chapitre 17 : le siège (Chaeyoung/Jisoo)

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Le soleil commençait à se lever, cela faisait plusieurs heures que le calme était réellement venu. La veille était, une
horrible journée pour moi. L'attaque, les coups de feux dans tous les sens, le bruit de la torture pendant une bonne partie de la nuit. Le non-repos que l'on disposait avec l'évacuation qui était en cours. C'était une période infernale. On ne savait pas ce qui se passait, ni comment on était tombé sur un tel adversaire. Mais au moins, j'étais satisfaite. J'avais tenu, remplie ma mission de couverture, on comptait pas mal de blessés et peu de morts. Tout cela était dû à une intense préparation, préparation à l'initiative de Lisa qui avait du flair, à ne pas en douter. Au moins à partir de maintenant, la situation avançait réellement. Même si nous avions prévu de quitter les lieux, nous leur avions fait mal, mais on disposait aussi de quelques informations supplémentaires, notamment le nom d'une boîte de nuit, ou nous y ferions irruption prochainement.
Jisoo elle, ma bonne amie allait bien, elle voulait être aux côtés de son petit ami, mais celui-ci travaillait comme rarement. Elle s'occupait du transfert de documents et matériels informatiques qui était disposé à l'école. Mais une fois fait, elle venait me rejoindre et s'installait dans mes bras. On avait tous les deux froids, à cause des coups de feu, le concept d'isolation de l'école n'existait plus du tout. Elle ne semblait pas inquiète, son petit ami allait bien, elle était juste exténuer par la situation. Elle avait besoin de repos, elle devait s'en remettre.
Je la regardais dans mes bras avec la couverture qui lui allait jusqu'aux épaules. Elle me faisait sourire, mais me rendait triste. J'avais une histoire unique avec Jisoo, étant donné qu'il s'agissait de mon ex petite amie.
Nous étions sorties ensemble peu de temps après notre rencontre. Elle avait fait de grandes études et cherchait un travail, pour cela que Suho l'avait embauché. Étant au vu de la société une amie à Lisa, on se voyait souvent et nous avions commencé à nous côtoyer. On passait pas mal de temps ensemble et elle était réellement heureuse, ce qui nous avait apporté l'une dans les bras de l'autre. Mais un jour elle avait rencontrer Agust qui lui avait fait la cour, il était sûr que c'était extrêmement difficile de lui résister. Alors elle s'était retourné vers lui. De plus, ce que j'avais fait ensuite ne lui avait nullement fait plaisir.
C'était au beau milieu de la nuit, Jisoo sortait de boîte de nuit, et alors qu'à cette époque, nous étions déjà un peu moins proche, elle rentrait à moitié saoule et fatiguée avec moi et nous étions tombé sur des individus peu aguichants. En fait, je les avais déjà rencontrées et régler leur compte, mais ils étaient là pour se venger. Ils travaillaient dans un quartier où nous leur vendions de la drogue. Ils s'en étaient pris à moi, mais surtout à Jisoo, qui ne savait pas se défendre. J'avais gagné, mais j'avais fracassé plus d'une tête. Surtout, elle avait des séquelles. Amoureuses, j'avais du tout lui révéler, cela me faisait mal de la voire comme ça. Elle voulait tout balancer à la police et je lui en avais empêché. Elle avait fini par se calmer, mais aujourd'hui encore, je n'ai aucune idée si elle avait réellement pu me pardonner ou non. Avec Agust, ils s'étaient bien rapprochés et cela faisait maintenant plus de deux ans qu'ils étaient ensemble et heureux. Mais moi, j'étais encore aujourd'hui triste de cette situation.
Jisoo remuait un peu, alors je la serais un peu plus dans mes bras. Elle était réveillée, je le sentais, mais laissais planer le silence. Le soleil n'était pas encore là, nous l'attendions avec impatience. À vrai dire, nous ne savions pas ce qui pouvait arriver en plus, ni à quoi nous attendre. Le médecin passait nous voir, Jisoo se redressait et le regardait avec un sourire signifiant le bonjour.
- Jisoo, il faudrait que je t'examine.
Elle se levait et acquiesçait, alors que moi, je la regardais inquiète.
- Jisoo, tu es blessée ?
Elle me répondait non de la tête.
- Ce n'est pas cela, nous en parlerons un autre jour.
Puis je la voyais s'éloigner.

Je soupirais de fatigue, puis je me redressais afin de regarder dans la lunette de mon arme. En face, ça semblait s'activer aussi, ils étaient encore nombreux et semblaient préparer une nouvelle attaque. Il y avait des nouveaux véhicules avec un peu plus d'homme. Le risque d'avoir un assaut de l'école était grand, très grand. Je prenais mon téléphone et j'appelais Agust.
« Allô Roseanne ? »
« Oui Agust, ils se préparent à nous attaquer, il semblerait qu'ils soient plus nombreux. »
Je l'entendais soupirer au téléphone.
« Avec ton arme, tu peux les avoir d'où tu es ? »
« Oui, mais ça ne ferait que provoquer une nouvelle attaque sur nous, ce n'est pas une bonne idée »
« Mieux vaut cela que d'attendre qu'ils soit tous totalement prêt. Ils ont un plan de l'école et connaissant nos pièges. Ils leur manquent seulement notre point de fuite. La police devrait arriver en fin de journée. Alors faisons-leur des pertes et gagnons ce peu de temps. »
Je réfléchissais rapidement à ce qu'il disait.
« Bien, on va faire comme cela alors. »

Pdv Jisoo :

Je suivais le médecin qui m'emmenait dans ce qui restait de son hôpital de fortune. Je savais et il savait pourquoi j'étais là. Je m'allongeais sur le siège et je redressais mon t-shirt. Il prenait du gel et me l'étalait sur le ventre. Il était froid, extrêmement froid. Cela me tendait un peu, je le voyais allumer son appareil, et il prenait le scan et le passait sur mon ventre.
- Tu es à combien de temps Jisoo ?
Je ne réfléchissais pas, je connaissais la réponse, je me rappelle de quand il a été fait.
- Cela fait trois mois.
Le blanc se manifestait, il regardait si tout allait bien, et rien ne semblait l'inquiéter.
- Tu ne lui as toujours pas dit ?
Je soupirais.
- Que ce soit lui ou elle, aucun des deux n'est encore au courant.
Il me prenait la main afin de me rassurer.
- Le temps va commencer à manquer, n'attend pas trop Jisoo.
Je soupirais à nouveau, la situation m'inquiétait.
- Je sais.
Je me redressais et je nettoyais mon ventre.
- Je te le promets, je leur en parlerai dans la semaine.
Il ne disait rien de plus et m'aidait à me nettoyer. Puis voulant un peu plus de tranquillité, je repartais m'isoler dans une autre pièce, afin de me reposer de tous ces problèmes.



L'Impasse tragique (jenlisa)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant