Chapitre 29

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PV ANDRÉA

Je suis stupéfait par son récit. Je ne connaissais pas cette part d'ombre de la vie d'Alex. Dans nos conversations, il ne parlait jamais de la mort de son père en ces termes. Ça a dû être douloureux et traumatisant de vivre une pareille expérience. Même d'en parler.

Moi: Je n'ai jamais connu cette version de lui ou du moins je n'ai jamais remarqué cela. Dis-je bouleversée.

M. Christ: ah oui ? Demande t-elle en souriant.

Dis-moi en plus.

Moi: Eh bien, avec moi, on passait des heures à discuter et se chamailler. Il était très tactile et protecteur. Et ce qui m'enervait le plus quand je l'ai connu, c'était son regard toujours amusé peu importe mon humeur. Dis-je en souriant.

M. Christ: Je comprends mieux maintenant. Conclut-elle en souriant.

Une chose est sûre, mon fils t'aime vraiment et pas qu'un peu. Reste à savoir si c'est le cas pour toi.

Moi: Si je dis que non, c'est sera le plus gros mensonge que je n'ai jamais dit. Avoue-je en soupirant.

Malgré les circonstances dans lesquels nos sentiments sont apparus, quand bien même je m'entête de croire que nous ne sommes pas fait pour être ensemble, je garde cet espoir qu'un jour nous serons heureux. Et que notre union sera accepter. C'est plus fort que moi.

M. Christ: Crois-tu cela impossible?

Moi: Non. Juste difficile. Ma petite soeur a eu le coeur brisé, elle m'a renié pour cette histoire, et j'ignore si elle a pu panser ses blessures et me pardonner pour ce qui s'est passé. Je ne peux pas tourner la page avant de l'avoir compléter définitivement.

M. Christ: Alors je te demande de la compléter.

Je ne désire que deux choses. T'avoir comme ma fille, et voir mon fils rayonnant de joie comme il l'est aujourd'hui. Je te supplie d'éclaircir les choses avec ta soeur au plus vite. Supplie t-elle les yeux brillants.

C'est la première fois que je vois madame Christine aussi mélancolique. Quand elle m'a raconté son histoire jusqu'à maintenant, la tristesse qui se lisait dans ses yeux à laisser place à l'espoir.

Celui de voir son fils heureux pour la première fois depuis la mort de son père.

Ça n'a pas été facile pour elle, non plus. Elle e dû en baver après avoir perdu son mari.

Je la regarde essuyer ses yeux larmoyants, avant de la prendre tendrement dans mes bras.

En ce moment, je ressens le besoin de la faire pleurer non pas de tristesse mais de joie.

Cette femme mérite tout le bonheur du monde.

Nous regagnons la table ensemble et trouvons les autres en pleine discussion.

La bonne humeur se fait tellement ressentir que même la femme de Diego qui était timide au début, se donne à coeur joie dans les rires.

Ça fait du bien.

Diego: Vous voilà enfin, depuis le temps que vous étiez parti. S'exclame t-il en râlant.

M. Christ: Des choses de femmes. Répond t-elle en souriant.

Alex: Vous devriez emméner Claire avec vous non?

Moi: La prochaine fois on l'embarque, n'est-pas maman Christine? Interviens-je joyeusement en m'asseyant.

ANDRÉA'S LOVEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant