Père Célibataire

Chapitre 30

Une demi heure plutard quand nous sommes arrivés au domicile de mon père, je suis sorti du véhicule pour me rendre à l'intérieur de la maison et il m'a suivi.

Dès que nous sommes entrés, j'ai appelé mon père et il nous a rejoint au salon.

Moi: Papa, le père de ma camarade a tenu à venir nous voir aujourd'hui.

Papa: Pourquoi ? Je t'ai pourtant demandé de rester loin de ces gens!

Mr Eyoum: Monsieur je ne suis pas venu vous causer du tort mais simple pour obtenir des réponses à mes questions.

Papa: Humm, j'ai cru que votre femme allait vous dire la vérité mais apparemment elle vous a tenu un discours mensonger sinon vous ne seriez pas là ce soir.

Mr Eyoum : Vous êtes perspicace en effet, elle m'a raconté des choses qui n'étaient pas crédibles pour un adulte de mon état.

Papa : Que vous a t'elle dit?

Mr Eyoum : Je peux m'asseoir?

Papa: Bien-sûr ! Pas de souci.

Mr Eyoum : Merci.

Il s'est mis à lui raconter ensuite ce qui s'était passé après son départ et quand il a terminé mon père était dans une profonde consternation.

Papa: Elle ne va jamais cesser de me surprendre. Avec le temps je me dis que son départ de nos vies a été une bonne chose car vu sa façon d'être, elle aurait pu contaminer notre enfant !

Mr Eyoum : Votre enfant ?

Dit-il d'un air dépité.

Au fond il l'avait pressenti mais une infime partie de lui espérait encore que ça ne soit pas vrai.

Papa: Oui, Marc est notre enfant et elle l'a abandonné quelques jours après sa naissance.

Mr Eyoum : C'est pas possible !!!

Il était scandalisé.

Lui qui pensait qu'ils avaient eu un contentieux qui avait dû causer leur séparation mais là il s'est rendu compte que c'était plus grave qu'il n'avait imaginé.

Papa: Elle nous a blessé et j'ai compris qu'elle était plus intéressée par la vie facile car une femme qui veut un avenir avec un homme va l'aider à atteindre le sommet au lieu de l'abandonner parce qu'il n'est pas en mesure de fournir le confort matériel.

Il était très remonté quand il parlait et a profité pour lui raconter comment s'était déroulée leur séparation. Lorsqu'il a terminé quelques minutes plutard, la rage et le regret de déssinaient sur le visage de Mr Eyoum.

Mr Eyoum : Je sais que ce que je vais vous demander est un peu déplacé mais je vous en prie acceptez cela.

Papa : Je vous écoute.

Mr Eyoum : Je voudrais que vous m'accompagnez à mon domicile, il est temps que la vérité éclate.

Papa : Je ne pense pas que ça soit une bonne idée !

Moi: Allons-y Papa, cette femme a causé suffisamment de tort. N'oublie pas qu'elle m'a traité de voleur juste parce que je suis pauvre .

Dès que j'ai dit ça, mon père s'est levé brusquement et s'est rendu dans Q chambre pour en ressortir quelques temps après avec une paire de tennis.

Papa: Je vois suis !!!

Il s'est chaussé et par la suite nous avons quitté notre domicile pour nous rendre chez Mr Eyoum afin de démasquer ma mère. Je savais que ça allait être une grosse bombe pour elle car elle ne devait même pas imaginer que son petit mensonge allait la rattraper.

"Fais quoi, fais quoi.....peu importe la vitesse à laquelle le mensonge s'élève, la vérité finit toujours par le rattraper !!!"

Dis-je à voix basse.

J'avais envie qu'elle souffre comme nous avions souffert après son départ. J'ai vu mon père se plier en quatre pour m'offrir un simple de vie décente. Il a mi sa propre vie en stand-by juste pour se concentrer à mon éducation. Tout ça pour qu'une femme qui est dépourvue d'émotions se lève et me traite de voleur. J'atvais eu très mal ce soir là car ses raisons étaient tellement incensées, à cause de la pauvreté on n'a plus le droit de vivre? d'espérer à un avenir meilleur? Pourquoi les riches pensent toujours que nous les pauvres ne méritons pas ce qui est bien?

Au même instant les souvenirs de Sonia se sont imposés dans mon esprit comme un signal pour me rappeler que tous les riches ne sont pas pareils. Il y en a qui ont encore un bon fond , qui savent aimer sans regarder à l'identité de la personne ni son statut social.

J'ai souri faiblement en y pensant.

.....

Quarante minutes plutard.

Nous sommes arrivés et il nous a invité à le suivre dans sa salle de séjour.

Mr Eyoum : Je reviens !

Dit-il en s'éclipsant la seconde qui suit.

Après son départ, Laurie est entrée soudainement et m'a lancé un regard inquisiteur.

Moi: C'est une longue histoire.

Laurie : Hum !

Elle a salué mon père ensuite et s'est assise sur le divan. L'instant d'après, son père est entré avec sa marâtre. Lorsqu'elle nous a vu, elle a sursauté et est devenue pâle.

Mr Eyoum : Flore assieds-toi !

Dit-il d'un ton sec.

Flore: Qu'est-ce que tout ça signifie ?

Mr Eyoum : Pose tes fesses sur le canapé tout de suite !!!

Cette fois-ci son ton était menaçant et elle a pris peur.

Flore: Non, je ne suis pas l'un des officiers à qui tu as l'habitude de donner des ordres. Si tu ne veux pas m'expliquer ce que tout ça signifie, je m'en vais !

Mr Eyoum : À ta place je ne ferai pas ça vois-tu car derrière cette porte se trouve deux policiers à qui j'ai demandé expressément de venir pour que tu comprennes qu'on ne peut pas se foutre de ma gueule éternellement.

Quand elle a compris cela, elle s'est évanouie.

Mr Eyoum : Va me chercher un saut d'eau vite fait !

Dit-il à sa fille.

Laurie : D'accord Papa.

Elle est sortie de la pièce en courant et est revenue très rapidement avec une bassine d'eau qu'elle a remi à son père. Il l'a pris et l'a déverser sur son épouse qui a réagi du tic au tac la seconde d'après.

Mr Eyoum : Même si tu veux entrés dans le coma aujourd'hui mais sache que je vais régler ton compte !!!

Dit-il d'un air froid.

L'heure du règlement de compte avait sonné. Chacun allait recevoir selon sa juste mesure...