L'Impasse tragique (jenlisa)

chapitre 15 : le plan (Ryujin/lisa)

Je me retrouvais derrière la vitre, Hopper était en train d'interroger le gérant du bar. Il avait un gros hématome sur la tête à cause du coup que je lui ai mis. Mais c'était son copain qui allait nous donner des réponses. En effet, c'était le vendeur, celui qui participait à propager la nouvelle drogue. Mais personne ne répondait à nos questions. Jennie entrait et me rejoignait, on se regardait dans les yeux, avant que je lève les yeux au ciel, désespérés par la situation.
- Ça ne sert à rien de venir, personne ne parle...
Mais je voyais Jennie sourire.
- C'est bon signe, s'ils ne parlent pas, c'est sans doute qu'ils ont des choses à cacher. Leurs avocats, sont-ils arrivés ?
Je répondais non de la tête.
- Je lui ai fait comprendre que son client avait un problème de santé et que nous poserait les questions que ce soir.
Jennie me souriait.
- De ce que je vois, tu apprends vite.
Je soupirais.
- J'espère ne jamais me retrouver entre vos questions un jour...
Jennie rigolait plus fort.
- Il n'y a pas de raison que cela arrive Ryujin.
Elle s'en allait et cette fois-ci partait rejoindre Hopper, les questions vont se poser.
Je la regardais faire, elle entrait avec violence dans la salle d'interrogatoire, elle jetait son dossier sur la table et commençait à crier.
- Voilà ce que l'on a pour vous, cinq ans de prison ferme, alors si vous voulez moins soit vous parlez, ou je vous en colle une nouvelle au milieu de votre figure !
Le barman rigolait, mais Jennie serrait son poing et, effectivement, frappait de toute ses forces. Cela faisait immédiatement tomber l'homme de sa chaise. Il léchait le sol.
- C'est bon où tu en veux un autre ? Ou peut-être ton copain ? C'est lui qui doit avoir les réponses !
Elle s'approchait de lui, mais ce dernier levait les mains en l'air.
- Arrête ! Arrêtez ! Je vais parler, je vous le promets !
Jennie se calmait, enfin un peu, car elle était tellement tendue qu'elle tournait en rond juste derrière Hopper.
- On ne les connaît pas, on vient juste de changer d'acheteur, les nouveaux n'ont pas de noms, on connaît simplement l'identité de leur chef, ils l'appellent tous Jungkook...
Jennie levait un sourcil, et moi aussi.
- On ne sait pas d'où ils viennent, ni ce qu'ils ont fait par le passé, mais une chose est sur, ils ont une drogue qui se vend beaucoup et se consomme très bien. Et j'ajouterai qu'ils sont à la recherche de chacun des membres du baron de la drogue, afin de le faire tomber.
Jennie se rapprochait.
- Comment il s'appelle, ce premier groupe ?
Il baissait les yeux.
- On l'appelle tous la Rose Écarlate.
À ce moment-là, je baissais les yeux, ça y était, la police venait enfin de connaître le nom de notre organisation. Mais c'est le risque à prendre, si on veut enquêter sur Jungkook, nous sommes obligés de faire quelques concessions.
Jennie souriait, elle avait enfin des réponses.
- On avance, c'est bien, un avis sur ses deux organisations ?
Il baissait la tête et lâchait un petit rire.
- Si vous voulez tout savoir, on préfère traiter avec la Rose qu'avec le nouveau.
- Pourquoi ? Lui demandait fermement Hopper.
On le voyait de plus en plus stresser, ce vendeur semblait être en manque de drogue.
- Il y en a un qui discute, qui négocie, il ne te tabasse pas si tu n'es pas d'accord avec lui. Il y en a un avec qui il y a un dialogue, il ne terrorise pas tout le monde, et parfois prête un médecin masqué qui vient soigner les overdoses. Il y en a un qui est réglo, et ce n'est pas le cas du nouveau.
Le ton de Jennie devenait de plus en plus grave, elle semblait prendre mesure de la situation.
J'entrais violemment dans la pièce, les interrompant.
- Jennie, celui-ci se drogue, et il est en manque, il faut l'emmener chez notre médecin.
Jennie me regardait, étonnée puis le regardait.
- Oui, tu as raison, vas le chercher Hopper.
Quant à moi, je m'avançais vers lui et je lui parlais juste en face du visage.
- Maintenant, que je te sauve la vie, ou un mal bien délicat, tu pourrais me donner une information supplémentaire.
Il baissait les yeux et répondait simplement.
- De ce qu'il disait... Il ne restait moins d'une semaine de vie pour la Rose.
Je prenais acte de la gravité de la situation. Je restais bouche bée et je regardais Jennie.
- Jennie, il risque d'y avoir un massacre.
Elle souriait encore, cela ne semblait pas lui poser problème.
- Jennie !
- Ryujin, cela en fera moins pour nous, une nouvelle organisation arrive et nous créer plus de travail, de problèmes, alors qu'ils réduisent leurs nombres.
Je m'approchais d'elle d'un air menaçant.
- Tu as envie que ceux que tu recherches depuis des années soient remplacée par des tarés qui ont soif de sang et son sans merci ?
Jennie me regardait, puis regardait les deux hommes.
- Le problème alors, c'est que l'on a aucun moyen de communiquer avec eux.
Ça, c'est ce qu'elle pensait, mais moi, je pouvais.
- Jennie, il faudrait laisser un indice pour qu'ils comprennent que l'on veuille communiquer avec eux.
Elle me regardait très sérieuse.
- Tu as une idée ?
Je soupirais, je n'en avais pas.
- J'aurai bien proposé le vieux port, mais je les vois mal revenir sur une scène de crime, et on a encore aucune idée s'il s'agit d'eux ou non ?
Jennie s'asseyait.
- Non, on ne va rien faire, je ne veux pas prendre le risque, on va simplement mobiliser nos troupes, et faire attention.
J'acquiesçais puis je retournais à mon bureau. Je devais écrire et au plus vite à Lisa, alors je prenais la direction des toilettes, mais c'est là-bas que je croisais Hopper.
- Et Ryujin, tu ne serais pas disponible pour aller boire un verre ce soir ?
Je le regardais étonné.
- Tu m'invites à boire un verre avec toi ?
Il me faisait oui de la tête, me faisait réfléchir quelques instants.
- Hopper, pas aujourd'hui, je suis fatiguée, mais disons dans trois jours.
Il levait le pouce en l'air et se retournait avec le sourire.
Quant à moi, j'arrivais dans les toilettes, je m'enfermais dans une cabine et je prenais mon deuxième téléphone de mon sac à dos. "De ce qu'ils savent après l'interrogatoire, ils disent être en capacité de vous d'éliminer avant la fin de semaine prochaine."
Il ne me fallait que quelques instants avant que je reçoive une réponse. "C'est bien ce que je pensais, mais on ne peut pas les attaquer en premier, on accusera le coup. Si besoin, il faudra que tu viennes avec la police."
Je ne répondais pas et je prenais acte de ce qui venait d'être dit. Je supprimais la conversation, tirais la chasse d'eau et je retournais vers mon bureau. La semaine qui arrive va être sportive.

