■TOME 1 : La Naissance■
Les ténèbres sont un voile sur l'existence..un abri pour les âmes en errance. Dans le silence, tu as trouvé ta présence.
Un monde à part, sans fausse apparence.
Pas toujours sombre, pas toujours clair,
un lieu complexe, un my...
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Chapitre corriger et réécrit.
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Planéte Tython, - 25 805 av.BY
Dans l'enceinte vénérable du Haut Conseil Jedi, une assemblée impromptue s'est tenue avec une solennité pressante. Je fus conviée à m'asseoir parmi les éminences, autour d'une table majestueuse où chaque membre, tel un astre dans la constellation de la sagesse, brillait d'une aura de délibération grave. L'air vibrait d'une tension palpable, tandis que nous, gardiens de la paix galactique, tissions les fils de décisions aux répercussions incommensurables.
- Il est impératif que nous confinions ce manuscrit, cette erreur ! s'exclama Jora Malli, martelant la table de son poing résolu.
- Sans l'ombre d'un doute ! acquiesça Avar Kriss. Si par malheur les Siths s'en emparaient, ce serait l'augure d'un crépuscule pour notre Galaxie tout entière !
Jusqu'à ce qu'une détonation étouffée vienne brusquement interrompre notre conclave. Nous fûmes tous saisis par le fracas, un présage sinistre qui résonna à travers les voûtes séculaires, suspendant nos âmes dans un instant d'incertitude et de consternation.
Ils avaient surgi, par quels moyens mystérieux ?
Nous l'ignorions.
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Je contemplais, l'esprit tourmenté, le spectacle terrifiant qui se déroulait devant moi. Sur la planète, berceau de la Force et des premiers Jedis, une guerre sans merci faisait rage. De flamboyantes flammes sillonnaient le firmament, déchirant l'éther de leurs sifflements perçants. Des hurlements de douleur et de rage résonnaient dans les vallées, témoignant de la sauvagerie des combats. Des corps mutilés jonchaient la terre, maculant de leur sang, le sol sacré.
Chacun tremblait à l'idée de l'avènement de l'élue ; pour certains, elle incarnait un espoir, pour d'autres, une erreur de la Force.
Je me trouvais accablée par un sentiment d'impuissance et de désarroi, témoin impuissante de la défaite de mes frères d'armes, tombés sous les coups de l'ennemi, sans que je ne puisse leur venir en aide. Néanmoins, je préservais une lueur d'espoir, me rappelant les paroles sages du Conseil : "Protège ce grimoire avec ferveur".
Le vent, dans sa furie, balayait toute trace de vie sur ce monde damné. La terre elle-même tremblait sous les assauts incessants, se dérobant sous les pas lourds des combattants. Le soleil, honteux, se cachait derrière un voile de nuages sombres, refusant de témoigner des horreurs commises. Je levais mon regard vers les cieux, en quête d'un signe, d'une lueur d'espoir dans cette obscurité... mais je ne voyais que les ombres qui engloutissaient mon âme, ne laissant place qu'à un désespoir silencieux.
