Langage commun, Langage elfique (sindarin)
---------------
Je fixe la plafond de la chambre gondorienne, incapable de trouver le sommeil, bien que la fatigue tire mon corps endolori par le combat de la journée. Depuis un bon moment, un sentiment étrange, une drôle de sensation a prit place dans mon cœur et ne me quitte plus. Je fronce les sourcils, souhaitant en trouver l'origine, mais rien ne me vient. Ne tenant plus, je me lève rapidement, grimaçant à cause des courbatures, jetant un rapide coup d'œil au grand lit dans lequel la présence de Legolas manque. J'enfile une cape par dessus ma robe de nuit et me dirige vers mon balcon, respirant l'air frais de la nuit pour m'apaiser. Je scrute l'horizon sombre face à moi, frissonnant quand le léger vent vient caresser mes bras, avant de lever les yeux vers le ciel, un léger sourire aux lèvres. Maintenant que le mal a disparu, les nuages sont partis et laissent voir la belle voute céleste brillant intensément aud essus de nos têtes, tout comme les délicats rayons de la lune. J'ai toujours préféré le doux crépuscule aux journées ensoleillées.
Mais ce sentiment demeure toujours. Je porte la main à mon cœur, stressée, me résignant à aller retrouver mon lit. Au moment où je tire le drap, un grand cognement à ma porte me fait sursauter, et je reconnais sans peine la voix de mon amie Eowyn à travers le bois.
Eowyn - Amarie !
Je me précipite pour ouvrir la porte, et je n'ai le temps de la saluer qu'elle m'attrape le poignet et m'entraîne avec elle, refermant -ou plutôt claquant- la porte de la pièce au passage.
Moi - Que se passe t-il, Eowyn ?
Eowyn - Les soldats, ils arrivent !
Je jette un regard à travers la fenêtre d'un couloir, constatant que la nuit est très avancée, et que le soleil se montrera probablement dans quelques heures. Mais comment se fait-il qu'ils soient déjà ici ? Je ne pose pas plus de question et me mets simplement à courir, croisant quelques servants et soldats dans les corridors faisant de même.
L'air frais nous fouette le visage lorsque nous sortons sur la grande cours, et je ressers les pans de ma cape autour de moi, me recouvrant entièrement. Des bruits de sabots se font entendre alors que des chevaux passent déjà l'entrée de la cité. Grâce à ma vue elfique, je reconnais aisément Aragorn dans l'obscurité, à leur tête. Je ne prends pas le temps de le regarder plus longtemps, mon regard restanr figé sur une silhouette affalée sur un cheval marron, juste à côté. L'homme assis derrière essaie de le retenir d'un bras, lui évitant une chute au moment où il s'arrête.
Eowyn pose une main sur mon avant bras, inquiète, ayant remarqué mon air sidéré, mais ne distinguant pas le visage des hommes comme moi. Au moment où Gandalf nous rejoint, je m'élance en direction des cavaliers, ne voulant le croire. Varhiendil, qui arrive au galop à son tour, saute de son destrier Midas et vient aider le cavalier qui se trouve être Finrod, à descendre le blessé inconscient du dos d'Aduial. Je me laisse tomber à genoux au moment où celui-ci touche le sol, le saisissant dans mes bras.
Moi - Legolas...
Je passe mes doigts sur son visage, dégageant des mèches collées sur son front à cause du sang et de la sueur. Aussitôt des larmes s'échappent de mes yeux alors que je crie de le porter en maison de soin en le voyant éteint. Finrod et Eomer viennent aussitôt saisir son corps avec l'aide de deux autres soldats, et le portent à toute vitesse vers le dit endroit. Je les suis de très prêt, trottinant la main d'Eowyn dans la mienne, la jeune femme essayant de me réconforter tant bien que mal, ayant très bien compris la situation. Pendant notre course, une main saisit mon épaule intacte, Varhiendil se plaçant à mes côtés. Un soulagement me prend en le voyant en assez bonne santé, remarquant tout de même son boîtement et son visage abîmé. Mais ce soulagement est de courte durée.
VOUS LISEZ
𝐀𝐦𝐚𝐫𝐢𝐞 𝐓𝐎𝐌𝐄 𝟑
ParanormalLa bataille du Gouffre de Helm est terminée, mais la guerre ne fait que commencer. Bon nombre d'ennemis se dressent encore face à Amarie et ses compagnons. Le destin de la Terre du Milieu ne tient qu'à un fil. Ils vont tout faire pour que le porteur...
