عَلَيْكُمُ السَّلَامُ وَرَحْمَةُ الله وَبَرَكاتُهُBismilah
Mexique
3h51
Une brise vient rafraîchir mon visage et fait danser mes cheveux dans l'air que j'ai lissés il y a à peine 2 jours.
Je suis vêtu d'un short en jean assez court que je n'aime pas laissant apparaître mes jambes, et d'un débardeur noir à fines bretelles bien moulant faisant ressortir ma poitrine avec un minuscule gilet gris qui ne me réchauffe pas du tout.
Il fait bien trop frais pour être vêtu de la sorte, mais j'ai sans doute vécue bien pire alors pas la peine de se plaindre.
Je marche dans les rues éclairées seulement par les lampadaires et les bars encore ouverts, je marche lentement mais sûrement la tête baissée, les bras croisés autour de ma poitrine, l'esprit concentrée même si j'ai l'air d'être fortement ailleurs.
Cela fait 2 heures que j'ère dans les rues à marcher sans destination précise, et je sens mon corps se fatiguer à cause de la température et de mon accoutrement non adapté à la météo.
Mes yeux se fatiguent mais je dois réussir la première phase de la mission, Jibril m'a bien gatée pour cette mission, si j'arrive à effectuer la première phase, il n'y auras plus de retour en arrière possible, malheureusement... c'est soit la réussite ou la mort.
Si j'arrive au bout de cette mission, c'est 50 000 € qui m'attend ... et ça donne l'eau à la bouche on va pas se mentir.
Je marche et essaye de comprendre ce que les hommes encore dehors disent, en effet ce quartier est remplis d'hommes de mains ou de personnes impliqués dans des histoires pas très nets.
Un groupe de 3 hommes me regardent de loin, et au moment de passer devant eux, un silence s'installe entre les 3 et seul le bruit de mes talons se fait entendre.
A peine les avoir dépassées que j'esquisse un léger sourire de satisfaction sur mes lèvres maquillées, mais prend sur moi pour ne pas rire, pas un rire de joie, non non, mais un rire d'excitation, car les choses sérieuse vont pouvoir commencer.
Je marche encore 5 minutes et aperçois à 50m un camion noir vitres teintées avec personne aux alentours.
C'est pas bon signe ...
Puis soudainement une main viens se poser sur ma bouche avec une sorte de mouchoir sentant le produit et une autre main enroulant ma taille, toujours par derrière, je fait donc semblant de me défendre et de vouloir crier et laisse le produit agir qui finit par m'endormir, m'emmenant loin de la réalité.
Quand je dit que ce n'est pas bon signe, je parle pour eux bien évidemment.
Phase 1 terminée
Ces 3 hommes sont bien plus bête que ce que je pensais...
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Perdue dans cette dunya
General FictionLa vie ? Ou la dunya ? Elle est rongée par son passé et sa seule source de motivation est la haine. Femme forte au caractère singulier, elle se voit accomplir de grandes choses, mais surtout, de tirer un trait sur la fille qu'elle était avant, pour...