Chapitre 43

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عَلَيْكُمُ السَّلَامُ وَرَحْمَةُ الله وَبَرَكاتُهُ
Bismilah

Paulo *préoccupé*: il y a un léger problème ; ce n'étais pas prévu que tu sois accompagné, nous avions un accord Jibril et moi.

Imrân *serein* : Jibril a jugé préférable sa présence.

Paulo *suspicieux*: Llamaré a este loco antes.
( J'appellerai ce fou tout à l'heure)

C'est fou comment ils arrivent à parler comme ci j'étais pas là, mais ce qui est sur, c'est que je devais tout faire pour leur montrer mon aisance.

Moi *les interrompant* : ¿Cómo van a ser las próximas semanas?
( Comment va se dérouler les prochaines semaines ?)

Paulo *surpris* : ¡ Por lo que veo, hablas nuestro idioma ! Dit-il le sourire scotché aux lèvres.
( À ce que je vois tu parles notre langue ! )

Moi *le sourcil arqué* : Jibril no envía agentes pésimos, señor Paulo.
( Jibril n'envoie pas de minables agents, monsieur Paulo)

Paulo : je vois ça...

Imrân *en tapant ses mains* : bon on va dormir où  Paulo ?  Dit-il tout à coup afin d'interrompre ce pitoyable échange.

Paulo : ici même.

Ça ne me plaît pas du tout ...

Il faut que j'agisse et au plus vite seras le mieux.

Moi : veuillez m'excuser quelques instants, lançais-je avec un faible sourire.

Je sort dehors, et vérifie  autour de moi pour que personne ne puisse m'entendre.

Seul le bruit de mes pas sur les cailloux se font entendre, sous ce soleil intense qui brûle ma peau.

Une fois chose faite je sort mon téléphone de ma poche et appelle Jibril, en espérant qu'il réponde de manière rapide.

Début de Conversation téléphonique


Jibril : oui ?

Moi : y'a un léger soucis pour ma part.

Jibril : et lequel mademoiselle ?

Moi : je refuse de loger cette villa infestée d'agents.

Jibril : et pourquoi ça ?

Moi : ce sont des hommes et ils sont affamés, à peine rentrer dans la villa que je sent les projecteurs sur moi.

Jibril : et le problème a tout ça ?

Moi : le problème est que ce serait regrettable que tes relations commerciales avec Paulo ne s'arrête d'ici peu parce que j'aurais tuée plus d'un.

Jibril : ton idée ?

Moi : je me prend un hôtel .

Perdue dans cette dunyaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant