The Chosen Of Chaos • The Forgotten Prophecy - TOME 1

8 ||P.2|| : Le Basculement

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Chapitre corriger et améliorer.
Partie un.

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Arrivée apprentie, je repars en tant que Libératrice, éclairée et affranchie.
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1939 mots.

[Agonae]

Tout avait été réduit en cendres. Par mes propres mains, j'avais tout anéanti.

Les flammes s'élevaient en souverains, les statues étaient brisées, le sol se fissurait sous l'assaut du feu.

Submergé par le fardeau de mes méfaits, je chus, l'âme en lambeaux. Mes pleurs, tels des flots tumultueux, se muaient en un brasier de colère contre mon être. D'un poing furieux, je martelai le sol embrasé, là où les effluves piquants s'élevaient pour tourmenter mon odorat, et dans un élan de désespoir, j'élevai une clameur, si puissante qu'elle semblait ébranler les cieux eux-mêmes.

Contre ces Jedis.
Tous m'avaient trompé.

Ô terre damnée.

Ma douce Aurora... quel malheur ai-je causé ?

J'ai commis l'irréparable... ce n'était point mon désir.

Je n'était point moi-même.

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[Quelques heures plus tôt]

[Luke]

Je fus éveillé par une vision récurrente ; Mahweha, la destructrice des mondes. Cependant, chaque signe me révèlait sa véritable nature ; une sagesse infinie, son sabre d'une blancheur immaculée.

Ai-je véritablement saisi la portée de la prophétie ?

Ai-je été aveugle ?

Je ressentis au plus profond de mon âme l'éveil d'une présence ancienne et ténébreuse. Un pressentiment impérieux, tel un commandement divin, m'incita à me diriger vers les abysses de la bibliothèque. Guidé par une force intuitive, semblable à la voix des prophètes, je me laissai entraîner dans un voyage au cœur des arcanes oubliés.

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Je restais là, pétrifié par l'horreur. La porte béante révèle l'impie forfait : le livre des Interdits, soustrait à sa sainte garde. Les murs, témoins muets, portaient les stigmates de la profanation, et l'autel, où gisait ce grimoire sacré, réduit en poussière.

Ma vie, autrefois un temple de la connaissance, s'évanouit dans un voile de cendres.

Les avertissements, autrefois inscrits dans les replis de ma conscience, se sont dissipés comme brume au vent.

Je succomba, mes genoux cédant sous le fardeau de mon égarement. Mon souffle se faisait court, ma poitrine se serrait, tandis que le spectre de ma transgression m'enveloppait de son ombre glaciale. Autour de moi, le silence de la bibliothèque résonnait, amplifiant l'écho de ma solitude.