The Chosen Of Chaos • The Forgotten Prophecy - TOME 1

3 ||P.1||: Le Commençement

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Chapitre corriger et améliorer.

Premiere Partie.

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/!\3962 mots/!\

Lorsque le silence se mue en notre propre moissonneuse.

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Une semaine se sont délicatement évanouis dans l'étreinte céleste de notre sphère. En vérité, le cours du temps s'emballe avec une grâce insaisissable, précipité par la valse effrénée de la rotation planétaire. Le climat, d'une douceur constante, caressait l'existence avec la tendresse d'une mère. Une brise effleure, avec la légèreté d'un soupir amoureux, les pétales diaphanes des roses, les faisant danser dans un ballet aérien, éphémère et pourtant éternel dans sa beauté fugace.

Allongée dans la quiétude de ma couche, je m'abandonnais aux volutes de mes songes diurnes. S'agissait-il d'une épiphanie céleste ou bien d'un fantôme de l'âme ? Cette voix, éthérée et néanmoins tangible, d'où venait-elle ? Je me questionnais, sans cesse, bercée par le silence naissant de l'aube.

Depuis la réprimande de Luke, ses mots résonnaient en moi telle une malédiction, "Tu as échoué"... Ces mots, semblables à des dagues affûtées, avaient lacéré mon être. Je me sentais encore chancelante, ébranlée par le poids de cet arrêt si inopiné. Les paroles de Luke avaient planté les graines du doute dans mon esprit, laissant dans leur sillage un tumulte de perplexité et de chagrin. Telle une fleur délicate bravant l'orage, je m'efforçais de rassembler les éclats de mon cœur meurtrie.

Aurora, mue par une compassion profonde, fit cesser les tumultes de ma contemplation intérieure. Je discernais avec acuité l'émoi qui ébranlait mon esprit, une brume d'indécision engendrée par les vicissitudes de l'exercice récent. D'une voix imprégnée de tendresse et d'un apaisement bienveillant, elle me parla.

- N'aie crainte, Mahwëwa... cette grotte n'est qu'une illusion éphémère ! s'exclama-t-elle.

Je considérai son image, et un sourire vint éclairer mes traits. Sa chevelure l'ornait d'une beauté tranquille, dévoilant l'élégance de sa silhouette. En elle, je voyais le talent inestimable d'apaiser les orages de mon âme. Néanmoins, le cours de mes réflexions demeurait inextinguible.

- Tu l'emportes, susurrai-je, un éclat renouvelé animant mes yeux, me redressant avec une grâce renouvelée.

- Allons, dirigeons-nous vers l'immensité du jardin ! Je t'ai réservé une narration, le conte complet de la statue ! Proclama t-elle, ses yeux vastes scintillant d'une candeur juvénile et d'un zèle communicatif.

J'opinai dans le silence, mes yeux emplis d'une détermination fraîche. Me redressant avec délicatesse, je me dirigeai vers le miroir pour parfaire ma parure avec une attention que n'aurait pas renié une modiste de Naboo. Chaque repli, chaque ruban était agencé avec une exactitude scrupuleuse, mirant la distinction de ma condition.

Puis, me retournant vers mon amie, un sourire éclatant fleurit sur mes lèvres, comme une rose s'épanouissant sous les premiers rayons du matin.

- Allons-y ! déclarais-je, ma voix chantante enveloppant la pièce d'une mélodie d'anticipation et de joie partagée.

Néanmoins, une crainte sournoise se frayait un chemin en mon sein. J'anticipais que le Maître Luke désirerait discuter avec moi des mésaventures récentes, et il aborderait sans doute la question de mes visions nocturnes troublées... "A-t-il perçu mes songes ?" m'interrogeais-je. La seule pensée de cet entretien faisait naître en moi un frisson arctique, comme si une bourrasque hivernale avait pénétré l'enceinte de la chambre, drapant mon esprit d'un voile d'inquiétude.