour les prochains mois.
Je me suis retourné et ma sœur était devant.
Ibtissem : Bah alors ? T'es pas contente de partir?
Moi : Ibtissem, je sais pas ce que j'ai pu faire pour que tu me détestes toutes ces années mais sache que je t'aime malgré tout et maman aussi t'aimait.
Ma soeur m'a regardé surprise et s'est retournée vers mon père.
J'ai pensé à ce moment là qu'elle avait peut être Compris mais je l'ai attendu rire.
Donc, elle s'en foutait clairement.
J'ai avancé jusqu'à Younès qui regardait son téléphone à la porte et j'ai entendu une dernière fois la voix de mon père.
Mon père : Fais pas trop ta pute...
J'ai rien dit même si au fond de moi j'avais juste une envie : le gifler.
Mais c'était mon père malgré tout alors j'ai juste suivit Younès.
On est montés dans sa voiture, je suis allée à l'arrière, il a démarré et on est partit.
Ma vie allait changer.
A ce moment là, je ne savais pas si c'était en bien ou en mal.
Mais, j'avais déjà une ptite idée qui m'angoissait.
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Vendue à l'amour de ma vie
Romance"Une seule et même personne hantait mes pensées et c'était lui" Un voyou qui baigne dans le haram et qui a perdu la foi. Une fille brisée et qui espère seulement s'en sortir. L'histoire de Maïssa et Ilyès. Vendue a l'amour de ma vie.