عَلَيْكُمُ السَّلَامُ وَرَحْمَةُ الله وَبَرَكاتُهُ
Bismilah2 mois plus tard...
Je viens de finir de nettoyer la cuisine toute entière, en finissant par la plaque de cuisson. Et je peut vous dire qu'elle brille.
Je regarde l'horloge de la cuisine et voit 20h16.
Je suis épuisée.
J'enlève le tablier que je portais pour faire à manger et le ménage, le range et me lave les mains une dernière fois et les sèches avec un torchon qui trainait, que je range immédiatement, pour avoir la cuisine bien rangée.Je regarde dehors à travers la baie vitrée, qui mène à un vaste jardin, mais vu l'heure il fait sombre donc on ne perçoit rien.
Je sors de cette pièce qui m'a exténuée et me dirige vers les escaliers pour atteindre la pièce qui me sert à me reposer la nuit.
Je l'ouvre et allume directement la lumière en refermant directement la porte.
On y voit un matelas par terre, une bouteille d'eau, une pile de vêtements, une petite fenêtre, et rien d'autres.
Pas d'armoire pour ranger les vêtements, pas de sommier ou de lit pour soutenir le matelas, pas de bureau. Dites-vous que la peinture n'est même pas faite, on voit encore les plaques de placo avec leurs numéros.
C'est une pièce toute petite, en plus le haut est un plafond mansardé, ou en pente si vous voulez.
Il n'y a ni chauffage ou autre, les nuits ne sont pas reposantes ici.Je me suis habitué à ma nouvelle vie, le temps que les choses se calment.
J'ai pris des décisions, j'assume .
Aussi simple que ça .La vie n'est pas toujours faite de soirées à Ibiza et de showcases.
Loin de là.
Pour être bien il faut fournir des efforts, être motivé, et suer du front, on se frotte la gueule.Et j'ai du faire du chemin pour en arriver là, et je parle bien évidemment de mon espèce de chambre et de mes vêtements.
Mais ce n'est pas pour autant que j'en suis satisfaite.
Ça fait 2 mois je ne parle à peine, je suis constamment en train de réfléchir, et c'est ce trait qui me dégoûte le plus chez moi.
J'aimerais tant savoir arrêter de réfléchir ne serais-ce que 2 secondes, qui certainement réussiraient à me soulager.
Je réfléchis constamment depuis mes 16 ans.
Toujours à penser à quelque chose, ou à quelqu'un.
Et c'est horrible, réellement.
La turbine ne s'arrête pas, et je sais qu'elle est loin de s'arrêter.
Car s'il s'avère qu'un jour elle s'arrête, ce seras pour de bon.
Ce qui parfois me donne envie de m'exploser la tête contre une surface dur...Je me dirige vers ma pile de vêtements et en sélectionne certains et sors de cette pièce en m'assurant d'éteindre la lumière.
Cette pièce sent le moisi et c'est insupportable.
J'ai limite envie de gerber en plein sommeil, du moins si on peut appeler ça un sommeil, car ce qui est sûr c'est qu'ils ne sont pas réparateur ou reposant du tout.Pourquoi ? Car je suis constamment sur mes gardes.
J'imagine que vous vous demandez ce que je fou là ?
Même moi je ne sais pas trop.
Il s'avèrent que je suis encore dans cette résidence, ou plutôt cette villa vu comment elle est immense.
Mais bon je ne la trouve plus si grande que ça, ça fait des années que je vie dans des villa, quand j'étais chez Hassan, je n'avais pas de domicile, et puis j'étais un agent «interne», donc même si j'avais un logement je serais constamment à la villa. De toute façon j'en avait l'interdiction.
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Perdue dans cette dunya
General FictionLa vie ? Ou la dunya ? Elle est rongée par son passé et sa seule source de motivation est la haine. Femme forte au caractère singulier, elle se voit accomplir de grandes choses, mais surtout, de tirer un trait sur la fille qu'elle était avant, pour...