𝐋𝐚 𝐜𝐞𝐥𝐞𝐫𝐢𝐭𝐞 𝐝𝐞 𝐆𝐫𝐢𝐬 𝐏𝐨𝐢𝐥

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Langage commun, Langage elfique (sindarin)

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Le lendemain, je m'éveille lentement, repensant durement aux évènements de la veille. Je chasse ces sombres images et souris, en sentant le corps chaud du prince derrière moi qui dort encore. Je me tourne lentement, ne voulant pas le réveiller, lui faisant alors face. J'observe ses traits détendus et serins qui m'ont fait chavirer. Quelques mèches blondes tombent délicatement devant son visage alors que son torse se soulève doucement au rythme de sa respiration. Je passe ma main le long d'une petite mèche avant de la replacer à l'arrière de sa tête, l'effleurant a peine. Cela suffit quand même à le réveiller, puisqu'il se met à bouger un peu, ouvrant doucement les yeux, avant de se les frotter avec une main. Il finit par poser ses yeux sur moi, me détaillant avant de me sourire, passant son bras gauche sur ma hanche.

Legolas - Bonjour...

Moi - Bonjour ernil nîn... Je suis désolée de t'avoir réveillé.

Legolas - Ne sois jamais désolée avec moi.

Je souris tandis qu'il caresse doucement ma joue, avant de regarder par la fenêtre pour apercevoir les premiers rayons du soleil traverser les vitres. J'entreprends de me lever, mais à peine ai-je commencé à me redresser que l'elfe me rattrape par la taille et me tire de nouveau dans le lit, contre lui. Je ris légèrement, passant mon front contre le sien, tandis qu'il tient d'une main mon poignet, de l'autre ma hanche.

Moi - Legolas...

Legolas - Restes encore un peu.

Voulant le taquiner, je me penche en avant, me tournant un peu de profil, avant de l'embrasser doucement et tendrement, je le sens sourire contre mes lèvres et sa prise se dessert légèrement. Je finis par mettre fin au baiser, regardant ses beaux yeux bleus en souriant avant de me lever rapidement, le prenant par surprise, mais il ne bouge pas. J'enfile une robe de chambre tandis qu'il grogne, mettant se tête dans l'oreiller. Je ris devant son cinéma avant d'aller à la salle de bain me préparer. Je me change rapidement, revêtant ma tenue habituelle de voyage qui, je le remarque, en plus d'avoir été lavée a été recousue a quelques endroits. Je ressors et refais mes tresses devant le miroir, alors que le prince se décide enfin à se lever. Il remet sa cape autour de ses épaules, remettant quelques mèches de cheveux rebelles en place, avant de m'embrasser le front en passant et de sortir de la pièce, retournant dans la chambre commune des hommes pour s'habiller.

Quelques minutes plus tard, quelqu'un toque à la porte. Je souris, allant ouvrir, mais une légère expression de surprise s'affiche sur mon visage en découvrant Finrod. Il sourit malicieusement, ne manquant pas de sauter sur l'occasion.

Finrod - T'attendais-tu peut-être à voir quelqu'un d'autre ? Tiens, maintenant que j'y pense, il nous manquait quelqu'un, ce matin au réveil.

Moi - Je ne vois absolument pas de quoi tu parles.

Finrod - Comme d'habitude.

Il rit ouvertement tandis que je lui tape gentiment le bras.

Finrod - Je venais te prévenir que le roi est dans la grande salle. Gandalf souhaite que nous nous entretenions tous avec lui.

J'hoche doucement la tête, me doutant très bien de quoi il s'agit. Le brun suit semble comprendre mes pensées sert une main sur mon épaule, avant de me prendre contre lui. Je fais de même, lui tapotant le dos, chassant les penséesde la veille. Même si hiérarchiquement, j'ai un rang supérieur au leur, nous ne nous montrons jamais de marque de différence, sauf en publique, mais je n'en ai cure la plus part de temps.
J'attrape le poignard que m'a offert mon père avant d'y aller, et je le cale dans ma ceinture. Je pars à le suite de mon ami et nous nous dirigeons vers la salle où les autres doivent sûrement nous attendre. Arrivés devant, nous apercevons Varhiendil dans un coin sombre qui semble nous attendre. J'avale un peu ma salive de travers, cette vue me rappelant l'ancienne époque dans laquelle nous manquons parfois de retomber. On ne cesse pas d'être soldat de l'ombre du jour au lendemain... Il nous salue d'un hochement de tête, avant de faire les mêmes gestes que Finrod et de me serrer contre lui un instant, m'encourageant.
Le blond se plaçant à ma droite et le brun à ma gauche, nous nous dépêchons d'entrer, attirant le regard de tous nos compagnons présents, en plus du roi, d'Eomer et de quelques gardes dans les coins. Legolas est debout à côté de Gimli assis à une table, Pipin et Merry en face d'eux. Gandalf, lui, marche de mong en large de la salle, soucieux, tandis qu'Aragorn est debout aux côtés d'Eomer, près du trône. Le mage relève les yeux vers moi en nous entendant arriver et je le fixe, comprenant ses pensées. Il hoche simplement la tête avant de se détourner. J'adresse ensuite un salue de tête à Theoden qui me le rend.

𝐀𝐦𝐚𝐫𝐢𝐞 𝐓𝐎𝐌𝐄 𝟑Où les histoires vivent. Découvrez maintenant