𝐃𝐮𝐧𝐡𝐚𝐫𝐭

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Langage commun, Langage elfique (sindarin)

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Le lendemain, la faible lueur du soleil levant sonne le départ pour tous. Je termine de ranger mes affaires après m'être réveillée il y a une heure dans les bras du blond. J'estime qu'il ne nous reste plus que quelques heures de chevauchée avant d'arriver. Harnachant de nouveau Maeg qui semble heureux d'en finir au plus vite, je sursaute quand une main se pose sur mon épaule, étant plongée dans mes pensées et n'ayant pas senti l'homme arriver.

Eomer - Excusez-moi, je ne voulais en aucun cas vous faire peur.

Je souris au rohirrim, lui signifiant que ce n'est rien.

Eomer - Le roi vous fait quérir.

Je fronce les sourcils mais pars tour de même à la suite de l'homme. Ce dernier, rarquant mon étonnement, apporte une explication.

Eomer - Il souhaite que vous soyez en première ligne pour la fin de notre cheminement.

Moi - Soit, je serai à l'avant.

Il me remercie avant de s'éloigner tandis que je me demande pourquoi le roi me souhaite en tête du cortège. Je ne me pose pas plus de question et me presse de le rejoindre, longeant les rangs de nouveau formés par les soldats.

Moi - Vous m'avez demandé, roi Theoden ?

Theoden - En effet. Je vous souhaite à nos côtés pour la suite.

J'hoche simplement la tête, bien que surprise.

Moi - Puis-je vous en demander la raison ?

Le roi le considère un instant avant de répondre.

Theoden - Je crois qu'à présent, vous avez entièrement votre place parmi nous.

Je ne réponds pas de suite, figée sous l'étonnement, mais finis par sourire en inclinant la tête.

Moi - Merci, mon Seigneur.

Je place donc mon cheval à la droite de celui du roi, faisant un signe à Finrod et Varhiendil pour leur signifier le changement. Mes amis hochent la tête, l'un prenant ma place pour longer les rangs.

Eomer - Cavaliers du Rohan ! En marche !

Nous partons au galop pour le deuxième jour d'affiler, bien heureux de n'être qu'à quelques heures de notre destination.

Après une journée et demi passée sur la route en tout, nous arrivons finalement au campement de Dunhart. Plusieurs soldats se trouvent déjà sur place, le flanc de la montagne étant clairsemé de tentes et de charettes. Nous mettons pied à terre tandis qu'Eomer ordonne de monter notre campement, le roi s'éloignant quémander des informations sur la situation en compagnie du rôdeur, avant d'amener avec lui ses généraux dans la partie du camp qui leur est dédiée, un col de montagne escarpé qui surplombe notre camp de plusieurs mètres. Nous nous y rendons donc, suivant le petit chemin formé entre les rochers pour y accéder. De là, nous pouvons apercevoir toutes les tentes des soldats en contrebas, formant bientôtun amas de points noirs. Arrivés aucsollet, en demandant des informations à un général, nous apprenons avec peine que nous sommes bien moins nombreux que nous aurions du l'être. Enfin que nous l'aurions espéré, comme le dit bien vite le roi.

Theoden - Six milles lances, moins de la moitié que ce que j'espérais.

Moi - Six milles ne seront pas suffisantes pour percer les lignes du Mordor...

Aragorn - D'autres viendront.

Je souris au dunedain face à sa persévérance.

Theoden - Chaque heure perdue accélère la défaite du Gondor. Nous avons jusqu'à l'aube, puis il faudra partir.

𝐀𝐦𝐚𝐫𝐢𝐞 𝐓𝐎𝐌𝐄 𝟑Où les histoires vivent. Découvrez maintenant