𝐋𝐞 𝐏𝐚𝐥𝐚𝐧𝐭𝐢𝐫

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Langage commun, Langage elfique (sindarin)

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L'air frais de la nuit souffle sur nos visages, sans que cela ne soit pour autant désagréable. C'est même satisfaisant, apaisant. La lune brille au dessus de nous, les rayons se posant doucement sur nos visages. Legolas qui a rabattu sa capuche sur sa tête -étant allés chercher nos capes avant de sortir- se penche vers moi, m'encerclant de ses bras musclés. Je ferme les yeux, profitant de ce moment de calme rien que pour nous. Nous entendons les rires derrière nous, provenant de la salle des fêtes que nous avons délaissés plus tôt. Nous avons une belle vue sur le plaines d'ici que je parcours du regard, en scruttant les courbes dans la nuit plutôt claire pour une fois. Un frisson me prend soudainement et je sens Legolas se reculer, saisir ma capuche et la tirer délicatement sur mes cheveux, resserant ensuite les pants de ma cape sur mes épaules, avant de me reprendre dans ses bras, m'entourent pour me réchauffer. Je souris et penche la tête en arrière, déposant un petit baiser sur sa mâchoire.

Moi - Je ne me souviens pas avoir participer à un aussi grand banquet.

Legolas - Moi non plus.

Moi - Même chez nous, c'est assez rare d'y retrouver tout le peuple.

Il hoche la tête confirmant mes dires. Il me regarde ensuite du coin de l'œil avant de rajouter avec un sourire.

Legolas - L'alcool des Hommes n'est pas si mauvais.

Je ris, imitée par lui, repensant aux scènes du nain qui doit probablement bien dormir à l'heure qu'il est. Je souris, même si le prince ne peut pas me voir, et je me tourne face à lui, toujours dans ses bras.

Moi - Je vais aller dormir, je commence à me sentir fatiguée. Bonne nuit, Legolas.

Legolas - Bonne nuit meleth nîn.

Je souris et l'embrasse tendrement, avant qu'il ne me libère de son étreinte et que je ne m'éloigne tranquillement vers ma chambre. Je rentre bientôt dans celle-ci, fermant la porte en un claquement la femrant à clé, avant de me changer rapidement et de me laisser tomber sur les draps, sombrant rapidement dans un sommeil profond mais réparateur.

Je me réveille en sursaut, serrant ma poitrine d'une main, m'appuyant sur l'autre pour me redresser, haletante. Je regarde ma chambre baignée dans le noir mais elle est vide et rien n'a changé. Pourtant, l'affreuse sensation qu'on me comprime les poumons ne disparaît pas. Une douleur au ventre me prend, alors que je commence à trembler. Je remrends difficilement mon souffle et regarde par la fenêtre pour constater qu'il fait encore nuit. Je me lève rapidement, restant dans ma petite robe blanche de nuit, revêtant la cape verte que mes grand parents nous ont confié et enfilant des petites chaussures. Je sors rapidement de ma chambre, fermant sans bruit la porte, avant de me diriger à grands pas vers l'extérieur, ayant besoin d'air frais et d'espace. Je rabats ma capuche sur ma tête, me frottant les bras pour me rechauffer et me rassurer. L'air frais de la nuit est toujours présent, plus prononcé encore qu'il y a quelques heures. J'inspire grandement, tentant de m'apaiser, ce qui fonctionne légèrement. Mais une présence étrange se fait toujours sentir. Inquiète, je parcours les plaines du regard, cherchant aveuglement quelque chose qui cloche. Tout à coup, une main se pose dans le bas de mon dos, me faisant sursauter. Je me retourne rapidement, prête à me défendre, mais je cesse aussitôt mes mouvements en apercevant l'elfe sylvestre dissimulé sous sa cape qui lève une main comme pour montrer un gage de paix.

Moi - Excuses-moi, je ne t'avais pas entendu arriver.

Legolas - Ce n'est rien, ne t'inquiète pas. Tout va bien ?

𝐀𝐦𝐚𝐫𝐢𝐞 𝐓𝐎𝐌𝐄 𝟑Où les histoires vivent. Découvrez maintenant