Chapitre 35

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عَلَيْكُمُ السَّلَامُ وَرَحْمَةُ الله وَبَرَكاتُهُ
Bismilah

Je donne un coup, puis un autre, et encore un autre plus puissant, et je donne le relais à mon autre poing qui fait de même, et je tape sans arrêt .

Je n'entend rien, mais ma seule préoccupation est de le frapper, jusqu'à m'en user les mains.

J'ai les poings tellement serrés que mes phalanges apparaissent blanches.

Mais je continue, je manque d'air, mais peu importe, j'en ai pas finit avec lui.

Ce seras finit quand j'en aurais décidée, et pas autrement.

Je frappe sans arrêt, le regard froid et déterminé, les sourcils froncés, et les dents serrés, à la limite de grincer.

J'avais besoin de le frapper, ça faisait bien longtemps que je n'ai pas pu voir sa gueule bien amoché.

J'étais dans mes pensées les plus noirs et les plus obscures et ma haine a finit par prendre le dessus, et je l'ai laisser faire. Alors je tape de manière plus rapide et plus déterminé, comme une assoiffée de vengeance.

J'étais en extasie complète jusqu'à que je sente quelque chose sur mon épaule, je m'arrête d'un seul coup et me retourne pour voir qui a osé me toucher et m'interrompre.

Je tourne les épaules et aperçoit Sofiane, qui me parle, mais je n'entendais rien.

Sofiane: calme toi .

Moi: qu-

Sofiane: regarde toi.

Je ne comprenais pas où il voulait en venir jusqu'à que je revienne à la réalité, loin de mon extase, je respirais difficilement, la poitrine faisait des va et viens assez important . Je ne respirai plus correctement.

Je tourne la tête et aperçoit des personnes de la salle me regarder avec des regards indiscrets et parfois avec inquiétude .

Moi*difficilement*: j'ai compris.

Sans plus attendre j'enlève sa main de mon épaule, prend ma gourde par terre et me tire au vestiaire au plus vite et essaye de paraître normal, alors que j'étais mal, je respirai comme si j'avais une maladie pulmonaires, pourtant ce n'est pas le cas, du moins je l'espère.

Une fois à l'intérieur je m'assure que personne n'y était et heureusement j'étais seule, j'ai pu alors me permettre de m'assoir par terre, le dos et la tête contre les casiers.

Une fois assise je me rend compte que ce n'étais pas normal.

Alors je me précipite pour reprendre ma gourde en main et bois tout d'un trait.

J'en avais terriblement besoin.

Que s'est-il passé ?

Je m'entraînais face à ce sac de frappe et sans m'en rendre compte je ne me suis pas contrôlée, j'y suis allée trop fort, que j'ai perdu mes moyens, bizarrement je ne m'arrêtais pas, à cause de mes pensées, alors que j'étais à bout de souffle, je ne respirai même plus.

Perdue dans cette dunyaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant