ANDRÉA'S LOVE

Chapitre 11

PV ALEXANDRE

La joie sur le visage d'Andréa à mon arrivée, me fit étrangement bien.

Je suis moi-même content de la voir sur pieds. Sinon j'allais vraiment culpabiliser.

Apparemment, l'autre gars d'hier est venu aussi. Et je ne discerne pas pourquoi il ne m'inspire que de l'hostlité.

À mon humble avis, ce jeune homme ne sera jamais à la hauteur d'Andréa. Il est mou, et n'a aucune prestance, aucun charisme.

Assis à côté de lui, je le sens tendu.

Quoi je t'intimide? Dégage! Ai-je envie de lui dire. Mais ça sonnerai bizarre. Je ne suis pas chez moi ici.

Si Andréa est sous le charme de ce minus, vraiment ça serait du gâchis. Et juste d'y penser ça m'énerve.

Mais ce qui m'énerve encore plus c'est que je n'ai pas le droit d'être énervé. Ça ne me regarde pas quand-même bon sang! C'est à elle d'en décider, pas moi.

Andréa se lève pour répondre à un appel, nous laissant ainsi seuls à table.

Je dégustais calmement mon plat, ou pas, lorsque j'entendis enfin la voix de mon compagnon.

Tony: Vous avez l'air de bien vous entendre. Dit-il en me dévisageant.

Quoi tu es jaloux ?

Moi: En effet. Dis-je sans trop d'interêt.

Je continue de manger sans lui prêter plus d'attention. La cuisine d'Andréa est vraiment délicieuse. Je pense que je devrais l'employé elle. J'imagine déjà sa tête si je le lui proposais. Trop marrant !

Tony: Je la connais depuis un bon bout de temps déjà et c'est une pers...

Moi: C'est une personne qui n'est pas faite pour toi. Le coupe-je énervé. Si tu la connaissais tu devrais le comprendre depuis bien longtemps et arrêter de l'importuner. Mais qu'est-qui me prends de dire ça!

Tony: qu'est-ce t'en sais? Bafouille t-il me regardant avec mépris.

Moi: J'en connais assez pour voir combien tu forces les choses sans succès. Elle te voit comme un simple ami parce qu'elle sait ce qu'elle veut. Tu n'es pas le genre d'hommes qui intéresserait une femme comme Andréa. Et toi tu n'as pas des épaules assez robuste pour soutenir une femme aussi ambitieuse qu'elle. Tu la ferais souffrir et réduirais ses efforts à néant. Ça se voit comme le nez au milieu du visage. Vous ne combinez pas. Dis-je le plus calmement possible.

Tony resta un moment silencieux, peut-être pour assimiler l'information. J'attends sa riposte avec impatience. Et qui sait lui foutre un bon coup de poing sur le visage tellement il m'exaspère de sa présence.

Il n'en fit rien. Pire encore il fait une tête d'abattue. Pathétique. Si il laisse tomber pour si peu, alors je confirme mon avis sur lui.

Je continue de le fixer avec un regard que j'espère neutre. Au bout d'un moment Andréa est de retour, et moi je finis mon assiette.

Le petit Tony se lève pour partir, Il était temps, Andréa ne comprenant le pourquoi l'accompagne quand-même jusqu'à la porte, et moi je me sers une tasse de café puis vais me metrre confortablement sur le canapé pour célébrer ma victoire.

Il me fait presque marrer, on abandonne pas pour si peu voyons. La vie n'appartient pas aux forts mais plutôt aux persévérants. Si je suis arriver là où je suis aujourd'hui, j'ai fait des efforts et je n'ai rien laisser tomber. Même quand j'echouais, je recommençais jusqu'à arriver.