"Tout se bouscule au Sanctuaire d'Athéna ; une nouvelle guerre se prépare, mais contre quel ennemi ? Le Chevalier d'Or des Gémeaux, Saga, hésite quant à la suite des évènements..."
Voici mon tout premier crossover, accompagné de dessins illustrant...
Cela commença dans un port d'Athènes, Le Pirée, ainsi il s'appelait. Bien agencé, les bateaux allaient et venaient régulièrement, assurant les liaisons intérieures entre le continent et les îles. En ces temps modernes, la circulation marine était plutôt dense, et nombreux étaient les touristes à l'affut de la beauté de la Grèce et de toutes ses énigmes. Cependant, en cet étrange après-midi ensoleillé, Le Pirée fut accosté par un mystérieux groupe de sept hommes qui attiraient aisément l'attention, allant même jusqu'à plonger les passants dans une toute autre époque.
Ils s'étaient arrêtés au bord du quai, immobiles face au vent et contemplant la vaste mer devant eux. Le plus jeune, qui n'était âgé que de dix-sept ans, avait planté avec force sa hallebarde dans le béton et, les bras croisés, il observait le mouvement des vagues, les yeux plissés sous la réflexion. Nul ne savait ce qui se passait dans sa tête, mais les autres gardaient le silence, n'osant interrompre le fil de ses pensées. Enfin, après un bruyant soupire, il vérifia que ses longs cheveux noirs étaient toujours bien tressés et empoigna son arme en déclarant, visiblement énervé :
- Elle en met, du temps... Mais qu'est-ce qu'elle fait ?
A peine eut-il prononcé cette interrogation qu'une jeune fille se glissa doucement derrière lui. Se hissant sur la pointe des pieds, elle posa sa tête contre son épaule, celle qui n'était pas entravée par une épaulette de fer, et murmura à son oreille :
- Ne te fâche pas, je suis là.
- Quand même, rétorqua-t-il avec un sourire en coin. Nous ne t'attendions plus.
- Je n'aurais pas manqué ce qui va suivre, mon frère.
Lorsqu'elle s'écarta de lui, le jeune homme se retourna, et pointa sa hallebarde en direction des cimes nuageuses qui dissimulaient les hautes montagnes, son visage ne laissant plus que paraître un sombre désir de vengeance.
- On dit que cette ville est sous la protection de la déesse Athéna, n'est-ce pas ? déclara-t-il avec un sourire vindicatif. Alors nous allons faire souffrir cette prétendue divinité avant d'en finir avec elle.
Derrière lui, ses compagnons ricanèrent, satisfaits de ce qu'il proposait. Nul, à leur exception, n'avait soupçonné que cet après-midi ensoleillé serait le dernier que la capitale d'Athènes allait vivre.
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