Chapitre 8

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PV ALEXANDRE

Flashback de 1 mois

Arrivé dans mon appartement après une longue journée de travail, je me mets sur mon balcon avec ma tasse de café bien fumante. J'observe la circulation des passants, des voitures et même celle des volatiles. Mon activité favori quand je veux m'évader de la réalité et oublier.

Mais quoi voudrais-je donc oublié ou qui ?

Depuis toujours, je suis quelqu'un de très observateur. J'ai toujours aimer l'art de déchiffrer les autres. Et ça m'a toujours aidé dans mes choix et si je suis arrivé là où je suis c'est par un travail dur et acharné.

À l'âge de 10 ans, j'étais un garçon très joyeux et très naïf. Avec ma famille on était heureux, et on ne manquait de rien mon grand frère et moi. Notre père était un grand homme d'affaire et ma mère une femme au foyer exemplaire. Une vie de rêve qui bientôt fut changer en cauchemar à cause d'un évenement qui a tout chamboulé, la mort de notre père. Il a été assassiné par l'un de ses amis le plus proche. On ignorait qui c'était parce que notre père était un homme qui était aimable envers tous. Personne ne pouvait savoir qu'il avait un ennemi aussi cruel. Car à part la concurrence, absolument personne ne pouvait en vouloir à notre père.

Lorsque nous découvrîmes le coupable, nous étions tous sous le choc. C'était son soit-disant ami d'enfance. L'homme avec qui il avait grandi l'avait trahi. L'ami de mon père était aussi un homme d'affaire. Il était jaloux de la reussite de mon père et ne supportant plus la joie et le bonheur de l'autre, finit par le tuer.

Après cela, je m'étais renfermé sur moi-même. Je ne voulais plus avoir des amis ou que quiconque m'approche.

J'ai atteint l'âge de 17 ans en vivant solitaire. Mon grand frère de son côté, âgé de 19 ans, était devenue violent et faisait même parti d'un gang de voyou dont il était le chef. Notre mère avait perdu le goût de la vie mais s'accrochait à cause de nous.

Mon grand-frère n'allait plus en cours et ne dormait plus à la maison. Quand il venait, c'était pour se soigner de ses blessures de combats.

Lorsqu'on avait l'occasion de se parler, il m'expliquait le sentiment d'avoir du pouvoir sur les autres, d'en faire ce qu'il voulait.

La mort de mon père le transforma en quelqu'un qui n'ayant pas confiance aux autres, les utilisait pour arriver à ses fins.

Un jour en rentrant d'un entrainement, j'ai trouvé ma mère entrain de parler avec une amie à elle. Les amis trahissent pourquoi en a t-elle ? Elle veut mourir aussi c'est ça ? Comment on va vivre nous ? J'étais furieux contre elle. J'ai pété un cable et lui criais dessus.

Elle est resté calme en m'observant sans dire un mot. Et quand je me suis enfin calmé, elle est venue vers moi et m'a pris dans ses bras.

Maman: Je suis désolé mon garçon. Je sais que depuis la mort de votre père chacun de vous deux avait pris un tournant inquiètant. Je n'ai rien fais pour vous consoler, puisque j'étais moi-même au fond du goufre. Je n'ai pas fait pas preuve d'assez de vigilance et d'attention envers vous. Et vous vous êtes enfoncé encore plus que moi. C'est moi l'adulte qui devait vous montrer le chemin mais j'ai tout gâché.

Tu sais mon fils, dans ce monde, nous sommes tous différents. Nos caractères, nos traits, nos origines et beaucoup d'autres choses qui peuvent nous différencier. Ton père était un homme bon mais naïf. Il accordait sa confiance facilement et ne se méfier jamais des autres. C'est ce qui a causé sa réussite ainsi que sa chute. Il a aidé beaucoup des gens qui lui ont rendu la pareille, d'autres qui lui ont oublié et enfin celui qui l'a tué.

ANDRÉA'S LOVEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant