𝐀𝐦𝐚𝐫𝐢𝐞 𝐓𝐎𝐌𝐄 𝟑

𝐋𝐞 𝐜𝐨𝐦𝐛𝐚𝐭 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐕𝐢𝐜𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞

Langage commun, Langage elfique (sindarin)

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Dans un puissant rugissement, Sauron fond sur moi, l'aigle sur lequel je suis l'évitant juste à temps, avant de charger à son tour. Je fais tourner mes lames dans les airs, réussissant à blesser le dragon à la patte en passant juste en dessous de lui, le faisant pousser un cri de douleur et de rage. Il grogne et me fixe de ses yeux sombres dans lesquels semblent danser des flammes ardentes. Je lance l'aigle à sa poursuite, évitant ses jets de flammes, essayant de le blesser autant que possible. Handicapée par la distance, je me résigne à ranger les dagues et saisir mon arc, encochant plusieurs flèches, visant la bête. Au moment où celui-ci ouvre la gueule pour cracher ses flammes, j'en décoche deux qui, sous mon regard étonné, s'illuminent d'un éclat doré et fondent encore plus vite que la normale sur notre ennemi qui les reçoit dans la gorge, se débâtant ensuite pour s'en débarrasser, luttant contre la douleur. Fière de mon coup qui l'empêche à présent de cracher son feu, je cherche rapidement une faille tandis que l'aigle me fait faire le tour du dragon qui vole en stationnaire, remuant pour se libérer des flèches. Je remarque alors qu'à une de ses pattes, il lui manque une griffe. je songe aussitôt à ce jour là, des milliers d'années plus tôt, quand Isildur eu tranché le doigt de Sauron, lui arrachant l'anneau en même temps.

Je n'ai le temps de l'observer plus longtemps, le dragon revenant aussitôt à l'attaque, me prenant de vitesse. Je retiens un cri quand je sens une griffe se planter dans mon épaule gauche, avant que je ne plante ma dague dans la patte de Sauron, lui faisant lâcher prise. Je plaque aussitôt ma main sur mon épaule, avant de constater que le sang ne coule heureusement pas à flot. Je grogne, essayant de l'attaquer de nouveau sans grand succès, maintenant handicapée à l'épaule.
Je continue d'éviter les attaques du monstre, cher hant désespérément un moyen de le vaincre. N'importe quoi.
Une idée, aussi folle soit elle, me vient alors que tête. Il me faut une corde. Je pousse alors un très long sifflement, espérant que mon plan fonctionnera, avant de laisser le dragon me prendre en chasse pour gagner du temps, l'aigle volant à toute vitesse pour l'éviter. Je pivote un coup à gauche, un coup à droite, zigzagant entre les falaises du Mordor. J'aperçois un passage étroit dans lequel je m'engouffre à la dernière minute, bloquant un instant la bête noire qui rugit, avant de m'élancer en direction du sol, rejoignant l'endroit où nous sommes arrivés ici, au delà du champ de bataille. Je sens le corps de Sauron revenir vers moi, sortant des terres du Mordor, voulant au dessus des Portes Noires encore débout malgré l'effondrement.
Un hennissement retenti alors, tandis qu'une silhouette au sol galope à la vitesse de l'éclair dans notre direction. Je peux voir des hommes dans le grotte voulant s'élancer pour retenir le cheval, mais plusieurs des mains de mes compagnons les en empêche, reconnaissant le cheval. Je souris, mon sifflement ayant été entendu. J'étais certaine que l'étalon se serait pas parti loin. J'effectue un demi tour pour passer derrière l'animal, descendant au niveau du sol, toujours en vol. Maeg hennit en me voyant, se rapprochant au maximum de l'aigle qui vole à ras du sol. Quelle belle image de voir un aigle et un étalon voler et galoper côte à côte. Je ne réfléchis pas plus longtemps avant de me pencher, me retenant seulement d'une main au plumage de l'oiseau qui essaie de se positionner de façon à me faciliter la tâche. Je tends le bras et saisis la corde trônant toujours sur ma selle accrochée à Maeg, avant de chuchoter des remerciements à me cheval qui s'éloigne aussitôt vers la grotte.

Au moment où le dragon arrive sur nous, l'aigle s'élance dans un grand effort et pique vers le ciel, évitant l'attaque de la bête qui manque de s'écraser au sol. J'expire un coup, me concentrant, fermant les yeux, attendant le bon moment, alors que le monstre derrière moi se rapproche de plus en plus. A l'instant où je le sens prêt à attaquer, les pattes tendues vers moi, je tire sur le plumage de l'aigle qui monte, se retournant sur le dos, avant de retomber en piqué derrière le dragon qui ne c'est pas arrêté, surprit. Je déroule la corde que je tiens toujours dans ma main et la lance vers sa patte, s'enroulant autour de celle-ci, un petit filament doré glissant en même temps le long de la corde, qui lui vient se ficher à l'endroit il manque une griffe. Soudainement, une vision me revient, sans que je ne sache pourquoi. Je vois dans mon esprit défiler les images de ce soir là, où le Palantir c'est retrouvé dans mes mains, Sauron torturant mon esprit. Un image du futur m'était alors apparut. Un dragon noir face à moi. Un dragon dont une lueur doré brillait au niveau du cœur, mais également à la patte. C'était la fin de cette image que j'ai eu en tête.
Je comprends alors, et regarde la clé autour de mon cou, un symbole d'or étant apparut. Les Valar m'indiquent quoi faire. Varda m'a montré la voie ce jour-là. Mais je ne sais comment y parvenir une nouvelle fois.