pdv  Lisa :

Tout était calme, il faisait nuit, mais à l'école, nous étions tous sur le pied de guerre, prêts à se défendre face à une attaque imminente. Je croisais Chaeyoung dans les couloirs, elle me souriait et semblait combler. Elle revenait de je ne sais pas ou, mais cela n'est pas à cause de notre sortie de la veille. Je ne faisais pas plus attention et je continuais d'avancer jusqu'à l'échelle. J'arrivais au niveau de celle-ci et je descendais afin d'arriver dans les niveaux plus ou il y avait plus de monde. Dans la première classe que je croisais, certains jouaient aux cartes, d'autres fumaient et d'autres lisaient ou dormaient. En continuant, je tombais sur la petite cafétéria. Je me coupais un morceau de brioche que j'emportais avec moi. Puis je faisais demi-tour afin de me retrouver au-dessus du préau. Là-bas, il y avait Agust qui attendait tranquillement. Je m'approchais de lui et alors qu'il regardait dehors, avec la fenêtre ouverte, je me mettais juste en face de lui.
- Oh Lisa, qu'est ce que tu fais là ?
Je lui souriais.
- Je n'ai pas le droit de passer te voir ?
Il ne répondait pas, il semblait inquiet.
- Tu sais ce qui nous attend Lisa ?
Je ne répondais pas, alors il reprenait.
- Cela fait longtemps que nous ne nous sommes pas préparés comme ça.
- La dernière fois, remonte a il y a quatre ans.
Il me donnait un coup à l'épaule.
- Tu t'en rappelles, tu avais failli me tirer dessus !
Il rigolait, ce qui me faisait sourire.
- À cette époque, nous étions loin de tout dominer, comme maintenant...
- À cette époque, on était à la place de ceux qui s'en prennent à nous actuellement...
Je le regardais et je voyais qu'il me regardait aussi. On se sourit mutuellement.
- Agust, tu n'as pas besoin de t'inquiéter, j'ai un plan de secours, même s'il ne me fait pas forcément bien plaisir.
Mais ce dernier se redressait à l'entente de bruit de voiture.
- Je crois que l'on devra en parler à un autre moment, ils sont là !
Il prenait son arme et commençait à tirer des coups de feu, j'entendais le portail se faire enfoncer et l'alarme retentait à travers toute l'école. Ça y est, les hostilités commençaient.

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Suite prochainement :)