L'amour compliqué et passionné // Draco Malefoy

Chapitre 24

Noël arrivait enfin, Atria était impatiente de fêter cette fête qu'elle a toujours adorée. La seule tâche au tableau est qu'elle se rendait actuellement au manoir Malefoy. Assise seule dans un wagon, elle prenait une banquette entière et regardait par la vitre le paysage qui défilait. Pendant ce temps, Draco était avec sa bande habituelle dans un autre compartiment, mais le blond guettait les personnes passant dans le couloir.

Londres se rapprochait à grands pas et ils finirent par arriver à Kings Cross. Les acolytes furent les derniers sortis du train, n'ayant pas vraiment hâte de retrouver Voldemort et sans bande de sanguinaire sans cœur. Le blond aida Atria à descendre la marche qui les séparait du quai puis il ne lâcha pas sa main. Ils aperçurent très rapidement Narcissa qui se précipita vers eux dès qu'elle les vit. Elle s'empressa de serrer Draco dans ses bras.

" Je suis si heureuse de te voir, mon fils.
— Moi aussi maman, je suis content de te voir."

Lorsqu'elle le lâcha enfin, ils se tournèrent à l'unisson vers la Black.

" Bon, je suppose que vous vous connaissez déjà, mais je vais quand même faire les présentations. Atria, je te présente ma mère. Maman, je te présente Atria.
— Enchantée. Firent-elles en cœur.
— On rentre ? Questionna Narcissa.
— Oui.
— Tu transplanes seule, Atria ?
— Comme vous le voulez.
— Eh bien, tenez-moi tous les deux les bras, je vais vous faire transplaner avec moi."

Ils obéirent pour se retrouver quelques instants après devant le portail Malefoy. Narcissa prit les devants et remonta l'immense allée en tête, suivie des deux étudiants à une dizaine de mètres.

" J'ai toujours cru que tu vouvoyais ta maman et que tu l'appelais 'mère'.
— C'est le cas, quand mon père ou d'autres personnes sont présentes, mais avec toi, nous savons que nous pouvons être au naturel.
— Ça me touche.
— Je t'en prie, ce sera la dernière fois avant plusieurs jours."

Ils rentrèrent enfin dans l'immense manoir. Atria n'y avait mis les pieds qu'une seule fois : pour se faire marquer. Depuis sa dernière venue, rien n'avait changé, tout paraissait toujours aussi sombre et sans joie.

" Atria ! S'exclama Lucius en arrivant dans l'entrée.
— M. Malefoy.
— Nous avons une réunion. Narcissa, Draco, trouvez-lui une chambre, dit-il d'une voix beaucoup plus dure. Je vous prie de m'excuser."

Puis il repartit sans un mot de plus.

" Je m'excuse pour son comportement, intervint Narcissa.
— Ne vous en faites pas, Draco m'a parlé de beaucoup de choses il y a quelques années."

Elle lança un regard à Draco qui leva les épaules au ciel.

" Où veux-tu dormir ? Nous n'avons plus beaucoup de chambres avec tous ces... invités.
— Je n'ai pas besoin de grand-chose, même un cachot me suffirait.
— Quand même ! Te faire dormir dans un cachot ? Tu rigoles, j'espère ! "

Atria gênée fixait le sol, Draco lança un regard noir à sa mère qui se rendit compte de son erreur.

" Je suis désolée, ce n'est pas ce que je voulais dire, Atria.
— Ne vous en faites pas.
— Nous allons bien te trouver une chambre.
— Elle peut dormir dans la chambre de Pansy ! Proposa Draco."

L'idée n'enchantait pas réellement la Black.

" De toute façon, elle ne sera pas là pour le voir ! Répondit Narcissa. Viens, je vais te faire voir."

Elles montèrent toutes les deux sans un bruit puis Narcissa s'arrêta enfin lorsqu'elles furent arrivées au sommet de la demeure.

" Nous sommes à l'étage de Draco. En temps normal, seule Pansy, sa future femme, a le droit de dormir au même étage que lui, mais nous allons faire une exception pour toi."

Atria regardait tous les éléments autour d'elle et découvrit une autre facette du blond. Elle s'aventura au milieu du désordre, suivie par la noiraude, et ouvrit finalement une porte.

" Voici ta chambre. Elle est reliée à celle de Draco par cette autre porte, il t'expliquera tout, je te laisse t'installer."

Narcissa ressortit de la chambre, mais au moment où elle allait fermer la porte, elle passa sa tête dans l'ouverture avec un sourire narquois.

" J'aurais préféré que cette chambre t'appartienne plutôt qu'à Parkinson."

Elle referma immédiatement la porte pendant qu'Atria rougissait comme pas possible. Elle fit le tour de la chambre, tout était noir et seul un lit accompagné de table de chevet était présent dans la pièce, ce qui laissait un immense vide. Si cette chambre avait été en la possession de la Black, elle y aurait rajouté des fauteuils, une table basse et une bibliothèque et il lui resterait encore beaucoup de place.

Elle posa sa valise dans un coin et s'étala sur le lit. Les draps sentaient le renfermé, une horreur au nez de la jeune fille.

Elle sortit donc sa baguette, tapota le lit et de nouveaux draps jaune pastel à l'odeur de monoï apparurent.

Rien que ce petit changement, illumina la pièce. Quelques instants plus tard, la porte coulissante entre sa chambre et celle de Draco s'ouvrit, laissant apparaître le blond.

" Tu t'es déjà installé à ce que je vois !
— J'espère que ça ne te dérange pas trop, je ne pouvais pas rester avec ces vieux draps.
— Je trouve cette chambre encore mieux qu'avant. Aménage là comme tu veux pendant ces deux semaines, on enlèvera tout avant de repartir.
— Oh merci ! Je vais bien m'amuser à retaper cette chambre de façon moldu !
— C'est un plaisir. Oh et on mange toujours dans nos chambres quand le maître est là, sauf que depuis deux semaines, il ne quitte plus la maison, donc je pense que ça ne va pas changer.
— On mangera ensemble ! Et puis s'ils ne veulent vraiment pas qu'on mange dans la même chambre, tu te mettras dans la tienne et moi dans la mienne, par terre tous les deux, mais avec la porte ouverte comme ça on ne sera pas dans la même pièce, mais on ne mangera pas seul.
— De toute manière, personne ne vient jamais jusqu'ici, c'est pour ça que j'ai choisi le dernier étage, ainsi personne ne vient me déranger et je peux faire ce que je veux sans que personne ne le voie.
— Déjà que je pensais que tu n'avais pas beaucoup de neurones aujourd'hui, mais savoir que tu en avais enfant, je suis choquée !
— Ah ! Ah ! Ah ! Hi-la-rant.
— Mais je t'aime quand même mon Dracounet.
— Plus jamais tu ne prononces ce surnom, ça me donne des frissons carrément."