𝐃𝐞𝐜𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫𝐭𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐝𝐢𝐟𝐟𝐞𝐫𝐞𝐧𝐭𝐞𝐬 𝐟𝐨𝐫𝐦𝐞𝐬

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Langage commun, Langage elfique (sindarin)

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Le couché du soleil arrive rapidement, les heures étant passées à une vitesse folle. Je m'étire légèrement, détendant mon dos, observant cette vingtaine de femmes parler bruyamment entres elles, révisant tout ce que nous avons pu répéter depuis ces heures. La première leçon de la journée, qui consiste à appendre le nom et la fonction de chaque arme, leur matériaux et quand s'en servir dans une bataille a durée assez longtemps. Le jeune Ehran avait pesté de ne pas pouvoir passer à la pratique tout de suite mais il s'est bien vite ressaisit, bien heureux de connaître tout cela à présent.

Moi - Bien. Mesdames.

Toutes cessent leur discussions et se placent face à moi, des parchemins et des armes dans les mains. Merry et Ehran qui s'apprécient beaucoup maintenant, s'avancent devant et s'assoient au sol.

Moi - La nuit pointe le bout de son nez. Nous allons cesser les leçons pour aujourd'hui.

Des soupires et des murmures de déceptions se font entendre ce qui me fait sourire, car cela témoigne de leur fort désir d'apprendre.

Moi - Vous apprenez bien et rapidement. Je suis fière de vous.

Elles se sourient entre elles, heureuses, alors qu'Eowyn brandit son épée pour les encourager.

Moi - Demain, nous commencerons la pratique, car comme vous le savez, nous n'avons pas beaucoup de temps.

Elles hochent la tête, concentrées et impatientes d'être au lendemain.

Moi - Je veux que demain, vous soyez toutes ici quand le soleil frôlera le flan de la montagne blanche.

Elles tournent la tête vers la montagne enneigée et hochent la tête.

Mo - Je vous conduirai ensuite au terrain que j'ai sélectionné pour votre entraînement, à l'abri des regards. Bonne soirée à toutes et à tous.

Les discussions reprennent tandis qu'elle ramassent leurs affaires, se dépêchant de rejoindre leur domicile avant que les hommes ne s'aperçoivent de leur absence, et que les rondes nocturnes ne commencent. Une fois le jardin vide, restant seulement Eowyn et Merry, je récupère les derniers parchemins et les dernières épées que je cache subtilement avec leur aide.

Moi - Eowyn ? Par ailleurs, à qui appartient ce jardin ?

Eowyn - A la doyenne du village. Une charmante femme qui a acceptée de nous prêter sa parcelle, ne t'en fais pas.

Moi - Il faudra que je la remercie.

Eowyn - Je peux demander à mon oncle de bien vouloir l'inviter au dîner de ce soir. Étant la doyenne, il ne posera pas de question.

Merry - Oh oui ! C'est une merveilleuse idée !

Je ris avec la jeune femme, sachant que le hobbit n'a retenu que le mot "dîner", mais j'hoche la tête.

Moi - En effet, cela peut être une bonne idée. Merci Eowyn.

Celle-ci me sourie et prend mes mains dans les siennes, symbole de soutient, avant de quitter l'endroit suivie de Merry. Je sors également, fermant avec un crochet le jardin caché, avant de m'assoir dans la rue, contre la maison de la dite doyenne. Celle-ci habite très en contrebas, étant la dernière maisonnette, donnant ainsi une vue montante sur le village à ma gauche. Je regarde autour de moi, les bras sur mes jambes écartées, jouant avec le poignard que m'a offert mon père. Tout semble calme, alors que quelques instants plus tôt, les allées étaient remplies de femmes rentrant en douce chez elles. Les rires de enfants se font entendre dans les maisons les plus proches, alors que les autres témoignent de leur occupation seulement avec la lumière traversant les vitres et la fumée s'échappant des cheminées, signe d'un bon repas en train de cuir. Je regarde ensuite le château qui se trouve au sommet, Eowyn et Merry passant à l'instant ses portes. J'imagine mes amis à l'intérieur, mangeant et riant, saluant la venue de la princesse et du hobbit. J'imagine Finrod et Varhiendil se moquer intérieurement de Legolas et Gimli probablement encore en train de se taquiner, et Aragorn qui les regarde de loin, en compagnie d'Eomer et des doux regards d'Eowyn. J'imagine aussi Theoden, assis sur son trône, qui observe joyeusement ses convives, pensant tout de même aux batailles à venir et a sa rancœur envers le Gondor.

𝐀𝐦𝐚𝐫𝐢𝐞 𝐓𝐎𝐌𝐄 𝟑Où les histoires vivent. Découvrez maintenant