Langage commun, Langage elfique (sindarin)
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Je descends vers la bibliothèque de la cité où je pense pouvoir trouver le magicien. Une chose me taraude et je dois lui en parler avant notre départ, lui seul pourra me répondre. Les habitants et soldats que je croise en chemin me saluent tous d'un signe de tête, les enfants admirant mon armure ce qui me fais sourire. Arrivée devant les grandes portes ornées de sculptures représentants les branches de l'arbre blanc de la cité, je me dirige sans tarder vers une table reculée, éclairée par une petite lanterne. Le bâton de Gandalf repose contre celle-ci, me confirmant sa présence en ces lieux.
Moi - Gandalf ?
Le mage blanc apparaît derrière une grande étagère, un livre à la main.
Gandalf - Ma chère Amarie. Que me vaut votre présence avec un vieillard comme moi ?
Il rit faiblement me faisant sourire.
Moi - Gandalf, une interrogation demeure en moi depuis un moment, et je ne puis y trouver réponse.
Il s'assoit sur la chaise, posant le livre, s'appuyant contre son bâton et m'écoutant avec attention.
Moi - Ce soir-là, à Edoras... ce que j'ai vu dans le Palantir...
Le mage baisse les yeux à l'évocation de ce sujet, tout comme moi, cet épisode me rappelant durement la vision concernant Legolas. Mais c'est de l'autre que je souhaite parler.
Moi - J'ai beau chercher au fin fond de mes souvenirs, de mes connaissances, je ne parviens pas à comprendre.
Gabdalf se redresse et effectue une petite marche, longeant les étagères de la grande bibliothèque, comme il le fait toujours quand il réfléchit. Je le suis, récupérant le livre qu'il a laissé sur la table, marchant à la même allure que lui, venant me caler à ses côtés.
Gandalf - Il ne s'agit pas là d'un souvenir, mais d'un fragment du futur... ou d'un éventuel futur.
Je feonce les sourcils, ressongeant aux paroles de Sauron et à la vision de Pipin.
Moi - Que cela signifie t-il pour moi ? Que devrai-je faire ?
Gandalf - Le mal est présent constamment. Invisible mais nuisible, peut importe sa forme... et parfois, il n'est qu'un aspect possible pour y mettre un terme...
Il tourne la tête vers moi avec un petit sourire.
Gandalf - Vous saurez au moment venu.
Nous nous arrêtons et je souris au mage, lui tendant son livre.
Moi - Je ne me lasserai jamais de vos paroles énigmatiques.
Gandalf - Je le crains fort.
Je le remercie et le laisse à ses occupations, songeant à ses paroles. J'expire un coup, m'arrêtant debout dans la rue, regardant droit devant moi. Comme il l'a si bien dit, je verrai sans doute au moment venu. J'espère simplement que je saurai quoi faire, à ce moment là. Je décide de me libérer de ces pensées entêtantes et de monter dans les jardins de la place de la salle du trône. Au sommet, je retrouve étonnamment Varhiendil, debout à côté de l'arbre blanc, seul.
Moi - Tout va bien, melon nîn ?
Il se retourne d'un seul coup, ne m'ayant pas entendu, ce qui me fais sourire mais qui m'inquiète aussi un peu. Il devait être plongé dans ses pensées pour ne pas m'avoir senti. Comme moi à de nombreuses reprises d'ailleurs.
Moi - Je parviens à te surprendre, à présent.
Varhiendil - En effet.
Je fronce les sourcils, voyant bien qu'il ne semble pas d'humeur taquine. Il sait que je le regarde mais ne tourne pas le regarde vers moi, le laissant braquer sur un point fixe au loin. Je décide de me poser à ses côtés, laissant un silence planer entre nous.
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𝐀𝐦𝐚𝐫𝐢𝐞 𝐓𝐎𝐌𝐄 𝟑
ParanormalLa bataille du Gouffre de Helm est terminée, mais la guerre ne fait que commencer. Bon nombre d'ennemis se dressent encore face à Amarie et ses compagnons. Le destin de la Terre du Milieu ne tient qu'à un fil. Ils vont tout faire pour que le porteur...
