Agust prenait immédiatement son ak-47 et ne perdait pas un seul instant pour commencer à tirer. Le bruit était assourdissant. L'alarme sonnait, le vacarme résonnait de partout, je devais rester à terre, car les murs recevaient des impacts de balles, c'était l'horreur. Derrière moi, il y avait une caisse que j'ouvrais avec hâte, il s'agit d'une arme identique à celle d'Agust, avec bien sûr le même viseur. C'était mon arme, celle avec laquelle je passais mon temps à m'entraîner. Je me dépêchais de mettre ma capuche puis je criais à travers la pièce.
- Agust, je descends en bas !
Il me faisait un simple signe de tête, puis entre deux salves, je le laissais.
En descendant, j'entendais différents bruits, des coups de feux, pas identiques, montrant la présence de différentes armes. Je me dépêchais, les autres faisaient comme moi, je les croisais dans les couloirs, on ne s'échangeait à peine un regard, tant pressé par la situation. Mais il y en avait un qui me semblait bizarre, il était armé avec le même équipement que le nôtre, mais sa tenue ne me disait rien. Alors je m'approchais de lui et je le tournais vers moi.
- Papillon. Je lui disais, mais il ne semblait pas comprendre.
- Comment ?
Je sortais furtivement mon couteau et je lui plantais directement dans les côtes, une fois, deux fois, trois fois avant qu'il ne finisse à terre.
- Hé, j'ai un prisonnier ici, et rappelez vous du code !
Je rangeais mon couteau puis je regardais mon téléphone. Tout le monde était en train de s'organiser, je n'avais techniquement pas grand-chose à faire à part les aider. En regardant sur les caméras de la cour retranscrite sur mon téléphone, je pouvais voir qu'il y avait quatre véhicules dans la cour en train de nous tirer dessus. Tout le monde était en train de s'organiser, je n'avais techniquement pas grand-chose à faire à part les aider. Mais les trois autres les protégeaient encore. En regardant leurs armes, ils semblaient bien équipés et bien préparés, j'avais surtout peur qu'ils aient des armes plus lourdes.Je reprenais mon chemin en direction des fenêtres, de là, je rejoignais mes camarades qui combattaient déjà. On entendait le bruit d'un sniper, il devait s'agir de Chaeyoung, ou c'était une arme qu'elle connaissait bien. Je réglais mon viseur puis je regardais vers l'extérieur. Ça tirait moins, je regardais et je voyais que tout le monde se cachait au maximum. On avait allumé la lumière de la cour, cela réduisait les coins sombres et donc leur couverture. Je tirai quelques balles, je rechargeais mon arme, ainsi de suite. Au bout de quelques minutes, un nouveau camion arrivait, leur renfort descendait et venait rejoindre le front, ça ne nous aidait pas beaucoup. Mais j'en entendais encore un autre, me faisais désespérer. Je me redressais et je voyais la masse d'ennemis qui venait d'arriver, mais là surprise, c'était l'explosion. L'un des camions qui transportait les hommes venait d'exploser, dans une gigantesque boule de feu. Je souriais en voyant cela, je n'espérais plus ce miracle.
La situation a continué pendant encore plusieurs dizaines de minutes, jusqu'à ce que le calme survienne. Je levais la tête et je regardais dehors, je voyais qu'il y avait encore du monde, mais tout le monde prenait son temps, s'installait. Allaient-ils nous mettre sous siège ? C'était une possibilité, mais pas celle qui me plaisait le plus. Chaeyoung me rejoignait, elle me souriait et se posait en face de moi.
- On à eux quatre morts et une dizaine de blessés. On s'attendait à pire...
Je la regardais avec un petit sourire.
- C'était toi tout à l'heure avec ton sniper ?
Elle me souriait.
- Je crois que j'ai pas mal aidé, et tant mieux.
- Merci Chaeyoung, on peut vraiment compter sur toi.
Elle rougissait, mais elle était surtout exténuée.
- Je suis allé voir Jisoo, elle m'a dit qu'elle préparait une mission d'évacuation du matériel vers l'autre bâtiment. On est partiellement encerclés, il semblerait qu'ils ne savent pas pour la fuite à l'arrière-cour du deuxième bâtiment, ni pour la tour de radiodiffusion.
