Chapitre 8

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عَلَيْكُمُ السَّلَامُ وَرَحْمَةُ الله وَبَرَكاتُهُ
Bismilah

[...]

On dit que le calme viens après la tempête, même si j'ai l'impression d'être cette tempête...

Le monde d'ici bas est remplis de mécréants , de cruautés, d'hypocrisie, de trahison , et pourtant on continue d'espérer, de croire , de sourire , et de faire confiance .

Mais honnêtement qui mérite notre confiance ?

Nous ne pouvons pas connaître une personne dans son intégralité .

Toute chose cache une face sombre , la preuve en est notre propre ombre .

Nous sommes obligés d'avoir cette part de noirceur en nous , elle est inée, sinon comment voulez vous affronter le monde d'en bas .

C'est un cercle vicieux...

[...]

La porte s'ouvre , je ne les regarde même pas , je veut juste être au calme .

Je ne sais même pas s'ils sont plusieurs ou tout seul .

Certains pourraient me qualifier de solitaire , sauvage ou même barbares , s'ils savaient ce que cela voulez bien signifier...

: Ça va mademoiselle ?

C'est Jibril , ont m'avais prévenue qu'il allait revenir j'aurais du m'en douter .

Moi:...

Jibril : tu veut recommencer peut être ?

Moi: non merci , vue ta générosité d'hier j'imagine que tu n'en as plus à revendre pour aujourd'hui.

Jibril : j'ai un marché à te proposer.

Moi: tu m'as l'air d'un escroc .

Jibril : et toi d'une pétasse .

Moi: parlons deal , tu proposes quoi ?

Jibril : tu réponds à mes questions .

Moi : et ?

Jibril : tu auras une chambre avec salle de bain et à manger , le temps que les affaires se calment , ou sinon je te force à répondre pour ensuite te mettre sous terre .

Moi : c'est plus trop un marché du coup .

Jibril : t'es bavarde aujourd'hui .

Moi : à mon avis j'ai pas trop le choix .

Jibril : c'est bien tu comprends vite .

Il me tend un plateau contenant une assiette avec des œufs brouillés, une tranche de blanc de poulet , un verre de jus et une petite bouteille d'eau .

Jibril : ça fait combien de temps que tu travailles pour Hassan ?

Moi même je ne sais pas ...

Moi: avant j'ai une question à te poser .

Jibril : ...

Moi: on est le combien ?

Jibril : le 17

Moi : le 17 de quoi ? Et quelle année , et quelle heure ?

Jibril : ohoho tu me chantes quoi là ?

Moi : du Lacrim ça se voit pas ?

Jibril : pourquoi tu me poses ça comme question tu me prend pour un con ou quoi là ??

Moi : répond et je te répond c'est tout .

Perdue dans cette dunyaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant