Chapitre 46

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Flore: Allô ?!

Brice: Où es-tu?

Flore: En route pour l'hôpital pourquoi ?!

Brice: Tu n'es pas restée auprès de notre fils?!

Il était stupéfait.

Flore: Maman a eu un malaise après avoir appris la nouvelle, du coup j'ai dû me rendre à la maison.

Elle venait encore de sortir un mensonge, décidément c'était sa spécialité.

Brice: D'accord je vois, j'espère que ce n'est rien de grave.

Flore: Ça va aller ne t'en fais pas ! Dis, pourquoi m'as-tu appelé ?!

Brice: Je voudrais que l'on se rencontre dans une heure au carrefour maçon, on doit discuter.

Flore: D'accord,  sans soucis. À tout à l'heure.

Dit-elle d'un air joyeux.

Elle a pensé qu'il était peut-être revenu sur sa décision et  les avait choisi à la place de son épouse.

Cet appel venait d'égayer sa journée et elle a gardé le même sourire lorsqu'elle est arrivée à l'hôpital. Elle a cherché à avoir les nouvelles de son fils et on lui a fait comprendre qu'il s'était réveillé et qu'on l'avait installé dans une chambre d'hospitalisation.

Elle s'est dirigée aussitôt vers celle-ci et dès qu'elle est arrivée devant la porte, elle a cogné avant d'entrer.

Flore: Bonjour !

Trois paires d'yeux se sont focalisés sur elle et la seconde d'après, elle s'est sentie embarassée mais n'a pour autant pas voulu laisser paraître ses émotions.

William : Qu'est-ce que tu es venu faire ici?!

Flore: J'ai aussi le droit de le voir, je te rappelle qu'il s'agit de mon fils et c'est grâce à moi qu'il a eu la vie sauve.

Moi: Papa, laisse-la s'il-te-plait.

William : Quoi?!

Il ne s'attendait pas à une telle réaction de ma part.

"Comment peux-tu dire ça Marc, cette femme est un monstre !"

Moi: Cette femme m'a sauvé la vie c'est tout ce que je retiens. Elle n'était pas obligée de le faire mais elle l'a tout de même fait. Merci madame.

Flore: Tu peux m'appeler Maman car je suis ta mère mon chou.

Moi: Ne vous méprenez pas, ce n'est pas parce que j'ai accepté que vous restiez que vous allez croire que je vous ai pardonné. Rappelez-vous que vous m'avez abandonné à ma naissance et comme si cela ne suffisait pas, vous m'avez traité de voleur tout simplement parce que j'étais pauvre !!!

Flore: Tout le monde peut faire des erreurs non, wahhhhh mon enfant pardonne-moi s'il-te-plaît.

Moi: Mon pardon ne vous sera pas utile car vous ne regrettez nullement les actes que vous avez posé. Je ne sais pas quelle mouche vous avais piqué, peut-être le saint esprit vous avait touché c'est pourquoi vous avez dénié me sauver la vie mais ne croyez pas que cela va effacer qui vous êtes. La boue restera toujours la boue même si on fait quoi !!!

Flore: OLIVIER !!! , JE NE TE PERMETS PAS DE ME PARLER SUR CE TON.

William : Va t'en Flore, tu vois bien que tu n'es pas la bienvenue ici.

Moi: Si elle veut rester qu'elle le fasse mais lorsqu'elle vera qu'elle n'est pas à sa place, elle s'en ira elle-même.

Je venais de loin, j'avais frôlé la mort. Lorsqu'on fait face à certaines situations, on devient plus tolérant et compréhensif mais ce n'était pas le cas pour moi concernant ma mère. J'avais toujours cette douleur au fond de moi que je n'avais pas réussi à effacer tout simplement parce qu'elle n'avait pas voulu de moi et avait choisi sa liberté à son rôle de mère.

Père CélibataireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant