𝐀𝐦𝐚𝐫𝐢𝐞 𝐓𝐎𝐌𝐄 𝟑

𝐋𝐚 𝐟𝐞𝐭𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐕𝐢𝐜𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞 - 𝐈

Langage commun, Langage elfique (sindarin)

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Eowyn me prend la main, me sortant de mes pensées, et me tire vers les portes déjà grandes ouvertes. Je souris, car pour une fois, je me sens plutôt excitée et amusée à l'idée de me rendre à une fête, me surprenant moi-même. Je sers la main de la jeune femme, qui me sourit grandement, visiblement tout aussi impatiente que moi.

Alors que nous passons les grandes portes, bon nombre de regards se tournent vers nous, me gênant un peu, me ramenant à la réalité. Les hommes à côté desquels nous passons ne se gênent pas pour nous détailler, et même parfois nous siffler, ce qui m'agace plus qu'autre chose. Je souris pour moi-même, posant discrètement ma main contre ma cuisse droite où y trône un petit poignard caché, me rassurant automatiquement. Bien évidement, Eowyn a remué ciel et terre pour que j'en fasse abstraction et que je ne le porte pas pour le banquet, mais je suis catégorique sur ce sujet. Je ne me déplace jamais sans arme.

Je me faufile comme je le peux entre ces nombreux convives, la princesse m'ayant laissé pour aller aux côtés de son frère et de son oncle. Balayant la foule du regard, j'essaie avec peine de repérer un de mes camarades. Finalement, c'est le grand bâton blanc du magicien qui attire mon attention. Je m'avance vers lui avec un sourire, alors qu'il regarde en fumant sa pipe, Pipin et Merry danser et chanter, debout sur une table, entourés de nombreux hommes.

Moi - Gandalf !

Le magicien sursaute quelque peu, avant de se tourner vers moi tout sourire.

Moi - Pardonnez-moi.

Le magicien ne relève pas et se contente de me regarder, amusé.

Gandalf - Et bien, ma chère, ne profitez-vous dont point de la fête ?

Je ris face au ton malicieux qu'il a employé, connaissant très bien mon ressenti au beau milieu de ce bain de foule.

Moi - Vous êtes le seul que j'ai entrevu !

Il rit légèrement, me confiant qu'il n'aime pas non plus les grandes fêtes de ce genre. Nous faisons tous le silence quand le roi se lève de son trône, commence son petit discours, tandis qu'Eowyn lui porte une coupe de vin.

Theoden - Ce soir, souvenons-nous de ceux qui ont donné leur sang pour défendre le pays ! Saluons les morts victorieux !

- Gloire !

Nous buvons tous une gorgée de notre coupe où de notre chope après cette acclamation. Pour ma part, c'est la première fois que je goûte à du vin rohirrim, et cela n'est pas mauvais à vrai dire.

Finrod - Amarie !

Mon ami brun se dirige vers nous sa coupe à la main, tout sourire, suivit de Varhiendil qui pose une main amical sur mon épaule.

Finrod - Troisième fois de notre voyage que tu te présente en robe !Remarquable !

Moi - Oh, tais-toi veux-tu ?

Nous rions tous les trois alors que Gandalf semble de nouveau septique.

Moi - Tout va bien Gandalf ?

Il se contente de garder son regard fixé sur les deux hobbits qui chantent. Je me tourne alors vers les deux petits, écoutant les paroles.

Vous pouvez chercher loin,

Boire, boire dans tous les coins,

Jamais bière n'aura si bon goût,