Chapitre 37

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Elle savait ce qui allait se passer si elle continuait de le provoquer de cette manière du coup elle a préféré se taire.

Max: Ce que tu viens de faire ça te coûter cher crois-moi !

Laurie : Tu ne feras rien et n'oublie pas que c'est toi qui as commencé. Tu attaques mais quand on réplique se sont les pleurs sache dorénavant qu'avec moi ça passe où ça casse et ne tente même pas ta maman là sinon c'est sur les réseaux que tu retrouveras cette vidéo et on Vera bien ce que pensera ton père. Ce n'est pas tous les jours qu'on apprend ce genr7e de choses quand même. Mais j'ai une question pour toi, ça fait combien de temps que tu couches avec son ami? Je devine que c'est lui qui t'offre toutes ces belles choses avec lesquelles tu te pavanes à l'école en prétextant que cela vient de ton père !!!

Borel: La ferme Laurie, tu n'as pas honte? Tu fais tout ça pour qui même ? Il faut savoir que lorsqu'on déclare la guerre on doit être prêt à assumer les conséquences. J'espère que ça sera le cas pour toi !

Il a pris son sac ensuite et est sorti de la classe suivi de son ami.

Après leur départ, elle a ressenti un grand soulagement et s'est assise comme si de rien n'était. Je l'ai observé en douce en me demandant si elle avait tous ses sens.

......

À la sortie des classes, je suis allé la voir pour causer avec elle.

Laurie : Je suppose que tu viens me remercier.

Moi: Pardon? Te remercier ? Tu es sérieuse là ? Tu sais au moins ce que tu  viens de créer ?

Laurie : Tu as trop peur Marc, ils ne feront rien.

Moi: Ouais c'est ça mais la fois dernière c'est moi qui ai payé les pots cassés je te le rappelle.

Laurie: Ils ne vont rien faire je te le dis, arrête aussi avec ça.

Moi: En tout cas, je ne veux plus moi les problèmes ! Bonne soirée.

Je suis parti sur les nerfs  car j'avais ma claqué d'être le dégât collatéral de ces enfants de riches.

.......

Quelques semaines plutard.

Le temps s'était rapidement et nous étions à la fin du second trimestre. Je n'avais plus eu des nouvelles de ma mère ni de ma grand-mère maternelle, c'est comme si elles s'étaient volatilisées. Ça ne m'a pas du tout embêté car j'ai compris au final qu'elles n'étaient pas du tout sérieuses.

À l'école, le calme était revenu mais ça avait pris du temps. Après l'incident qui s'était produit avec Max et Borel, ils s'étaient complétement effacés. Max séchait les cours à tort et à travers et Borel quand à lui venait mais n'était pas vraiment présent.

Lors de la remise des bulletins, ils s'étaient pointés ensemble et Max avait eu une piètre note et Borel par contre s'en était mieux sorti. Après avoir récupéré leurs bulletins,ils sont partis sur le champ.

Quant à moi , j'avais maintenu mon rang mais ma moyenne avait baissé. Avec tout ce que j'avais vécu ce trimestre s'était logique, je me suis promis de faire mieux car j'étais déjà à la dernière ligne droite.

Après avoir récupéré mon bulletin, et j'ai quitté l'établissement ensuite. Je m'apprêtais à stopper un taxi lorsque j'ai entendu quelqu'un m'interpeller. Je me suis retourné et j'ai aperçu Sonia, ça faisait un bon bout qu'elle et moi n'avions plus échangé.

Elle s'est rapprochée de moi et m'a salué chaleureusement.

Sonia: Tu rentrais déjà !?

Moi: Oui, je vais rester faire quoi encore?

Sonia: D'accord, dans ce cas allons-y !

Moi: Non, je préfère prendre ma direction.

Elle a semblé surprise et m'a fixé longuement avant de prendre la parole.

Sonia: Je rêve ou tu m'évites ?

Moi: je ne t'évite pas mais je préfère prendre ma route tout simplement.

Sonia : Hum, on dit la même chose ein.

Moi: Si tu le dis !

Nous étions à quelques mètres du portail de l'établissement. Et je voulais couper court à la conversation pour m'en aller lorsque j'ai vu une Prado noire s'arrêter à notre hauteur et j'ai eu un mauvais pressentiment. Juste après, Max est sorti du véhicule et s'est dirigé vers moi à grand pas.

Max: Ta copine a voulu m'humilier pas vrai? Rira bien qui rira le dernier !

Dit-il d'un air cynique.

La seconde suivante, il a sorti un poignard et l'a inséré dans mon abdomen trois fois d'affilée avant de remonter dans le véhicule et de prendre la fuite.

.....

Lorsque je l'ai vu venir, je n'ai pas fait le gangster juste pour protéger Sonia car je ne voulais pas qu'il lui arrive quelque chose de mal par ma faute. Dès qu'il a sorti le poignard j'ai su que ma fin était. Dès qu'il a inséré la lame bien acérée dans ma chair j'ai ressenti une douleur aiguë m'envahir. Tel un fou furieux, il a répété le processus trois fois de plus avant de prendre la fuite.

Quand il est parti, j'ai placé ma main sur mon abdomen et j'ai ressenti mon sang couler à flot. Quelques instants après, je me suis écroulé au sol en passant le sang. Sonia qui avait assisté à toute la scène s'était mise à hurler de peur et s'est cris ont alerté les personnes environnantes.

Elle m'a serré fortement en me suppliant de tenir bon.

Sonia: À l'aide !!! Aidez-nous s'il-vous-plaît.

Elle criait et pleurait en même temps.

Sonia: Marc tiens bon s'il-te-plaît, je t'en supplie ne m'abandonne pas !!!

Elle était dans tous ses états, Laurie qui n'était pas encore partie a vu la scène de loin et a demandé à son chauffeur de les aider à le transporter à l'hôpital.

Laurie: Qu'est-ce qui s'est passé ? Pourquoi tu ne l'as pas conduit avec ton véhicule ? Qui lui a fait ça !?

Elle bombardait Sonia de questions et celle-ci a traqué.

Sonia: Ahghhh, laisse-moi !  je n'ai pas pensé à ça tu comprends ? C'était soudain , je  n'ai pas réfléchi ainsi laisse-moi s'il-te-plaît, laisse-moi.

Elle  a éclaté en sanglots à l'arrière du véhicule.

Père CélibataireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant