L'amour compliqué et passionné // Draco Malefoy

Chapitre 15

Draco tendit son bras à Atria et elle le prit avec beaucoup d'enthousiasme. Ils descendirent comme ça sans dire un seul mot jusqu'aux cachots. Lorsqu'ils arrivèrent enfin, elle vérifia une dernière fois que rien n'avait bougé.

"Ne t'inquiète pas, mon étoile, tu es parfaite. "

Elle sourit doucement et ils rentrèrent dans la salle. Le professeur se précipita sur eux.

" Miss Black ! J'avais bien peur de ne pas vous voir ce soir !
— Je vais nous chercher une coupe de champagne, dit le blond avant de s'éclipser.
— Je n'aurais manqué cette soirée pour rien au monde, professeur !
— C'est très aimable ! Je vois que vous êtes en excellente compagnie ! Monsieur Malefoy, un très bon choix. Ne vous en faites pas, votre secret restera entre les murs de cette pièce !
— Oh, vous vous trom...
— Moi aussi, j'ai été jeune, vous... Oh M. Potter ! S'exclama le professeur en laissant la Black en plan."

Elle fut alors immédiatement rejointe par son compagnon.

" Lui ? Jeune ? J'ai du mal à y croire !"

Elle lui donna un petit coup dans les côtes qui le fit pouffer.

" On va commencer les travaux ?
— Oui... "

Ils partirent donc en direction de la salle sur demande, cependant ils n'étaient pas du tout attentifs à leur entourage et ils se rendirent compte de la présence de Rusard que lorsqu'il les attrapa. Il prit Draco par le col et la noiraude par le bras.

" Nous sommes invités à la soirée de Slughorn ! Cracha Draco.
— C'est ce qu'on va voir. "

Il les traîna jusque dans la salle qu'ils venaient de quitter. Tout le monde se retourna vers eux lorsqu'ils arrivèrent dans la pièce de la soirée.

" Je vous dis que nous sommes invités, sale Cracmol !
— Miss Back !? M. Malefoy ! Que se passe-t-il ?
— J'ai trouvé ces deux élèves trainant dans les couloirs ! Ils disent qu'ils sont invités ici.
— C'est le cas ! Que faisiez-vous là-bas ?
— Nous nous sommes rendu compte que nous avions oublié un truc ! Dit Atria toute souriante, malgré le fait qu'à cause de Rusard une partie du fond de teint qui recouvrait sa marque avait coulé.
— Je vais m'occuper, de ramener ces deux élèves dans leur dortoir ! Intervint Rogue.
— Avec plaisir, professeur. Dit Draco sous le regard menaçant d'Atria."

Elle les connaissait tous aussi bien l'un que l'autre... Ils sortirent de la salle en suivant leur professeur qui plaqua Draco contre un mur dès qu'ils furent assez loin.

"J'ai promis de vous protéger !
— On n'a pas besoin de toi ! S'exclama Draco en crachant tout son venin de Serpentard.
— Vous me faites croire le contraire. Le piéger avec un simple collier enchanté ? Vous n'êtes que des faibles !
— Je vous interdis de dire ça !
— Et pourtant, c'est ce que vous faites ! Ressaisissez-vous enfin !"

Mais à ce moment-là, les deux se turent et se tournèrent vers Atria. Elle était allongée au sol, inconsciente, le blond poussa son professeur pour se précipiter vers elle. Il prit son visage entre ses mains et la regarda attentivement ; il remonta ses paupières.

" Putain !
— Qu'est-ce qu'il se passe ? Demanda Rogue qui ne voyait rien.
— Ses yeux sont injectés d'un liquide noir !
— Elle a bu un truc à la soirée ?
— Oui !"

Il décala le blond et se plaça à genoux face à elle.

" Potus egredi. Potus edgredi."

Rogue murmurait ces paroles tandis que les yeux de la Black revenaient petit à petit à leur couleur naturelle.

" Je ne peux rien faire de plus. Tu la poses dans son lit et tu ne la touches surtout plus. Lorsqu'elle sera réveillée, dis-lui de venir me voir.
— Qu'est-ce qui lui arrive ?
— Je suis désolé, Draco.
— Dites-moi !
— Elle-même ne le sait pas, donc je ne peux rien te dire !
— Mais si ça lui arrive une nouvelle fois ?
— Ça ne risquera pas d'arriver une seconde fois, je vais y veiller. N'en parle à personne et prends soin d'elle."

Il se releva et partit en direction du bureau de Dumbledore. Draco mit plusieurs minutes à reprendre ces esprits, il la prit dans ses bras et la remonta jusque dans leurs chambres. Il la posa avec beaucoup de délicatesse sur son lit, ne pouvant pas rentrer dans la chambre de la jeune fille. Il remonta la couverture jusqu'au cou de la jeune fille, d'un coup de baguette fit disparaitre son maquillage, la regarda quelques instants et ressortit de la chambre pour la laisser se reposer. Malgré son cœur qui souhaitait rester au près d'elle, il descendit jusqu'au cinquième étage et commença enfin à réparer cette fameuse armoire. Il passa la nuit à changer des pièces de place, à les reformer...

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Lorsque la noiraude ouvrit enfin les yeux, elle comprit immédiatement qu'elle se trouvait dans la chambre de Draco. Elle ne se rappelait pas du tout de ce qui s'était passé la veille, mais sûrement rien de bien pour qu'elle se retrouve dans le lit d'un garçon sans aucun souvenir. Ce qui la rassura instantanément est qu'elle portait toujours sa robe verte.

Elle sortit du lit en titubant et se raccrocha au mur pour ne pas s'étaler au sol. Son maquillage avait certainement dû couler si elle ne l'avait pas enlevé. Toujours en se tenant au mur, elle alla dans la salle de bain. Cependant, aucune trace de maquillage sur son visage et il ne lui semblait pas en avoir vu sur sa taie d'oreiller... Elle allait devoir demander des comptes à Draco. Elle sortit dans le salon, toujours habillée de sa robe, où elle le trouva endormi dans une position qu'elle jugea inconfortable.

Elle s'approcha doucement pour ne pas le réveiller, mais ce fut à peine perdu, il sauta du canapé en pointant sa baguette sur elle. Par réflexe, elle en fit exactement de même.

" J'avais oublié à quel point cette robe te va à merveille.
— Oublié ?
— Bah oui, j'ai passé toute la nuit à bosser quand je suis enfin rentré, je me suis endormi sur ce canapé.
— T'as la mémoire à court terme !
— Gnagnagnagna.
— Pourquoi j'ai dormi dans ta chambre ? Je n'ai aucun souvenir de ce qu'il s'est passé hier.
— En gros, t'as fait un malaise pour, je ne sais quelle raison, Severus t'a 'sauvé' et je t'ai posé dans mon lit vu que je ne peux pas aller dans ta chambre.
— Bah merci.
— Severus a dit qu'il voulait absolument te voir lorsque tu seras réveillé.
— Bon, bah, je me change et je vais le voir.
— Ok, parfait."