𝐀𝐦𝐚𝐫𝐢𝐞 𝐓𝐎𝐌𝐄 𝟑

𝐋𝐚 𝐛𝐚𝐭𝐚𝐢𝐥𝐥𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐏𝐨𝐫𝐭𝐞𝐬 𝐍𝐨𝐢𝐫𝐞𝐬

Langage commun, Langage elfique (sindarin)

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La larme à l'œil, le dunedain s'élance seul vers les rangs ennemis, son épée brillant haut dans le ciel, suscitant l'admiration de nos troupes. Alors que personne ne bouge, Merry et Pipin s'élancent à leur tour en criant, courant aussi vite que possible de leurs petites jambes, brandissant eux aussi leurs épees, rapidement suivis par le reste de notre armée. Finrod, Varhiendil et moi nous regardons, comprenant aux regards des autres que l'on devra se séparer de l'armée dans peu de temps.

Moi - Surveillez le ciel ! Ils ne tarderont pas !

Ils hochent tous deux la tête avant de se jeter dans des tas d'orques, d'uruk-haï et de gobelins, en tuant autant que possible. Le choc entre nos deux armée fut plus violent que ce que je pensais, et de nombreux hommes subissent déjà la mort. Les pertes se font ressentir dans notre camp. Je n'ai le temps de rester dans mes pensées plus longtemps, un orque balançant une massue dans ma direction. Je l'évite de justesse et tranche la tête de l'ennemi, suivit par trois autres d'un seul coup qui s'écroulent sous mes lames. Je ne cesse de tourner sur moi-même, défendant mes arrières, sans pouvoir réellement attaquer au vu de leur large surnombre. Après de longues minutes de combat déjà, je finis par me retrouver près de Gandalf qui se bat rageusement, donnant des coups de bâton d'une main puis tuant de son épée de l'autre main. Lorsqu'il eu une minute de répit, il tourne la tête vers moi, me souriant faiblement, avant de fermer les yeux et de réciter une incantation muette, un papillon venant se poser sur son bâton. Un léger file d'or s'échappe alors de son appui, et s'envole dans les airs tout comme le papillon quelques secondes plus tard. Je reprends le combat, essayant de me concentrer un maximum sur les ennemis plutôt que sur ce que je viens de voir, évitant autant de coups que je parviens ensuite à donner. Alors que Finrod me sauve d'un gobelin qui finit mort, une flèche dans la tête, des rugissements assourdissants résonnent dans le ciel, me procurant une grimace.
Au loin, les Nazgûls sur leurs dragons apparaissant, fonçant vers le champ de bataille. Je trouve le regard de Finrod et Varhiendil parmi la foule et leur fait un signe de tête. C'est à nous de jouer. Je m'élance aussitôt en courant, rangeant mes dagues et saisissant mon arc, fonçant vers les parois rocheuses sous le regard incompréhensif des nos compagnons qui nous aperçoivent "fuir le combat". Pendant ma course, je croise ce fameux regard venant du prince sylvestre, mais après un clin d'œil de ma part, il sourit, comprenant que nous avons une mission qui ne les concerne pas et il se relance dans son combat en tournant sur lui-même.

Je saute par dessus un cadavre de troll géant, tirant une flèche dans la tête d'un orque en plein saut, avant de retomber de l'autre côté et de me laisser glisser au sol, accroupie, tirant deux flèches dans le cou d'ennemis, reprenant ensuite ma course folle. Je sers les dents, les Nazgûls n'étant plus qu'à quelques mètres d'ici. Mes deux amis et moi-même passons les derniers rangs de l'armée du Mordor les plus à l'Est et dévalons une petite pente avant de sauter contre le mur de roche et de nous accrocher, nous hissant à une vitesse hallucinante toujours plus haut et plus loin du sol. Des flèches fusent non loin de nous, des uruk-haï nous ayant repérés, et tentant de nous touchant sans grand succès. Je dois n'empêche à un moment, me tenir qu'à une seule main dans la vide, afin de ma balancer sur un côté, évitant de justesse une énième flèche. Nous arrivons rapidement en haut de ce mur de roche presque noire, surplombant tout le champ de bataille. Les uruks, trop bas, ne parviennent plus à nous atteindre.

Moi - En avant !

Nous repartons en courant, longeant la crète, sautant de roche en roche à une centaine de mètres du sol. Mais nous sommes trop loin des Nazgûls qui commencent à tirer des flèches empoisonnées sur nos hommes qui s'effondrent au sol.