Chapitre.16

585 42 1
                                    

《je ne sais pas ce que vous avez pu lui dire, mais monsieur ne revient jamais sur ses décisions.》

Comment lui dire qu'elle-même ne comprenait pas ce qu'elle avait pu faire pour lui faire changer d'avis ?
Et même,  elle avait littéralement crier sur lui en cédant à sa colère qu'elle refoulait depuis qu'elle était ici.

Liyana préféra garder son calme et se contenta de sourire à l'idée de ne pas voir la gouvernante partir.

Pendant que la jeune femme se posait des questions sur le geste du russe, bien plus loin au centre ville de Moscou, il venait de passer les portes de son penthouse perché en plein centre ville de la capitale.

Aussitôt qu'il rentra, il se dirigea vers le mini bar de son penthouse et se servit une liqueur, le visage toujours rigide. Il rencontra les yeux charmeurs de Catalina, qu'il avait appelé.

S'il pouvait décrire la relation qu'il avait avec cette femme qui pourtant l'insupportait serait clairement et nettement une aventure sans engagement. À part son corps, Alexeï ne voyait rien d'autre chez elle qui pourrait valoir un quelconque intérêt. Ainsi, il quittait automatiquement le lit ou un quelconque endroit après leurs ébats. 

Et ce soir, comme toutes les fois où il l'appelait,  il avait besoin de se défouler. Il avait besoin de défouler  cette colère qu'il avait canalisée devant cette américaine de malheur, mais surtout, il avait besoin de reprendre une sorte de pouvoir car en étant revenu sur sa décision pour la première fois de sa vie, Alexeï avait l'impression que plus rien n'allait.

Il avait l'impression de perdre un contrôle d'une fonction en lui.

-Bonsoir, tu ne peux pas savoir à quel point...

Sans ménagement il l'attrapa par la gorge sévèrement,  avant de l'avancer vers lui. Au détriment de cette brutalité, Catalina feignit un sourire alors que sa respiration s'était irregularisée en essayant de garder la face.

-Wow...si je savais que tu étais aussi chaud, je serais venu plus tôt, souffla-t-elle en commençant à déboutonner sa chemise pour placer ses mains sur son ventre mais aussitôt il l'arrêta.

-Ne me touche pas. Tu connais les règles, ordonna Alexeï en saisissant ses bras avant de la faire reculer pour qu'elle tombe sur le fauteuil.

****


Stylo en main, elle écoutait attentivement son tuteur qui lui narrait un petit poème d'un poète qui avait été célèbre en Russie. Elle écrivit les derniers mots de sa dictée puis mâchouilla son stylo en tendant sa copie.

Son tuteur lui lança un regard glacial avant que celle-ci ne retire le stylo de sa bouche.

-Alors ? Demanda la jeune femme en tapant légèrement sur la petite table, impatiente.

Son tuteur termina sa lecture en survolant la feuille avant de la lui tendre.

-Cinq fautes d'orthographe et six en grammaire. Un total de onze.

Liyana tiqua en baissant la tête.

-C'est mieux que la dernière fois. Avec vingt-trois fautes, continua son tuteur en allant se placer près de la fenêtre, je dois toutefois reconnaître que votre niveau évolue.

-Vous le pensez vraiment monsieur Ivanov ?

-Bien évidemment. Cela fait moins de deux mois que vous apprenez la langue. Et votre mémoire est bonne, si ce n'est excellente, il jeta un dernier coup d'oeil vers la fenêtre avant de se retourner pour se diriger vers ses affaires qu'il ramassa,  finalement vous aviez bien raison de me dire l'autre fois que vous êtes assidue.

Dans L'antre Du RusseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant