The Chosen Of Chaos • The Forgotten Prophecy - TOME 1

2 ||P. 2|| : La Vision

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Chapitre corriger et améliorer.

Premiere Partie.

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2335 mots.

Sous le voile nocturne d'Ithor, le vent effleurait les carreaux avec une tendresse infinie, sa symphonie nocturne accompagnant les songes, invitant au repos. La lune, telle une sentinelle discrète, baignait ma chambre de sa clarté bienveillante. La lumière du corridor se prolongeait, tel un ruban d'or se frayant un chemin à travers l'obscurité. Les astres, scintillant dans l'immensité céleste, étaient les gardiens silencieux de notre existence.

Mon souffle, se mêlant à la brise légère, était le témoignage de mon harmonie avec l'univers.

Je m'étendais dans mon lit, un havre de paix où le matelas, d'une douceur exquise, invitait au repos. L'oreiller, garni de plumes de Convore, cet oiseau exotique aux prunelles abyssales hantant les frondaisons de Takodana, soutenait ma tête avec délicatesse. Et pour parfaire ce nid douillet, la couverture, épaisse et chaleureuse, m'enveloppait d'une tendre étreinte, me berçant loin des tumultes du monde extérieur, dans une bulle de sérénité et de confort.

Je n'imaginais pas que les lits fussent si confortables. Sur Tatooine, on n'avait qu'une simple couverture, due à la chaleur et à la misère. En y songeant, mes pensées se tournèrent vers ma mère. " Est-elle en sécurité ? " me demandais-je, intérieurement, en fixant le plafond. Je me souvenais de son visage, de sa voix, de son sourire. J'aurais tant voulu la revoir, la serrer dans ses bras, et lui dire que je l'aimais.

Mais je fus doucement arrachée à mes rêveries par ma compagne de chambre. Je la trouvais là, partiellement allongée dans son lit, son visage caressé par la lumière du couloir, lui conférant une aura presque céleste. Sa tenue de nuit, d'un azur tranquille, mettait en exergue la vivacité de son regard.

Elle tenait un journal entre ses mains fines, écrivant toutes ses péripéties au sein du Temple. Consciencieuse, elle humecta ses lèvres, puis elle leva les yeux vers moi, sourire aux lévres.

— Demain, tu t'initieras à l'art noble de la méditation ! s'écria-t-elle, l'enthousiasme illuminant son visage d'une joie pure.

Avec une affection empreinte de douceur, je lui rendis son sourire. Ensuite, mon regard fut captivé par l'insolite journal qu'elle tenait, une curiosité grandissante en moi à l'idée de découvrir ses secrets.

— Que consignes-tu donc dans ce recueil de pensées ? l'interrogeai-je, détournant l'attention de son allégresse contagieuse.

— Absolument tout, me confia-t-elle avec candeur. Je consigne mon existence en ces pages pour ma génitrice. De sorte que, lors de nos retrouvailles, elle puisse parcourir le récit de mes jours en ce lieu !

— Crois-tu que Luke consentira à nous accorder la douce réunion avec nos géniteurs ? demandai-je, l'expression empreinte d'une curiosité teintée d'espoir, tout en arborant un froncement de sourcils pensif.

Je notai avec une pointe d'émotion que mon amie détournait son regard, une ombre passant furtivement sur son visage. Je pressentis alors, avec une certaine tristesse, qu'elle aussi nourrissait l'espoir ardent de revoir les siens, chéris et lointains.