Face cachée

Agis et tu le saura

              L'inspecteur Bridget me fusilla l'air inquisiteur.

BRIDGET : Mme Walker il semblerait que vous avez quelques choses a me dire.

             Je craignais la réaction d'Aron en parlant de son frère mais je refusais de garder silence.

MOI : la seule personne qui pourrait être l'élément perturbateur au sein de notre famille bien que j'en ai pas à cent pour cent la certitude il s'agit de mon  beau frère christ Walker .

            Aron enleva hâtivement sa main en dessous de la mienne . je n'osais  même pas me tourner  vers lui pour éviter de voir à quel point il  était  furieux .

BRIDGET :vous  prétendez que votre beau frère pourrait être le responsable de tout ça.

MOI : je vous l'ai dit inspecteur j'en ai aucune certitude.

BRIDGET : Alors pourquoi le suspectez-vous ?

ARON : Inspecteur Bridget je crois qu'il s'agit tout simplement d'un malentendu mon frère n'a absolument rien à voir dans tout ça.

BRIDGET : vous non plus vous n'avez aucune certitude donc Laissez parler votre femme Monsieur Walker .

              Aron se leva  brusquement du canapé l'air contrarié et s'est mit à contourner la table pendant que l'inspecteur nota dans son calepin .

BRIDGET : Revenons au fait Mme Walker pourquoi suspectez-vous votre beau frère Christ Walker ?

                 À ce moment je ne savais pas si c'était une bonne idée ,de parler de Christ à la police ainsi que les maltraitance domestiques qu'il a fait subir à Benedict . Je ne voulais pas contrarié encore plus Aron.

MOI : Je crois que mon mari avait raison j'ai eu tort de soupçonner Christ je ne sais pas ce qui m'a pris ...Il n'a rien à voir dans tout ça .

BRIDGET : Je sais que vous ne l'aviez pas soupçonné pour rien Mme Walker que s'est il passé avec votre beau frère ?

              Aron se retourna brusquement l'inspecteur avait l'air tenace .

ARON : Je crois que vous avez entendu ma femme Inspecteur mon frère n'est plus soupçonné.

          Il ferma son calepin et l'empocha ainsi que son stylo bien qu'il n'avait pas l'air convaincu .

BRIDGET : Très bien .  Mes hommes n'ont pas pu questionner le voisinage ils étaient trop tard pour leur déranger . Nous repasserons demain pour un interrogatoire . voulez-vous que je laisse une patrouille de police devant votre maison cette nuit pour votre  assurer votre sécurité au cas où cette personne aurait envie de refaire surface

ARON : Je pense que ce serait une bonne idée

MOI : Oui moi aussi.

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              Terminer de mettre de l'ordre dans la chambre des enfants j'arrangeais la mienne. cette personne doit garder beaucoup de rage et de rancoeur en elle jusqu'à arrivé et  tout étriper comme ça . nos matelas méritaient d'être changé ainsi que les canapés du salon . Je ne travaillais pas, Tout se reposait  sur le dos d'Aron .  l'air déboussolé il était venu me rejoindre pendant que je recouvrais le lit.

ARON : Franchement c'est la pire journée de toute ma vie. T'imagine tous ce qui aurai pu se passer si nous n'étions pas arrivé à temps au muni métro et si on avait laissé Nelly et Michelle à la maison.

MOI : Heureusement. Et comment vont les enfants ?

ARON : j'ai ramené Michelle dans sa chambre, elle ne s'est pas réveillé ne serai ce qu'une seule seconde.

MOI : C'est mieux, au lieu de voir l'état dans laquelle se trouvait sa chambre . et Nelly et Payton ?

ARON : Ils avaient peur . quand je leur ai dit  qu'il y avait une patrouille qui surveillait la maison pendant la nuit ils se sont  senti rassuré.

MOI : Et ils ne seraient pas les seuls à avoir peur crois moi.   

           puis je m'estompa en face de lui .

MOI : Et notre voyage à Cuba c'est annulé ?

ARON : Pourquoi tu me demandes ça?

MOI : Je me suis dit que tu aurai besoin de cet argent pour tout changer.

ARON : Il n'est pas question qu'un cinglé vienne içi et nous faire renoncer à tout nos plans. Notre voyage à Cuba tienne toujours.

MOI : Alors comment comptes tu t'y prendre ? Je ne pourrai pas te laisser géré ça tout seul , je pense que je devrai t'aider à financer et trouver un emploi.

ARON : c'est pour cela que je travail , d'arrache-pieds j'y arriverai .

MOI : Aron pourquoi tu refuses de me laisser travailler ,  je sens que je peux , je veux t'aider...

ARON : je comprends que tu veux m'aider mais Qui s'occupera de nos enfants ?

MOI : Je pense qu'ils sont assez grand . je pourrai trouver un baby-sitter pour Michelle.

ARON : Fiona c'est vraiment pas la peine.

MOI : Aron ...

ARON : Fiona ça suffit je t'ai dit que j'y arriverai ...et j'y arriverai seul . 

            Je baissa les yeux , puis  je me retourna l'air contrarié et Je plaça les oreillers sur le lit l'air nerveuse.

ARON : D'ailleurs je ne sais même pas ce qui t'a pris de parler de Christ à la police ... s'il y arrive quoi que ce soit à mon frère Fiona crois moi je te le pardonnerai pas.

             Je m'estompa.

MOI : Et si c'était lui .

          Puis, je me retourna fâce à lui.

MOI : Et si c'était lui qui avait fais tous ça tu ferai quoi?

            Il devena pâle.

MOI : Réponds moi Aron et si c'était ton frère?

ARON : je comprends vraiment pas ce que tu as contre lui , Fiona . Tu le déteste comme çi c'était toi Benedict et que c'était avec toi qu'il s'était mal comporté .

MOI : Je ne le déteste pas . je déteste tout simplement ce qu'il a fait à Benedict.

ARON : Et si c'était moi qui te frappais , tu me détesterai aussi ?

                   Si Il avait le culot de me demander ça c'est qu'il a l'intention de me frapper un jour .

MOI : Qu'est ce que tu insinues Aron ? Tu rêves de me frapper ?

ARON : Je t'ai uniquement posé une question Fiona .

             Je le fusilla du regard , je ne savais pas si c'était à cause de tout ce qui s'est passé aujourd'hui qu'il était devenu un peu bordélique tout à coup .

MOI: T'attends toujours une réponse ? 

ARON : Oui.

MOI : Agis , et tu le saura.

              Je pris direction de la porte  en le frôlant par l'épaule. Il semblait vraiment me sous estimer , Il ne savait vraiment pas qui il avait épousé .