Cette nouvelle me soulageait grandement, cela veut donc dire que nous n'avons pas d'espions dans nos rangs, ce qui me faisait de loin le plus peur.
- J'en ai attrapé un qui n'était pas à nous. Il n'y a visiblement pas eux d'autre cas. Il faut aussi l'emmener pour le questionner. Chaeyoung lance l'évacuation du bâtiment vers le second, puis vers la tour radio. Nous allons essayer d'effacer nos traces tant que c'est possible, et appeler la police sur les lieux.
Elle semblait étonnée.
- Pourquoi ça ?
Je soupirais, je commençais à être plus que fatigué.
- Car la police préférait nous avoir nous en survie que le nouveau gang.Une fois la nuit pleinement venue, tout le monde s'activait, nous n'avions pas le droit au repos. Une grande partie de nos affaires était emmenée ailleurs, on profitait du feu de la cour pour en allumer un autre juste derrière le premier bâtiment, où on brûlait le maximum de trace et d'empreinte. Ils ont une police scientifique que l'on ne doit pas sous-estimer. Poubelle, reste de nourriture, couvertures, une grande partie de ce que l'on ne prenait pas allaient au feu. Quant à nos quelques cadavres, ils étaient transportés dans le second bâtiment afin qu'on les emporte avec nous. À de rares moments, il y avait des coups de feu dans la première cour. Nous leur avions fait bien mal, c'est ce qui nous semblait. Ce point la nous faisait grandement plaisir, car cela les empêchait actuellement de venir s'en prendre plus durement à nous. Chaeyoung, elle, ne dormait pas, elle faisait le guet avec son sniper et c'était elle qui nous offrait un peu de répit. Jisoo, elle avait déjà emporté tout le matériel informatique ainsi que des information sensible dont nous disposions a notre propos. Cela allait à la tour de radio télécommunication. Elle était mieux cachée dans la montagne et inconnu de beaucoup de monde encore. Quant à agust, je le rejoignais dans une des salles de classe qui nous servait maintenant de salle d'interrogatoire avec Jimin.
- Il ne nous a encore rien dit. Ajoutait ce dernier.
Je soupirai en le voyant, il avait pris de nombreux coups sur la tête et semblait à peine conscient.
- Jimin, arrache lui ses ongles afin de le faire parler.
Il ne perdait pas un seul instant et s'exécutait.
C'était une scène d'horreur, de l'intérieur où l'on voyait une torture absolument terrible s'effectué tout comme de l'extérieur, ou pendant les moments d'accalmie, ses cris raisonnaient à travers toutes l'école, et peut-être même encore plus loin.
Je regardais cela sans avoir la moindre réaction. Il pleurait de douleur, il y avait du sang partout, il se prenait des coups, il souffrait et, dès qu'il était évanoui, on le réveillait avec une autre partie de son corps torturé.
- Je vous laisse en finir, j'en ai marre.
Mais alors que je me retournais, il parlait, enfin.
- Attendez... Attendez...
Je me retournais et je le regardais. Il avait du mal à parler, il était essoufflé, il n'en pouvait plus.
- Une boite de nuit, pas loin du centre-ville... C'est là-bas qu'il se cache...
Je le regardais en fronçant les sourcils.
- Qui ça ?
Il prenait son temps, enfin, il ne prenait pas son temps, il était plutôt à bout.
- Jungkook avec Jin...
Je le regardais bouche bée.
- Jin, c'est cela ? Tu es sûr ?
Il acquiesçait.
- Alors comme ça, il serait de retour. Ajoutait Agust, je crois que ça se précise maintenant.
J'acquiesçais.
- Bien, soignons le et emportons le. Je vais demander à Kai de s'occuper de cette affaire.
Ils acquiesçaient, puis l'emmenait voir le médecin.
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L'Impasse tragique (jenlisa)
Fiksi PenggemarLisa vient juste d'assister au décès de son mari, elle se retrouve maintenant a la tête de la plus grande compagnie hôtelière de la ville de Seoul. Jennie elle est une enquêtrice, elle enquêtait a la fois sur le mari de Lisa et va commencer à enquêt...