𝐀𝐦𝐚𝐫𝐢𝐞 𝐓𝐎𝐌𝐄 𝟑

𝐋𝐚 𝐟𝐞𝐭𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐕𝐢𝐜𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞 - 𝐈𝐈

Langage commun, Langage elfique (sindarin)

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Je m'éloigne de la table, d'un pas assuré, allant entre les convives. Au détour d'une colonne, je me retourne pour voir le prince me suivre, prenant son temps, entrant lui aussi dans le jeu en ayant bien comprit que s'en est un. Il lève les yeux vers moi, et je souris avant de continuer mon chemin vers la piste de danse. Je croise Eowyn en chemin que je salue d'un signe de tête, étonnant la jeune felme qui ne comprend pas pourquoi je semble aussi "heureuse" de me trouver ici, avant de continuer gracieusement mon chemin. Du coin de l'œil, je l'aperçoit tourner la tête vers levprince qui suit mes trace et elle sourit, comprenant. Je finis par arriver sur un bord de la salle des fêtes, et je me cale sur mon épaule gauche contre un pilier, observant tous ces rohirrims danser dans la joie et la convivialité.

Un frisson me prend quand une main se pose dans la bas de mon dos, remontant jusqu'à mon épaule, me faisant trembler un court instant. Je tourne légèrement mon visage, trop proche sûrement de celui du prince étant donné que je peux sentir son souffle chaud contre ma peau. Sa main gauche vient se caler discrètement dans le bas de mon dos, alors que la droite trace délicatement les courbes de ma hanche droite. Je me recule un peu contre lui, alors qu'il se cale à moitié dans mon dos, se penchant à mon oreille.

Legolas - Et bien, me fuis-tu à présent ?

Son chuchotement rauque me fait vibrer mais je n'en montre rien, abordant un air innocent mais malicieux.

Moi - Je ne fuis pas. Bien au contraire.

Je sens le frisson qui le prend, et il contracte un peu ses muscles, se forçant à ne pas réagir. Je m'applique à ne pas me retourner et planter mon regard dans le sien, ne voulant pas briser cette ambiance. Je passe doucement ma main par dessus la sienne sur ma hanche, approchant mon visage du sien, posant ma tête contre sa joue et son cou.

Legolas - Amarie...

Je sens qu'il se retient, qu'il est entre deux hésitations, probablement semblables à un dilemme. Je souris, mon instinct joueur ayant prit le dessus, bien que je ne sois pas certaine de ce que je fais. J'appuie doucement la courbe de mon dos contre ses hanches, le haut de mon dos rencontrant son torse. Il referme doucement ses bras autour de moi, ses mains se rejoignant entre elles prêts de pon ventre. Je le sens inspirer avant de me chuchoter doucement a l'oreille, d'une voix toujours rauque.

Legolas - C'est un jeu dangereux. Tu ne devrais pas jouer à cela avec moi...

Je sers les dents, tentant de résister au ton qu'il emploi, mais c'est peine perdue. Je sais que c'est un jeu dangereux, d'autant plus chez les elfes étonnement, qui nous cédons rarement aux tentations. Mais je sais qu'avec lui, je ne crains rien. Il ne me fera pas de mal.
Je souris en coin, continuant dans le jeu, le provocant.

Moi - Pourquoi ? As-tu peur de perdre ?

Je souris, le sentant se tendre encore plus. Je me tourne lentement dans ses bras, lui faisant à présent face, ses mains toujours sur mes hanches, me tenant bien trop prêt de son visage. Je peux aisément voir ses yeux azurins se foncer un peu alors qu'il me sonde du regard.

Legolas - Je ne perds jamais.

Moi - Vraiment ? Dommage... parce que moi non plus, je ne perds jamais.

Je me rapproche encore plus de lui, frôlant mes lèvres contre les siennes. Je fais glisser ma main droite sur son torse, laissant l'autre contre sa taille. Je le sens luter, mais je ne compte pas arrêter le jeu. Je rentre dans l'élan soudaun qui me parvient et viens doucement embrasser le bas de son oreille, avant de poser un baiser sur sa mâchoire. Il ressert sa prise sur mes hanches, ne me lâchant pas de son regard brulant de résistance mais aussi de désir, ce qui me perturbe énormément. Alors que je le sens faiblir, mais lutter de toutes ses forces, je pose un baiser à la commissure de ses lèvres, le faisant respirer plus rapidement. Alors qu'il allait s'approcher de moi, je glisse sur le côté, me dégageant de sa prise, m'éloignant vers les danseurs avec un sourire mesquin. Je ris de mon mauvais tour, imaginant son expression.
J'accélère mon allure, me faufilant subtilement entre les danseurs, attirant néanmoins le regard de nombreux hommes. Alors que je contourne un tonneau, une main saisit mon poignet et je me retrouve le dos plaqué contre un torse, un souffle chaud s'écrasant contre mon cou.