Langage commun, Langage elfique (sindarin)
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Retardés par les évènements de ce matin, Aragorn, avec l'approbation de Gandalf, a décidé de repousser notre départ au lendemain, étant déjà en milieu d'après-midi au vu de la position du soleil. Je n'ai pas été la seule à ne pas être contente de cette nouvelle, mes deux amis étant de mon avis. Nous voudrions en terminer au plus vite, mais la décision du dunedain est compréhensible. Et surtour formelle. Nous partirons le lendemain matin.
Ayant décidé de troquer mon armure pour ma tenue de voyage habituelle, je déambule dans les jardins, essayant de m'occuper l'esprit.
Faramir - Vous ne me semblez pas ravie.
Le frère de Boromir s'arrête à ma hauteur tandis que je croise les bras, restant le regard fixé en face de moi, amusée tout de même de le retrouver ici.
Moi - Cela se remarque tant ?
Faramir - Non, bien entendu, je l'ai simplement deviné avec de la chance.
Je souris, secouant la tête, avant de finalement tourner la tête vers l'homme.
Moi - Comment allez-vous ?
Faramir - Je me sens on ne peut mieux.
Moi - Belle nouvelle, dois-je dire dans ce cas. Participerez-vous au combat de demain ?
Son regard se renferme un peu, comme tout le monde sur ce sujet.
Faramir - Sans vouloir vous offensez, je crois avoir vu assez de bataille. Je pensais être de cela, mais je me suis rendu compte que ma place n'était pas ici.
Moi - Je comprends tout à fait votre choix. Dans notre monde, tous semblent être dévoués au combat et aux armes... mais une fois que nous y touchons, la sensation est bien différente que celle que nous pouvions imaginer.
Le gondorien me regarde un instant avant d'hocher la tête.
Faramir - Vous semblez savoir de quoi vous parlez.
Je souris, amusée qu'il reprenne ses prores mots.
Moi - Disons que nous sommes tous surpris à un moment donné, de la position dans laquelle nous nous retrouvons dans certains combats. Nous ne sommes plus certains d'être bien à notre place.
Il tourne la tête vers moi avec un sourire non dissimulé.
Faramir - Mais vous l'êtes encore.
Je lâche un rire, reprenant ses mots.
Moi - Je le suis encore, et je le serai toujours.
Faramir - C'est là une bonne chose, d'après moi. Ce monde a besoin de soldats comme vous, qui savent ce qui les attendent, et qui sont prêts à le vivre.
Moi - Et je pense que ce monde a également besoin d'hommes comme vous, qui prenez des décisions judicieuses, même si contraires aux traditionnelles. Vous dîtes que je sais ce qu'est être un soldat, mais un soldat n'a pas lieu d'être sans homme comme vous derrière.
Il me regarde avec un sourire sincère que je lui rends.
Moi - Vous seriez un bon dirigeant, Faramir.
Faramir - Je laisse volontiers ce rôle à Aragorn, mais vos mots me touchent.
Moi - Sachez qu'ils sont vrais, mon ami.
Je le salue d'un signe de tête qu'il imite aussitôt et m'éloigne vers la salle du trône, calmée. La journée déclinant rapidement, je me décide à aller voir Aragorn. Deux gardes ouvrent les grandes portes à mon passage et je rejoins le dunedain qui se trouve toujours dans la salle du trône.
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𝐀𝐦𝐚𝐫𝐢𝐞 𝐓𝐎𝐌𝐄 𝟑
خارق للطبيعةLa bataille du Gouffre de Helm est terminée, mais la guerre ne fait que commencer. Bon nombre d'ennemis se dressent encore face à Amarie et ses compagnons. Le destin de la Terre du Milieu ne tient qu'à un fil. Ils vont tout faire pour que le porteur...
