Chapitre 40

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Mr Eyoum a ressenti la douleur de William en cet instant précis et s'est approché de Flore pour une donner une gifle qui l'a envoyé au sol.

Elle a été prise de court par son geste et la seconde suivante sa joue s'est mise à enfler. La douleur était vive et elle a laissé échapper quelques gouttes de larmes.

Flore: Tu me frappes? Pour qui ? Un vaurien? Je vais te porter plainte pour coups et blessures. Il y'a les témoins, ils ont vu ce que tu m'as fait !

Mr Eyoum : Sens-toi libre mais rassure-toi d'avoir les côtes solides pour arriver jusqu'au bout de ta plainte.

Flore: Comme tu voudras !

Elle était déterminée à le nuire après ce qu'il venait de lui faire.

Mr Eyoum : Je me demande s'il y'a même quelque chose dans ton cerveau ou c'est seulement rempli d'air. Comment peux-tu traiter de vaurien un homme qui s'est occupé de ton fils pendant que tu vivais ta vie de manière insouciante ? Même le regret tu n'as pas , la reconnaissance même n'en parlons plus. Tu m'as gagné !!!

Flore: Je ne lui avais rien demandé, s'il ne voulais pas de mon fils il allait le laisser chez ma mère ? Pourquoi devrais-je me remercier ? Il a fait quoi?

William qui était en miettes a réagi brusquement après avoir suivi ce qu'elle venait de dire.

"Si j'ai bien compris, à chaque fois que tu me disais être chez ta mère tu partais offrir ton corps à un homme et revenait le soir auprès de moi comme si de rien n'était. Nonnnnnn tu peux tuer quelqu'un ! Je maudis le jour où nos chemins se sont croisés."

.....

Pendant qu'ils se disputaient, Laurie et Sonia les  observaient au loin.

Sonia: La mère de Marc c'est ta mère ?

Laurie : De quoi je me mêle ? Je ne sais même plus ce que tu fais ici, tu peux rentrer chez toi !

Sonia: Ekie, tu me chasses seulement ? Je ne bouge pas !

Laurie : Tu n'as pas vu que c'est une affaire de famille ? Qu'est-ce que tu fais encore là ? Rentre chez toi didonc!

Sonia: Hum, tu me connais mal ein ! Ne me vois pas calme tu penses que tu peux m'écraser. Mon éducation ne me permets pas de te dire du n'importe quoi sinon je l'aurais déjà fait !

Laurie : Ouais c'est ça , mais ça te permets d'offrir des cadeaux aux hommes Ntap !

Dit-elle en se levant pour se diriger vers son père.

Lorsqu'elle les a rejoint, elle a ignoré sa belle-mère  et s'est adressée à son père directement.

Laurie: Papa, le temps que vous perdez à vous engueulez  là ne va pas nous aider. Marc a besoin de sang urgemment !!!

Dès que Flore a compris cela, elle s'est exclamée aussitôt.

"C'est vrai ? Et ils sont là à m'insulter pourtant je peux sauver mon fils . Pardon indique moi le chemin s'il-te-plaît !"

Dit-elle à Laurie d'un air misérable.

Laurie : D'accord, allons-y.

Elle l'a dit à contrecoeur mais à ce stade, elle n'avait pas le choix. C'était ça ou laisser Marc mourir.

....

Quelques heures plutard.

Flore avait pu donner son sang à son fils mais il n'était pas tiré d'affaire. Il fallait encore d'autres donneurs du coup, elle a été obligé de passer une annonce sur les réseaux sociaux et avaient demandé aux autres de faire de même. Elle espérait ainsi trouver quelqu'un qui soit compatible afin qu'il puisse donner son sang et sauver son enfant.

Assise dans un coin, elle regardait son époux et William discuter au loin avec sa belle-fille.

Flore: Ma vie était bien meilleure sans toi !

Dit-elle à voix basse.

Au même instant, comme s'il avait su qu'elle parlait de lui il l'a regardé et lorsque leurs regards elle a pu lire la haine dans son regard.

Flore: Hum !

Elle n'aimait pas ça car elle se sentait en danger.

Quelques temps après, elle a reçu un coup de fil provenant d'un numéro inconnu et a décroché rapidement.

Flore: Allô ?

"Bonsoir, j'ai vu une annonce......"

Elle ne l'a pas laissé terminé sa phrase er l'a interrompu.

Flore: Oui, oui oui vous êtes de ce groupe sanguin ?

"Oui Madame, je suis actuellement en chemin pour l'hôpital !"

Elle a sauté de joie et s'est mise à crier comme si elle venait de gagner un trophée.

Flore: Merci beaucoup Monsieur ! Je vous attends.

Il a raccroché ensuite et elle s'est assise à nouveau en affichant un large sourire. William qui avait vu la scène s'est approché d'elle ensuite.

Flore: Que veux-tu ?

William : Tu es là à sauter comme un sauterelle on pourrait croire que tu aimes ton fils pourtant tu l'as abandonné pour vivre ta vie.

Flore: Si je n'aimais pas mon fils j'allais avorter, le fait de l'avoir mis au monde est une preuve d'amour tu ne crois pas ?

William : Quand je te vois, je me demande si j'avais seulement été aveuglé, peut-être tu m'avais envoûté car je ne comprends pas comment j'ai t'aimer à ce point.

Elle a éclaté de rire.

Flore: T'envoûter Papa ? Tu es qui? Tu as quoi? Donc quand on envoûte les porteurs ( personnes friquées) là c'est toi qu'on va envoûter ? Pardon William faut pas m'énerver ein. Tu as dit que tu allais me tuer j'attends, tue-moi si ça peut te soulager mais OLIVIER N'EST PAS TON FILS ! MEURS.

Il a levé ma main pour la gifler mais s'est retenu encore après réflexion. Il a tourné les talons et est retourné auprès des autres.

....

Une heure de temps après,

Flore avait la tête baissée quand elle a reçu à nouveau le coup de fil provenant du même numéro, elle a décroché instantanément. Il venait d'arriver à l'hôpital et lui a demandé où est-ce qu'elle se trouvait. Elle lui a indiqué l'endroit et a raccroché ensuite en attendant qu'il arrive.

Ça n'a pas tardé qu'elle a vu arriver un homme quelle n'aurait jamais pu imaginer revoir. Elle a fait un saut dans le passé et s'est souvenue de la première fois qu'elle l'avait vu. La seconde d'après son coeur s'est mis à battre fortement dans sa poitrine.

Flore: Ewane !

Dit-elle à voix basse.

Il n'avait pas changé et s'était plutôt bonifié au fil du temps.


Père CélibataireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant