Chapitre 11

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عَلَيْكُمُ السَّلَامُ وَرَحْمَةُ الله وَبَرَكاتُهُ
Bismilah

Il ne dit rien et sort , tant mieux .

[...]

J'ai finit mon repas , qui au passage était pas si ouf que ça , à mon avis c'est pas la dame âgée qui l'as préparer .

Mais ce qui m'intrigue , c'est pourquoi une dame comme elle pourrait travailler pour des hommes dans le bizz .

Helja zone dans le quartier hendek elle sort le pétard.

Bon après j'avoue je suis mal placée pour parler.

Je me dirige vers l'armoire et me met à chercher un pyjama .

Après 2 minutes à fouiller et à examiner les moindres vêtements , je finit par trouver un pyjama victoria secret noir , et dire que je le voulais en étant plus jeune .

Je part à la salle de bain , me met 2/3 produits pour les plaies et cicatrices et enfile le pyjama .

Sans oublier de me brosser les dents .

Les skincare ? J'en fait pas et j'en ai pas besoin . Et puis j'ai pas le temps , je ne suis pas là pour me faire belle . Et puis ma beauté m'importe peu .

Je retourne sur le bureau , mais je n'ai pas de place à cause du plateau, alors je me lève , prend ce dernier et le pose sur un tabouret situé à côté de l'armoire .

Et oui l'armoire est grande et pour accéder aux étagères du haut c'est compliqué ...

Je reprend ma place et regarde la pille de feuilles blanches pendant un moment , je prend un stylo et joue avec , comme ci l'inspiration allait venir .

Je veut voir si je suis toujours la même Salima d'avant , ou si elle a complètement disparu, sombrer dans la haine et la solitude , tout comme mon cœur .

Cela fait bien longtemps que Salima est morte , en réalité, je suis un masque couvrant le cadavre .

Ai-je de la famille ? Non

Ai-je des amis ? Non

Ai-je un mari ? Non

Ai-je des enfants ? Non

Ai-je une vie sociale ? Non

Ai-je une vie tout court ? Non

Je suis un fantôme , je suis partout et nul par à la fois .

Ma vie ?

Ne se résume à rien .

Personne ne me retiens .

Seul Dieu me convainc de rester , même s'il continue de m'éprouver , comme ci je n'avais pas assez souffert , mais ça , la souffrance , c'était il y a bien longtemps , maintenant, c'est moi qui l'inflige et qui la fait subir à autrui .

La porte toque pendant ma réflexion.

À mon avis c'est pour reprendre le plateau , un vrai hôtel .

Même si le vrai but et de reprendre tout ce qui pourrait m'aider à m'échapper , y compris les couverts ...

Moi*sec*: entrée

La porte s'ouvre sur l'homme au sac ...

C'est un casting peut être ?

L'homme au sac : salam.

Moi : Alikoum salam.

L'homme au sac : moi c'est Hosni .

Perdue dans cette dunyaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant