Chapitre 49

54 5 0
                                    

Elle était furieuse mais a du essayer de garder son calme pour ne pas laisser transparaître des émotions.

Moi: Qu'est-ce que tu fais?

J'avais remarqué qu'elle était dans les nuages.

Laurie : J'écoutais mes messages.

Moi: Ah d'accord, as-tu les nouvelles de Sonia?!

Ça l'a énervé que je mentionne son prénom et elle a manifesté directement.

Laurie : Qu'est-ce qu'elle a de plus que moi?

Moi: Comment ça ?!

Laurie: J'ai tout fait pour attirer ton attention, j'ai fait du mieux que j'ai pu pour te défendre mais tu n'as que son nom dans la bouche ! Qu'est-ce qu'elle a que je n'ai pas ?!

Elle était nerveuse.

Moi: Arrête de toujours tout ramener à toi, je t'ai fait comprendre que tu es ma camarade de classe. Peut-être un jour on pourra devenir des amis qui sait ?

Laurie: Je ne veux pas être ton amie Marc !

Moi: C'est bien dommage, tu es nulle sans ignorer que l'amitié est l'une des bases les plus solides dans ce monde. Si tu ne veux pas de mon amitié ça ne sert à rien d'être avec moi.

Laurie : Marc, tu es toujours froid et distant avec moi je ne sais pourquoi ?!

Elle s'est levée et a quitté la chambre brusquement. Je ne l'ai pas retenu car je savais ce qu'elle voulait mais je ne pouvais accepter les choses juste pour lui faire plaisir. C'est vrai qu'elle m'a beaucoup aidé mais je ne la voyais pas comme elle l'aurait souhaité.

Moi: Est-ce que les sentiments se commandent ?

Dis-je à voix basse.

Ça m'a troublé et j'ai préféré chasser cette idée de ma tête.

....

Laurie de son côté était en larmes après avoir quitté la chambre d'hospitalisation. Elle s'est assise dans un coin de l'hôpital et a vidé son coeur. Malgré tout ce qu'elle avait fait pour attirer son attention, elle n'y était pas parvenue.

Laurie : Je ne sais pas si je suis maudite, j'ai beau essayer de lui dire ce que je ressens pour lui mais il ne me voit pas de la même façon. J'ai la poisse avec les hommes, d'abord Borel et maintenant Max...

Elle a éclaté en sanglots.

Pendant qu'elle pleurait, elle n'a pas remarqué qu'un homme s'était approché d'elle. Il s'est assis près d'elle et l'a observé durant quelques secondes avant qu'elle ne se rende compte de sa présence.

Dès qu'elle l'a remarqué,elle a relevé la tête et fut stupéfaite quand leurs regards se sont croisés.

Laurie : Aurel ?

Il a souri l'instant d'après car elle l'avait reconnu.

Aurel: Ça me fait plaisir de te revoir Laurie !

Laurie : Woww !

Elle n'a pas cessé de le regarder car c'était une grosse surprise pour lui. Aurel était son camarade de classe au primaire, lorsqu'on a affecté son père à l'étranger il est parti avec toute sa famille et ils ne se sont plus jamais revus.

Aurel: Qu'est-ce que tu fais là ? Et pourquoi tu pleures ?!

Elle a essuyé ses larmes et a essayé de soigner son apparence.

Laurie : C'est une longue histoire, dis-moi plutôt ce que tu fais là ?!

Aurel: Ma belle-soeur a accouché et je suis venue saluer le bébé !

Laurie : Woww c'est super ça, tu es là depuis ?

Aurel: Au pays?!

Elle a hoché la tête.

Aurel: Disons une semaine mais je repars à la fin du mois.

Laurie: Ok je vois, et l'école c'est comment ?!

Il était son aînée de deux ans.

Aurel: Je suis en première année d'univers, option ingénierie mécanique.

Laurie : Woww, tu es toujours aussi brillant à ce que je vois !

Il a souri.

Aurel: Et toi? Quoi de neuf ? Raconte !!!

Elle a affiché un sourire gênée et a inspiré profondément avant de prendre la parole. Elle s'est mise à lui raconter sa vie, ses bêtes noires à l'école et ce qui était arrivé à son camarade de classe.

Aurel: Woww, ça ne joue pas au pays! En venir à ce genre de choses ?!

Laurie: J'ai aussi ma part de responsabilité dans toute cette histoire tu sais ?!

Aurel: Vraiment ?!

Il a semblé surpris.

Laurie : Oui, je ne suis plus là famine que tu as connu. J'ai beaucoup changé tu sais !!!

Aurel: Tu as toujours une belle âme crois-moi, ne laisse pas les situations de la vie te faire devenir une autre personne.

Elle n'a pas réagi et l'instant d'après, une femme d'âge mûr s'est approchée d'eux et a fait signe à Aurel. Il s'est levé directement et a jeté un regard sur elle avant de s'en aller.

Laurie le voyant s'en aller l'a appelé et il s'est retourné pour revenir sur ses pas .

Aurel: Un souci?

Laurie : Je peux avoir ton numéro de téléphone !?

Il a souri.

Aurel: J'ai cru que tu n'allais jamais le le demander !

Elle n'a pas compris le sens de ses mots et s'est contentée d'enregistrer son numéro dans son portable. Juste après, il lui a dit au-revoir à nouveau et elle l'a regardé s'en aller la tête dans les nuages.

Cette rencontre aussi inopinée soit-elle lui avait procuré un bien fou. Bien après, elle a pris son sac et s'est dirigée vers la sortie de l'hôpital.

Au Commissariat.

William est arrivé quelques minutes après et s'est renseigné auprès des policiers. On lui a indiqué un bureau et il a signalé sa présence avant d'entrer. Quand il s'est retrouvé à l'intérieur, il a vu le père de Laurie et deux autres hommes qui lui étaient inconnus. Il les a salué poliment et le commissaire l'a invité à s'asseoir.

"Mr Manga, vous devez avoir une petite idée de votre présence en ce lieu !?"

Dit le commissaire.

William : Pas vraiment c'est pourquoi j'aimerais que vous me donniez plus de détails.

"Le Colonel Eyoum ne vous a pas briefé à ce sujet !? "

Il était surpris et a posé son regard sur Mr Eyoum.

Mr Eyoum : Commissaire Ondoa vous savez pertinemment bien que je n'ai pas mon mot à dire dans cette affaire, j'ai été témoin de la scène et c'est pourquoi j'ai mis mes éléments sur le terrain pour que le travail soit fait et que le suspect ne puisse prendre la poudre d'escampette.

Il a dit cela d'un ton ferme en le regardant droit dans les yeux.

Père CélibataireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant